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Définir la proportion de fenêtres et de châssis/vitrage

Définir la proportion de plein/vide

Dans un logement moyennement isolé, pour une orientation sud avec un vitrage « haut rendement », plus la surface de vitrage est importante, plus les besoins de chaleur sont faibles : les apports solaires à travers la fenêtre compensent largement les déperditions par transmission. Ceci n'est bien entendu vrai qu'à condition de ne pas avoir d'ombres portées importantes et de gérer les éventuels risque de surchauffe.

Pour les autres orientations, c'est l'inverse : d'un point de vue énergétique, on n'a pas intérêt à augmenter la surface vitrée. Toutefois, une surface minimale est néanmoins nécessaire respecter le Règlement Régional d'Urbanisme (RRU) qui impose une superficie nette éclairante des locaux habitables de minimum 1/5 de la superficie plancher.

Définir la proportion de châssis/vitrage

Il est intéressant de remarquer que dans la plupart des cas (vitrages à haut rendement), le vitrage est plus isolant que le châssis. Ainsi, pour un même type de vitrage et de châssis, deux fenêtres de tailles différentes ont des déperditions thermiques au m² différentes.

Exemple : voici deux fenêtres de tailles différentes de même composition (double vitrage, châssis bois) ; on voit clairement que plus la proportion de vitrage est grande par rapport au châssis, plus la résistance thermique de l'ensemble de la fenêtre est meilleure (et donc valeur Uw plus petite).

Exemples de fenêtres de tailles différentes et de déperditions thermiques différentes© Bruxelles Environnement

Il est donc conseillé de :
  • limiter au maximum les traverses et meneaux inutiles à la stabilité de la fenêtre ;
  • réduire l'épaisseur visible du châssis au maximum ;
  • limiter le nombre d'ouvrants non nécessaires à la bonne ventilation.
Dernière révision le 14/02/2019