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Restauration du châssis existant

Il n'est pas toujours nécessaire de changer un châssis. Une check liste permet d'identifier les faiblesses du châssis existant et d'envisager plusieurs mesures pour améliorer les performances de l'ensemble : réfection du joint d'étanchéité, réparation de trous et de fissures... Autant d'interventions qui permettent améliorer le confort thermique et l'acoustique du châssis.

En outre, ces travaux de restauration préalables du châssis constituent une première étape dans l'amélioration des performances du châssis.

D'autres dispositifs permettent d'aller plus loin dans l'amélioration d'un châssis existant.

Applicabilité

« Check-list » reprenant les points d'attention à apporter aux différentes parties du châssis

  • Vérifier le scellement à la maçonnerie
  • Vérifier la stabilité de l'ensemble
  • Vérifier l'état de conservation des parties fixes (dormants) : gonflements, déformation, peinture intérieure/extérieure, ...
  • Vérifier l'état de conservation des parties ouvrantes : gonflements, déformation, peinture intérieure/extérieure, ...
  • Vérifier l'état de conservation des rejets d'eau / nez
  • Vérifier l'état de conservation des quincailleries : poignées, organes de suspension, paumelles, espagnolette,...
  • Vérifier l'état de conservation du vitrage (texture, type de vitrage,...)
  • Vérifier l'état de conservation du mastic de pose du vitrage
  • Vérifier l'état de conservation de la tablette (bois, marbre, plafonnage,...)
  • Vérifier l'état de conservation du pourtour de baie (bois/moulures, plafonnage,...)

Cette « check-list » mène à diverses interventions à envisager pour le châssis (démontage, restauration, remplacement, finitions,...) :

  • démontage de l'ensemble
  • démontage des parties ouvrantes
  • démontage du mastic et du vitrage
  • démontage des quincailleries
  • restauration des ouvrants : nettoyage, ponçage, peinture, démontage des équerres et vis corrodées, remplacement de certaines pièces (nez, traverse inférieure,...), approfondissement de la feuillure, greffe et recharge,...
  • restauration des dormants in situ : nettoyage, ponçage, renforcement de certains assemblages, greffe et recharge, mise en peinture,...
  • vérification des busettes d'évacuation d'eau (+ adaptation si nécessaire)
  • pose d'un nouveau vitrage
  • pose d'un nouveau mastic
  • intégration de joints d'étanchéité
  • remplacement des éléments endommagés par des éléments de même essence de bois (exemple : remplacement des rejets d'eau endommagés (ce sont très souvent les plus abîmés);
  • restauration des quincailleries : nettoyage, traitements,
  • renouvellement des quincailleries
  • restauration de la tablette
  • renouvellement de la tablette
  • renouvellement de la finition du cadre de la baie
  • remplacer les seuils endommagés (intervention la plus lourde) ;

Mise en œuvre spécifique

Les menuiseries en bois se prêtent plus aisément à la réparation que, par exemple, les menuiseries en acier, en aluminium ou en PVC.

Réfection de l'étanchéité

Des joints d'étanchéité doivent être intégrés dans les profilés existants en complément de l'insertion d'un nouveau vitrage, d'un second châssis intérieur,... Ces joints seront placés au niveau des frappes en coupe (jonction entre ouvrant et dormant) et un peu avant les noix côté intérieur en plan.

Le type d'étanchéité à favoriser consiste en un joint rainuré et non collé, il présente une durée de vie plus longue et peut être facilement remplacé. Une « entaille » est réalisée sur tout le pourtour du châssis pour venir insérer les joints. La pose mécanique de l'étanchéité permet le remplacement facile en cas de dégradation (pas de colle, pas de clou).

Le placement de joint ne sera pas envisagé au droit de la gueule de loup car ce type d'insertion présente une durée de vie restreinte : suite aux fortes sollicitations, le joint fini par se déformer et se déchirer et ne remplit alors plus son rôle. De plus, il a été vu lors des tests d'étanchéité sur ce châssis que les fuites principales ne se situaient pas au niveau de la gueule de loup mais aux angles extérieurs des ouvrants.

 

Figure 34 : Source : Site Internet de l’entreprise Xylonis - http://www.xylonis.com© Xylonis

 

Figure 34 : Source : Site Internet de l’entreprise Xylonis - http://www.xylonis.com© Xylonis

Mastic

Un mastic est nécessaire pour refermer les fentes et les joints. La durée de vie du mastic de vitrier est limitée, c'est pourquoi il n'est plus beaucoup utilisé aujourd'hui: il sèche et se désagrège vite. Les mastics modernes contiennent souvent des substances chimiques ou des plastifiants peu écologiques. Choisissez de préférence des mastics sans solvants organiques.

Colmatage

Des produits de colmatage peuvent être utilisés à diverses fins : le colmatage de joints, la réparation de trous et de fissures et l'égalisation d'irrégularités dans le bois. Après durcissement, la surface de ces produits peut être travaillée comme du bois normal, c'est à dire poncée, vissée et peinte normalement.

Aller plus loin

Bibliographie

Dernière révision le 01/01/2013