La fraction de rayonnement solaire incident pénétrant dans l'ambiance intérieure sous forme de chaleur à travers un vitrage est exprimée en pourcentage par le facteur g. Celui-ci prend en compte le rayonnement solaire direct, mais également le rayonnement absorbé par le vitrage et réémis vers l'intérieur sous forme de chaleur. Un double vitrage transmet de 10 à 20 % de chaleur solaire en moins qu'un simple vitrage.
Quantité de chaleur traversant un élément de construction en régime permanent par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre de l'élément de construction. Il dépend de l'épaisseur et de la nature des matériaux mis en œuvre [W/m².K]
Coefficient de transmission thermique linéique ?e : terme de correction linéique du flux thermique, calculé suivant la référence unidimensionnelle et pour une différence de température de 1 K entre les environnements situés de part et d'autre du nœud constructif linéaire.[W/mK]
Coefficient de transmission thermique d'une fenêtre (Ufenêtre ou Uw) liée aux performances du vitrage, du gaz qui remplit l'interstice, de l'espaceu r, du châssis, des éventuels OAR (Ouvertures d'Amenée d'air Réglable).
Coefficient de transmission thermique U du châssis d'une fenêtre Uchâssis ou Uf : quantité de chaleur traversant un châssis en régime permanent par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre du châssis. [W/m².K]
Coefficient de transmission thermique d'une paroi opaque U : quantité de chaleur traversant une paroi en régime permanent par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre de la paroi. Il dépend de l'épaisseur et de la nature des matériaux mis en œuvre [W/m².K]
Coefficient de transmission thermique U du vitrage d'une fenêtre Uvitrage ou Ug : quantité de chaleur traversant un vitrage en régime permanent par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre du vitrage. [W/m².K]
Coefficient de transmission thermique U du vitrage d'une fenêtre Uvitrage ou Ug : quantité de chaleur traversant un vitrage en régime permanent par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre du vitrage. [W/m².K]
Mode de production simultanée d'électricité et de chaleur comparativement économe en combustible fossile. La chaleur récupérée permet un gain en énergie primaire qui s'accompagne d'une réduction sensible de certaines émissions polluantes.
Définition selon le CSTB(France) : Le terme « Commissioning » décrit l'ensemble des processus visant à s'assurer que la performance énergétique d'une installation est bien la performance escomptée. Ces processus portent sur : Définition selon le manuel BREEAM : ” Commissioning is a vital stage of most construction projects in ensuring that building services and fabric operate as intended by the design team, i.e. in an efficient and effective way. A poorly commissioned building can consume significantly more resources, and is likely to provide a significantly poorer indoor environment than one that is properly commissioned. Many projects suffer from inadequate commissioning due to a lack of clear responsibilities. It is important to ensure that such responsibilities are clearly assigned. Whilst rarely in a position to control commissioning work, design team professionals are in an ideal position to witness it and give feedback on its relevance, robustness, and effectiveness. On more complex projects, the appointment of a specialist agent can give significant benefits in ensuring that systems work together and avoid unnecessary conflicts through poor installation and setting. Once a building is occupied, the actual internal environmental conditions may be different from those anticipated at the design stage, and seasonal commissioning of the building allows the building services to be fine tuned to provide optimum conditions under all actual weather/occupancy conditions.”
(ou C) Rapport entre le volume et la superficie totale de déperdition de l'unité calculés selon certaines règles.
Consiste à disposer un élément chauffant, de préférence radiatif, dans le même plan que la paroi froide : radiateur en allège sur toute la largeur, chauffage par le sol, rideau d'air soufflant le long de la paroi.
Lorsqu'un son aérien atteint une paroi (verticale ou horizontale), trois phénomènes peuvent se produire: o La réflexion sur la paroi o L'absorption par la paroi o La transmission au travers de la paroi On observe les transmissions du bruit suivantes : o Transmissions directes au travers des parois (façade, plancher, mur intérieur etc.) o Transmissions indirectes par les parois latérales qui dépendent des liaisons entre parois latérales et la paroi de séparation. o Transmissions parasites dues au défaut de la paroi (fissure, manque d'étanchéité, etc.
(ou COV) Les Composés Organiques Volatils (ou C.O.V.) sont une grande famille de substances qui peuvent être d'origine naturelle ou humaine. Ils sont toujours composés de l'élément carbone et d'autres éléments tels que l'hydrogène, l'oxygène, le soufre, etc. Ils peuvent aisément se retrouver sous forme gazeuse dans l'atmosphère, ce qui leur donne la possibilité de se propager assez loin de leur lieu d'émission.
... lire la suiteContrainte mécanique équivalente à l'action d'une force qui exerce une pression à chaque extrémité d'un cylindre ou d'une poutre rectiligne
La mécanique des fluides numérique, ou CFD, consiste à étudier les mouvement d'un fluide par la résolution numérique des équations qui le régissent. Ce type d »étude se décompose en quatre étapes successives : - Création de la géométrie tridimensionnelle - Maillage de la géométrie - Mise en données et calcul - Post-traitement des résultats et visualisation Les bureaux d'étude réalisant ces études ont recours à des logiciels spécifiques.
Rapport de la quantité d'une substance en solution au volume de cette solution. Cette grandeur s'exprime en mol/l. www.futura-sciences.com
La conduction est le moyen par lequel la chaleur circule de proche en proche dans un matériau ou passe d'un corps à un autre en contact physique direct, par simple interaction moléculaire. Les molécules du secteur le plus chaud se heurtent vivement entre elles et transmettent leur énergie de vibration aux molécules voisines. Le flux de chaleur va toujours des zones chaudes vers les zones froides. Source : www.energie2.arch.ucl.ac.be - Site internet rédigé par E. Gratia pour un soutien au cours LAUCE 1901.
Paramètre qui mesure la perméabilité d'un sol. Il est mesuré dans un sol saturé et utilisé pour dimensionner les ouvrages. A ne pas confondre avec la capacité d'infiltration. [mm/h] ou [m/s]
La protection contre les nuisances sonores tant extérieures qu'intérieures et la qualité de l'ambiance sonore intérieure.
Une nouvelle approche qui cherche à définir des plages de température de confort, basées sur des études statistiques à grande échelle. Cette approche offre aux concepteurs des guides de conception qui sont à la fois maniables et établis sur une base scientifique. Elle permet de nuancer les résultats des calculs sur base des indices PMV et PPD, car elle définit des plages de températures de confort pour différents types de locaux. Ainsi, elle prend indirectement en compte les paramètres tels que la température de paroi et le déplacement d'air.
La perception de l'environnement intérieur et extérieur.
Consommation annuelle d'énergie primaire pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire, les auxiliaires et le refroidissement éventuel, compte tenu d'une déduction éventuelle d'autoproduction d'électricité calculée pour un usage standardisé de l'unité PEB et sur base des caractéristiques techniques de celle-ci. [kWh/an]
Consommation d'energie primaire de référence: il s'agit de la consommation d'énergie primaire calculée pour une unité PEB présentant la même surface de plancher chauffée, la même surface totale de déperdition, le même volume protégé et le même usage standardisé. [kWh/an]
La norme ISO 14021 définit le « contenu recyclé » d'un matériau ou produit de construction comme « la proportion, en masse, de matière recyclée contenue dans le produit ». Seulement les matières pré- et post-consommateur (pre-consumer and post-consumer materials) sont considérés comme contenu recyclé, s'appuyant sur les définitions respectives.
Partie parallèle au plan du vitrage de l'angle formé par la feuillure.
On définit la convection comme 1. l'échange de chaleur entre une surface et un fluide mobile à son contact, 2. le déplacement de chaleur au sein d'un fluide par le mouvement d'ensemble de ses molécules d'un point à un autre. Dans le processus de convection, la chaleur se déplace comme toujours des zones chaudes vers les zones froides. Lorsque les molécules d'un fluide froid, tel que l'eau ou l'air, viennent au contact d'une paroi chaude, une partie de l'énergie de vibration animant les molécules superficielles du solide se communique aux molécules voisines du fluide. Source : www.energie2.arch.ucl.ac.be - Site internet rédigé par E. Gratia pour un soutien au cours LAUCE 1901.
COP saisonnier ou global annuel de l'installation COPA : mesure réelle sur site de la performance annuelle de l'installation de la pompe à chaleur, auxiliaires compris sur base de la quantité d'énergie consommée et fournie. Toutes les quantités d'énergie produite et injectées pendant une année y sont comparées. Sur une saison de chauffe, les températures de la source froide et de la source chaude varient ce qui fait également varier la performance de la pompe à chaleur. Le COP saisonnier est le critère à considérer pour caractériser la pompe à chaleur, c'est l'indice le plus important dans l'examen d'une installation de pompe à chaleur. Il donne vraiment une idée du “rendement” et de l'efficacité de l'installation. [/]
Pour tenir compte des conditions réelles dans lesquelles la pompe à chaleur travaille, le COPtest (COP déterminé dans les conditions standardisées décrites dans la norme NBN EN 14511-2) est multiplié par des facteurs de correction de manière à obtenir un COP moyen annuel appelé facteur de performance saisonnier (FPS).Des facteurs de correction par défaut, pouvant varier d'un système à l'autre, sont fixés dans la réglementation. Ces valeurs par défaut sont sécuritaires. Il est possible d'améliorer ces facteurs de correction et d'obtenir dès lors un FPS plus élevé. Plus d'informations sur le site du CSTC dans le chauffage par pompe à chaleur. Source : www.CSTC.be
Le niveau de confort acoustique désiré peut nécessiter de réaliser, selon la situation, une correction acoustique au sein d'un local et/ou une isolation acoustique entre deux ou plusieurs locaux d'un bâtiment : Important : La correction acoustique n'isole pas du bruit mais estompe l'écho et la réverbération. La présence de matériaux absorbants dans un espace améliore l'esthétique du son mais ne réduit en rien le niveau sonore perçu dans les espaces voisins.
Le métal avec le potentiel électrochimique le plus bas (métal de base) se corrode au contact avec un métal à plus haut potentiel (métal noble) par ionisation. Ce risque augmente pour les tuyaux en acier galvanisé lorsque la température dépasse 60 °C.
Espace géographique qui constitue un passage continu entre écosystèmes et habitats naturels ou modifiés. Il assure le maintien de la diversité biologique grâce à la facilité de migration et de dispersion de faune et flore, assurant ainsi la conservation à long terme de ces deux derniers.
Espace géographique qui constitue un passage continu entre écosystèmes et habitats naturels ou modifiés. Il assure le maintien de la diversité biologique grâce à la facilité de migration et de dispersion de faune et flore, assurant ainsi la conservation à long terme de ces deux derniers.
Espace géographique qui constitue un passage continu entre écosystèmes et habitats naturels ou modifiés. Il assure le maintien de la diversité biologique grâce à la facilité de migration et de dispersion de faune et flore, assurant ainsi la conservation à long terme de ces deux derniers.
Les deux courbes sont parfois également appelées « diagrammes monotones ». Elles illustrent le nombre d'heures par an pendant lesquelles l'on a une certaine demande d'énergie. En abscisse, l'on a la période totale exprimée en heures, une année ou 8 760 heures. Ces valeurs par heure ne sont pas rangées chronologiquement mais selon la taille.
Approche (de conception comme de production industrielle) permettant de limiter l'impact environnemental du produit concerné grâce à la réintégration de la matière arrivée en fin de vie dans la boucle de production par le recyclage effectif au moins, et sans transformation intermédiaire au mieux. Le procédé de fabrication alimenté par le recyclage des matériaux et composantes résulte idéalement en un produit nouveau et identique à celui qui a été recyclé. A noter que le label C2C (ou cradle-to-cradle) distingue plusieurs niveaux de performance sur l'échelle du recyclage, et que l'optimisation du procédé de production intégrant le recyclage varie selon le niveau du label.
Prend en compte le cycle de vie d'un produit depuis l'extraction des matières premières jusqu'à la fin de vie (i.e. « la tombe »).
Il est difficile pour un fabricant de prendre en compte, pour un produit de construction donné, les impacts que celui-ci génèrera en aval de l'usine. Ceux-ci variant fortement d'un chantier à l'autre, certaines méthodes d'analyse du cycle de vie s'arrêtent donc à la sortie de l'usine : on parle alors de cradle-to-gate. Elles intègrent généralement les éléments connus indispensables à la mise en œuvre tels que l'emploi d'une colle, d'un mortier...
Un critère de surchauffe est un indicateur qui montre dans quelle mesure le bâtiment présente des risques de surchauffe.
L'approche « cycle de la matière » peut se faire à plusieurs niveaux. En vue d'atteindre un niveau de durabilité optimal sous l'angle de la matière, le cycle de vie est à prendre en considération :
Le cycle de l'eau est principalement mû par le soleil et la gravité de la Terre qui donnent à l'eau l'énergie nécessaire pour circuler à la surface de la Terre (mécanismes d'évaporation, de précipitation, de transpiration, de ruissellement, d'infiltration du cycle de l'eau). Des déséquilibres naturels peuvent apparaître dès que l'homme perturbe le cycle naturel de l'eau pour ses besoins. L'imperméabilisation et l'urbanisation croissantes ainsi que l'augmentation de l'intensité des orages provoquent de plus en plus d'inondations des infrastructures publiques et privées. Ruissellement, pollution et pompage sont les principaux perturbants du cycle naturel liés à l'urbanisation, au développement des industries et du réseau de voiries, à l'augmentation de la démographie, et aux modifications des mœurs en matière d'eau. Ménager le cycle hydrique en réduisant les eaux de ruissellement permet de limiter érosions, inondations, assèchement des nappes, diminution des fonctions épuratives du sol, dilution des eaux usées et grossissement de la quantité des eaux usées à traiter, etc.
Le procédé de Czochralski (Cz) est une méthode de croissance des cristaux consistant à les tirer vers le haut à partir du matériau fondu (masse liquide à haute température). L'on utilise pour ce faire un germe monocristallin avec une orientation cristalline connue comme matériau de départ. Le processus intervient dans un environnement inerte, plus précisément, dans un creuset en quartz, généralement soutenu par des éléments de chauffage en graphite. Dans ce cadre, l'on ajoute le dopage souhaité au matériau fondu.
Ce sont des planchers sans poutre. La reprise des efforts tranchants au droit des poteaux peut parfois demander la mise en place de chapiteaux qui diminuent les contraintes de compression exercées par les poteaux sur la dalle et évitent le poinçonnement de celle-ci. L'effet stabilisateur de la traverse des portiques vis-à-vis des actions horizontales ne peut pas être assuré par la dalle; ces structures ne sont donc pas aptes à la reprise de ces actions et demandent des systèmes de contreventement adéquats. Une solution envisageable est de compter sur l'encastrement des poteaux en pied.
Le système auditif a de particulier que pour un même niveau sonore (dB), la fréquence du son (Hz) peut donner des sensations auditives différentes. En d'autres termes, la sensibilité de l'oreille humaine varie en fonction des fréquences sonores, elle est plus importante aux fréquences élevées (sons aigus) qu'aux basses fréquences (sons graves). Des filtres mathématiques pondèrant les niveaux sonores en fonction des fréquences ont été développés afin que les mesures sonores effectuées en décibels s'ajustent aux particularités du système auditif (et donc à ce que les gens ressentent). ce qui donne des courbes d'isophonie indiquant ainsi des grandeurs physiologiques pour le niveau sonore et non plus exclusivement physique. Le filtre le plus utilisé est le filtre A, qui correspond à un niveau perçu de 40 dB pour un son pur d'une fréquence de 1 kHz. Le niveau sonore exprimé en dB(A) est représentatif de la perception réelle par l'oreille humaine. (Le filtre B correspond à un niveau perçu de 70 dB pour un son pur d'une fréquence de 1 kHz.) Ces différents filtres ont été développés parce que la sensibilité de l'oreille aux différentes fréquences varie en fonction du niveau sonore.
Le débit d'absorption spécifique ou DAS (ou encore SAR, de l'anglais Specific Absorption Rate) est l'énergie de l'onde électromagnétique absorbée (convertie en chaleur) par unité de temps et par unité de masse. Le DAS s'exprime en watts par kilogramme (W/kg) ou en densité de puissance surfacique en [Watt/m²]. Il permet d'évaluer l'impact sur la santé d'un camp magnétique.
Quantité d'eau de pluie rejetée hors de la parcelle pendant et après l'évènement pluvieux. Exprimé en [l/s] ou [l/s. ha.]
Somme des débits régulés des eaux pluviales en sortie de parcelle pendant et après l'évènement pluvieux. Exprimé en [l/s] ou [l/s/ha.]
Les débits de pointe sont les débits d'eau les plus élevés enregistrés.
Dispositif permettant de décanter les particules en suspension
La décantation permet d'éliminer les particules en suspension dans l'eau par l'effet de la pesanteur. Pour pouvoir décanter, la vitesse de l'écoulement doit être assez faible, le bassin de rétention peu profond et le temps de séjour suffisant.
Décanteur avec un filtre coalesceur. Ce système permet de réduire la taille des dispositifs de décantation et le temps de séjour de l'eau dans l'ouvrage
Le décibel (dB) est une unité de grandeur sans dimension sous-multiple du bel, correspondant à un dixième de bel. Le décibel est plus fréquemment employé que le bel. Tous les champs de l'ingénierie peuvent utiliser le décibel, qui est particulièrement courant dans le domaine des télécommunications dont il est originaire, dans l'électronique du traitement du signal, dans les technologies du son et dans l'acoustique.
Déchets de toute provenance contenant des substances nocives pour les organismes vivants et l'environnement. Ils peuvent être inflammables, toxiques, oxydants, corrosifs, radioactifs, etc.
Les déclarations environnementales de type I (selon la norme ISO 14020) reposent sur des critères explicites tenant compte du cycle de vie complet du produit et font l'objet d'un contrôle indépendant. Les plus connues sont : l'Ecolabel européen, la marque de conformité FSC, le certificat PEFC, le label Nature Plus, le 'Nordic Swan' scandinave et le 'Blaue Engel' allemand (source : http://www.cstc.be).
Les déclarations environnementales du type II constituent des déclarations dites 'propres' : il s'agit de déclarations du producteur ou du distributeur qui ne sont toutefois pas contrôlées par des tiers (source : http://www.cstc.be).
Les déclarations environnementales du type III (les Environmental Product Declarations ou EPD, p. ex.) représentent des fiches d'information dans lesquelles le producteur ou le distributeur fournit des données quantitatives sur l'impact environnemental de ses produits durant l'ensemble de leur cycle de vie. Ces informations sont vérifiées par une tierce partie indépendante. Dès lors, nous souhaitons attirer l'attention sur le fait que le CEN TC 350 travaille actuellement à l'élaboration d'une norme européenne portant sur les EPD pour produits de construction et d'une norme contenant des méthodes de calcul en vue de l'appréciation de l'impact environnemental des bâtiments. A l'heure actuelle, il n'est pas encore possible de se procurer de tels EPD sur le marché belge (source : http://www.cstc.be).
Acte de déconstruire une bâtiment, par opposition au fait de démolir un bâtiment dans le but de gérer de façon responsable les matériaux de construction en fin de vie pour limiter la production de déchet et de réintroduire un maximum de matières, matériaux, éléments de construction dans le cycle de la matière, par la réutilisation et le recyclage afin de limiter la consommation de matières premières neuves.
Différents degrés d'accessibilité et de circulation peuvent être définis selon les exigences liées au type de bâtiment (privé ou public), à sa fonction et à ses usagers (valides et moins valides). Trois degrés peuvent être distinguées : Accéder, circuler et utiliser.
(ou DBO) La Demande Biochimique en Oxygène (DBO) et la Demande Chimique en Oxygène (DCO) indiquent toutes deux le degré de pollution de l'eau par des matières organiques. La première fait référence à la quantité de ces matières organiques qui sont biodégradables, c'est-à-dire dégradées par des microorganismes, tandis que la seconde prend en compte la quantité de matière organique qui est oxydable, c'est-à-dire dégradée suite à une réaction avec l'oxygène présent dans l'eau. Elles représentent la pollution secondaire ou pollution organique.
(ou DCO) La Demande Biochimique en Oxygène (DBO) et la Demande Chimique en Oxygène (DCO) indiquent toutes deux le degré de pollution de l'eau par des matières organiques. La première fait référence à la quantité de ces matières organiques qui sont biodégradables, c'est-à-dire dégradées par des microorganismes, tandis que la seconde prend en compte la quantité de matière organique qui est oxydable, c'est-à-dire dégradée suite à une réaction avec l'oxygène présent dans l'eau. Elles représentent la pollution secondaire ou pollution organique.
La distinction entre la densité brute et la densité nette provient du choix de la surface de référence choisie. La densité nette ne prend en compte que les surfaces des parcelles réellement occupées par l'affectation donnée : emprise du bâti, espaces libres à l'intérieur de la parcelle ou de l'îlot, voies de desserte interne. La densité brute prend en compte l'ensemble du territoire considéré sans exclusion : équipements collectifs (bâtis ou non), espaces verts, voirie principale et infrastructures. Suivant le type de tissu urbain (largeur des voies, importance des espaces libres), la densité peut varier considérablement.
L'étude CFD (Computational Fluid Dynamics) consiste à analyser les mouvements d'un fluide, par la résolution numérique des équations régissant ce fluide. L'abréviation MFN (Mécanique des Fluides Numérique) est aussi employée bien que moins utilisée.
Une dent creuse est, en urbanisme, un espace non construit entouré de parcelles bâties. Une telle situation peut résulter d'une ancienne zone agricole où une unique parcelle est restée vierge de constructions, ou de la démolition d'un édifice sans reconstruction ultérieure.
Le PMV et le PPD sont souvent traduits par des paramètres faciles à utiliser tels que les TO (dépassements de température) : le nombre d'heures au cours desquelles une limite de confort donnée est dépassée. Si cette limite est dépassée, des mesures de refroidissement complémentaires sont nécessaires.
Correspond à un vent de 32km/h (une petite tempête) appliqué sur toutes les façades du bâtiment. Le débit d'infiltration en conditions normales dépend de : o la hauteur du bâtiment ; o du nombre de façades exposées ; o de son environnement.
Dette contractée par l'homme auprès de la nature lorsque, via son intervention sur une parcelle donnée (construction, imperméabilisation du sol,...), il entraine la diminution des espaces verts et la dégradation des habitats naturels.
Le design for all est une stratégie et une philosophie d'ensemble qui vise à offrir à tout un chacun les mêmes opportunités pour s'insérer dans la vie moderne. Cela signifie que nos infrastructures, nos produits et nos services sont planifiés et conçus de façon telle que tout le monde puisse y participer sans distinction d'âge ou de capacité physique. Pour plus d'information, voir les 7 principes du design for all dans la partie « Outils disponibles ».
Afin d'empêcher que le bruit se propage par vibration dans une structure, il faut s'assurer de désolidariser les éléments. Par exemple, un mauvais raccord d'un châssis à la maçonnerie occultera ses performances acoustiques de beaucoup. Ces coupures peuvent par exemple être réalisées à l'aide de bandes résilientes au périmètre des cloisons, par des joints de dilatation et par des suspentes antivibratoires. Les liaisons mécaniques rigides sont source de propagation du bruit
Mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins. Il s'agit donc d'une démarche qui vise à assurer la continuité dans le temps du développement économique et social, dans le respect de l'environnement, et sans compromettre les ressources naturelles indispensables à l'activité humaine.
Tous les matériaux possèdent une certaine résistance à la diffusion de vapeur. Cette propriété du matériau est désignée en général par le coefficient de résistance à la diffusion de vapeur (µ), une valeur abstraite qui indique combien de fois il est plus difficile à la vapeur d'eau de se diffuser à travers le matériau concerné que dans l'air. La manière usuelle d'indiquer la résistance à la diffusion de vapeur d'une couche de matériau est au moyen de l'épaisseur de couche d'air équivalent à la diffusion de vapeur d'eau sd, le produit de la valeur µ et de l'épaisseur de couche d du matériau. L'unité de mesure de la valeur sd est le mètre [m]. Une couche de matériau présentant une valeur sd élevée, est par exemple la couche pare-vapeur dans un toit plat. Celle-ci peut être une couche relativement mince, le plus souvent sous la forme d'un film, présentant une valeur µ élevée. Malgré la faible épaisseur de couche, la valeur sd est toutefois élevée. La laine de roche est par contre pratiquement entièrement perméable à la vapeur et présente une valeur µ d'environ 1,3. Même une épaisseur d'isolation importante possèdera par conséquent encore une faible valeur sd. Exemple: un film de PE de 0,2 mm d'épaisseur (= 0,0002 m) et présentant une valeur µ de 100.000 (valeur de calcul suivant NBN EN 12524) possède une valeur sd de 20 m. A titre de comparaison, un panneau de laine minérale de 100 mm d'épaisseur destiné à l'isolation de murs creux présente une valeur sd d'environ 0,13 m, une brique de même épaisseur, une valeur sd d'environ 1,5 m.
Diffusivité thermique d'un matériau : elle détermine la vitesse avec laquelle la température d'un matériau va évoluer en fonction des sollicitations thermiques extérieures. Plus la diffusivité est faible, plus le front de chaleur met du temps à traverser l'épaisseur du matériau, (déphasage important entre le moment où la chaleur arrive sur une face du mur et le moment où elle atteint l'autre face). Elle s'exprime en [m²/s] et est symbolisée par la lettre a.
Se dit d'un éclairage dont le flux lumineux peut varier.
Les dioxines forment un groupe de substances chimiques organiques persistantes dont les effets réels sur la santé sont particulièrement difficiles à cerner. Familles de dioxines Les dioxines renferment les dibenzodioxines polychlorées (PCDD) et les dibenzofuranes polychlorés (PCDF). La plus toxique de ces substances paraît cependant être la tétrachloro-p-dibenzodioxine (TCDD). Origine des dioxines Ces substances sont omniprésentes dans le sol, les sédiments et l'air. Elles sont produites involontairement lors de processus thermiques mettant en présence du chlore et des substances organiques. Elles peuvent aussi être produites par l'activité des volcans, par définition incontrôlable, ainsi que par les incendies de forêts, mais les principales sources d'émission susceptibles d'être contrôlées sont les incinérateurs de déchets. Véhiculées par l'air, elles se déposent dans les champs et les rivières et se fixent particulièrement sur les graisses, les viandes, poissons, œufs et produits laitiers (y compris le lait maternel). Effet des dioxines sur la santé humaine Les dioxines s'accumulent dans l'organisme et peuvent dérégler les systèmes hormonaux, provoquer des maladies de peau, réduire les défenses immunitaires et, à terme, provoquer des cancers. Source : http://www.futura-sciences.com
Dispositif de contrôle de la consigne de chauffage/refroidissement pour une zone précise du bâtiment, sur laquelle les individus occupant cette zone peuvent agir ; de tels dispositifs doivent être situés à l'intérieur de la zone qu'ils contrôlent, ou à proximité immédiate.
La distribution lumineuse d'un luminaire décrit comment le luminaire distribue la lumière provenant de la source dans l'espace. Elle est décrite le plus souvent par un diagramme polaire reprenant la distribution perpendiculaire et parallèle à l'axe de la lampe.
Traduit par décyclage ou dévalorisation, c'est un procédé par lequel on transforme un déchet matériel ou un produit inutile en un nouveau matériau ou produit de qualité ou de valeur moindre. Un exemple typique de décyclage est le recyclage d'un plastique de qualité en un plastique de grade moindre.
« Courant d'air » (Draught Rating) : le DR prédit le pourcentage de personnes qui seraient dérangées par un courant d'air.
Le duramen est la partie interne du bois, correspondant aux zones d'accroissement les plus anciennement formées, qui ne comportent plus de cellules vivantes. Appelé également « bois de cœur » ou « bois parfait », il s'agit d'un bois dur, compact, dense, sec et imputrescible souvent plus sombre que l'aubier http://fr.wikipedia.org
Dans le cas d'un matériau ou d'un produit, il sagit d'une estimation en temps de la période durant laquelle la fonction principale du sujet sera assurée.
Par eaux claires, on entend toute eau avec une charge polluante faible : par exemple les eaux pluviales, les eaux de drainage, les eaux souterraines, etc. Lorsqu'elles sont introduites dans le réseau d'égouttage public, ces eaux ont pour conséquence de réduire le rendement d'épuration des stations d'épuration collectives. En effet, l'épuration des eaux usées repose sur l'utilisation de colonies de bactéries épuratrices. La pollution des eaux usées sert de ‘‘nourriture'' à ces colonies de bactéries. Lorsqu'une eau claire est mélangée aux eaux usées (par opposition noires ou grises), cette nourriture est donc moins concentrée et les bactéries épuratrices ne se développent plus de manière optimale. Le rendement d'épuration s'en trouve affecté.
Eaux légèrement usées par des activités domestiques, par exemple les eaux usées des bains, des douches, des lavabos et de la machine à laver. Ces eaux sont salies par des résidus de savon qui leur donnent une couleur grise. Une fois épurées, elles peuvent être réutilisées, par exemple pour les chasses d'eau et le nettoyage.
Eaux usées contenant des matières fécales.
Eaux qui ne contiennent que des eaux provenant d'installations sanitaires, des eaux de cuisine, des eaux provenant du nettoyage de bâtiments, tels qu'habitations, bureaux, locaux où est exercé un commerce de gros ou de détail, salles de spectacle, casernes, campings, prisons, établissements d'enseignement avec ou sans internat, hôpitaux, cliniques et autres établissements où des malades non contagieux sont hébergés et reçoivent des soins, bassins de natation, hôtels, restaurants, débits de boissons, salons de coiffure, des eaux de lessive à domicile, des eaux de lavage des cycles non pourvus de moteurs et des cyclomoteurs, des eaux de lavage de moins de dix véhicules à moteur et de leurs remorques par jour à l'exception des véhicules sur rail ainsi que, le cas échéant, des eaux de pluie ;
L'éblouissement est l'effet de conditions de vision dans lesquelles l'individu subit une réduction de l'aptitude à percevoir les objets, pouvant aller jusqu'à un aveuglement temporaire.
L'ébrasement ou ébrasure est la partie de biais dans l'épaisseur d'un mur d'une baie. L'ébrasement s'arrête aux montants du dormant de la porte ou la fenêtre lorsqu'elle existe et peut contenir les volets d'intérieur ou d'extérieur selon son côté. L'ébrasement a pour but de faciliter l'arrivée de la lumière pour des fenêtres, jours et soupiraux ou de simplifier le passage des personnes, des véhicules pour des portes et portails.
Mobilité visant à réduire l'utilisation individuelle de la voiture et à favoriser le recours aux modes de déplacement alternatifs (covoiturage, transports en commun, vélo, marche, etc.).
L'écolabel européen, institué par le Règlement (CEE) no 880/92 du Conseil du 23 mars 1992, vise à : « promouvoir la conception, la production, la commercialisation et l'utilisation de produits ayant une incidence moindre sur l'environnement pendant tout leur cycle de vie » et à « mieux informer les consommateurs des incidences qu'ont les produits sur l'environnement, sans pour autant compromettre la sécurité du produit ou des travailleurs, ou influer de manière significative sur les qualités qui rendent le produit propre à l'utilisation ». Il est basé sur une « approche globale », systémique, qui passe par une analyse du cycle de vie (ACV) du produit, de sa fabrication (dont choix des matières premières) à son élimination ou recyclage en passant par sa distribution et sa consommation et utilisation. Ainsi, chaque type de produit doit répondre à un cahier des charges précis qui prend en considération tout le cycle de vie du produit (matières premières, distribution, consommation et recyclage). À la demande des États membres, l'écolabel européen a exclu de son champ d'application : les produits agro-alimentaires, boissons et produits pharmaceutiques. source: wikipédia
L'éclairement (E) d'une surface correspond au rapport du flux lumineux par unité de surface. Il caractérise la quantité de lumière reçue par une surface, une paroi ou un objet. Il dépend de l'intensité de la source lumineuse, de la distance entre la source et la surface éclairée et de son inclinaison par rapport aux rayons lumineux. Il s'exprime en lux (lx) et vaut 1 lm/m².
Hyperthermie Lors de l'exposition à un champ « haute fréquence », la puissance absorbée par les tissus biologiques par unité de temps peut entraîner une accumulation d'énergie se traduisant par une augmentation de la température (hyperthermie) du corps entier ou localisée. Le débit d'absorption spécifique, dénommé DAS (ou SAR, Specific Absorption Rate) est la grandeur fondamentale associée à l'échauffement des tissus pour les fréquences supérieures à 100 kHz. Une exposition à un DAS de 4 W/kg pendant 30 minutes entraîne une élévation de température corporelle d'un degré Celsius. Ce phénomène a servi de base à la définition de la valeur limite de 0,08 W/kg pour l'ensemble du corps (Recommandation 1999/519/CE du conseil du 12 juillet 1999 relative à la limitation de l'exposition du public aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 GHz)). L'exposition accidentelle à de très fortes puissances peut entraîner des brûlures superficielles ou profondes. Effets dus aux courants de contact Les chocs électriques et les brûlures sont des effets indirects des champs électromagnétiques impliquant un contact entre une personne et des objets métalliques se trouvant dans le champ. Dans cette gamme de fréquence, les niveaux seuils de courants de contact qui produisent des effets allants de la perception tactile à un choc « électrique » ne varient pas de façon significative en fonction de la fréquence du champ. Le seuil de perception du courant est compris entre 25 et 40 mA et le seuil physiologique correspondant à un choc sévère ou une difficulté à respirer est compris entre 160 et 320 mA. Source : INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles), « Champs électromagnétiques – ED 4203 – Les effets des rayonnements non ionisants sur l'Homme », France, décembre 2010
L'air dans le bâtiment est plus chaud et par conséquent plus léger qu'à l'extérieur, de sorte qu'il tend à monter et à s'échapper par une ouverture haute, alors que l'air plus froid du dehors pénètre par les ouvertures basses pour le remplacer : c'est l'effet cheminée.
Désigne la contribution des planchers et de l'enveloppe du bâtiment à la rigidité et la résistance des constructions. Son calcul est très complexe, mais permet l'optimisation des moyens par la suppression de tout ou partie des contreventements en cas d'une solidarité entre les parois et planchers d'une part, et l'ossature d'autre part.
On dit qu'un bruit est masqué quand son niveau sonore est inférieur de 10 dB[A] au niveau sonore d'un autre bruit produit simultanément. Cela implique qu'un observateur, en présence de plusieurs bruits, entende uniquement un certain bruit lorsque le niveau sonore de celui-ci surpasse d'au moins 10 dB[A] le niveau sonore des autres sources. On dit qu'il masque les autres bruits.
La circulation horizontale de l'air suite aux différences de pression entre la façade exposée au vent (haute pression) et la façade protégée du vent (basse pression)
De ce flux lumineux, on peut déduire l'efficacité lumineuse en divisant le flux lumineux par la puissance électrique de la source (sans ballast). Elle s'exprime en lm/W et permet de comparer l'efficacité lumineuse des différentes lampes.
Effusivité thermique d'un matériau : elle représente la capacité du matériau à échanger de l'énergie thermique avec son environnement. L'effusivité caractérise la sensation de «chaud» (faible effusivité) ou de «froid» (grande effusivité) que donne le contact avec un matériau. Elle s'exprime en [ J.K-1.m-2.s-1/2] et est symbolisée par la lettre E.
Conduits souterrains destinés à l'écoulement des eaux usées déversées par les canalisations des bâtiments. La dimension et la forme des égouts du réseau collectif peuvent varier mais en général la section est ovoïde et la hauteur moyenne des nouveaux ouvrages placés en Région de Bruxelles-Capitale atteint 1,80 m. D'après l'année de leur construction, les profils des égouts diffèrent mais les plus communs sont les petits tuyaux circulaires en grès appelés "chapelles" et les égouts ovoïdes visitables (types employés depuis 1867 et généralisés depuis 1875). Ce type d'égout simple est relié à son tour à un égout soit identique, soit plus important ou encore à un collecteur.
L'électrosensibilité recouvre des symptômes qui sont attribuées par la personne qui en souffre à la proximité ou à l'usage d'équipements électriques et qui résultent en des degrés variables d'inconfort ou de mauvaise santé perçue. Dans certains cas, les personnes sont tellement affectées qu'elles s'isolent et sont amenées à cesser le travail et changer leur style de vie, alors que d'autres personnes rapportent des symptômes moins sévères qui entraînent un évitement de certaines sources de champs électromagnétiques. On parle également d'hypersensibilité à l'électricité, d'hypersensibilité électromagnétique ou d'intolérance idiopathique environnementale avec attribution aux champs électromagnétiques
Elément non-vivant au sein d'un écosystème ou d'un processus biologique; par exemple, l'eau, l'air, la terre, la température; ils surgissent par l'influence des composants physiques et chimiques de l'environnement.
Les éléments biotiques d'un écosystème sont la flore et la faune. Ils comprennent tous les organismes vivants, aussi bien les animaux, les plantes, les bactéries, etc., que leurs produits.
Composante d'un bâtiment formée par un ensemble de matériaux et produits, et identifiable comme élément constitutif. Notamment ; une dalle, un plancher, un mur extérieur, un mur intérieur, une fenêtre, un escalier, une cloison.
Eléments de construction massifs au sens de l'OPEB : un élément de construction est considéré comme massif si sa masse est d'au moins 100 kg/m², déterminée en partant de l'intérieur jusqu'à une lame d'air ou une couche à conductivité thermique inférieure à 0,20 W/(m.K)
EMAS (Eco-Management and Audit Scheme – Système de Management environnemental et d'Audit) Système défini par un règlement communautaire (CEE n° 1836/93 du Conseil du 29 juin 1993), qui permet aux entreprises de participer volontairement, d'évoluer et d'améliorer leurs performances environnementales.
L'émergence tonale se caractérise par la présence d'un son pur ou d'un bruit à caractère tonal. On parle d'émergence tonale lorsque le niveau sonore d'une bande de fréquences est plus important que le niveau des bandes de fréquences voisines.
L'émission de COV (exprimée en µg/m³ d'air) est le taux de composés organiques volatils émis dans l'air intérieur après mise en œuvre d'un matériau. Il est impératif de ne pas confondre cette notion avec la teneur en COV. C'est bien l'émission de COV qui détermine la quantité de composés chimiques libérée dans l'air intérieur.
Emissions de CO2 induites par l'extraction, la production, le transport, la mise en œuvre, et l'élimination des matériaux et composants du bâtiment. Le calcul de ces émissions peut être simple ou détaillé.
La superficie d'emprise au sol du bâtiment est mesurée sur base de la projection au sol du contour extérieur du volume construit, hors sol ainsi qu'en sous-sol. Par exemple, dans le cas d'un immeuble construit sur dalle de parking, le périmètre extérieur du volume enterré est projeté au niveau du sol du rez, ainsi que le contour du volume construit hors sol. L'emprise au sol est ensuite calculée en se basant sur le plus grand périmètre relevé à l'aide de la projection des volumes.
Action curative en aval, qui se focalise sur la pollution déjà créée, contrairement à la prévention ou à la réduction à la source.
(ou EER) Le taux de rendement énergétique mesure l'efficacité énergétique d'une installation de réfrigération dans certaines conditions. Il s'agit d'une vue instantanée assortie de certaines températures d'évaporation et de condensation. L'EER est la chaleur qui est soustraite à la pièce, divisée par l'énergie électrique qui est absorbée par le compresseur. En cas de free-chilling, l'énergie électrique absorbée n'est alors que l'énergie de la pompe. L'on parle aussi fréquemment de COPcool (Coefficient Of Performance in cooling). Cependant, la norme Eurovent utilise EER, COP étant généralement utilisé pour la prestation énergétique de la pompe à chaleur (machine frigorifique) en mode chauffage. L'on retrouve en outre dans certains documents de référence l'EER exprimé en Btu/h. Ce taux est 3,412 fois plus grand que l'EER classique, sans dimension, utilisé dans le présent document.
Energie finale : englobe la quantité d'énergie que devront fournir les différents systèmes de chauffage et de refroidissement pour garantir le confort thermique et les pertes liées au fonctionnement de ces différentes installations (rendement des installations). Elle représente donc la consommation d'énergie globale pour le chauffage et le refroidissement qui sera facturée à l'utilisateur. (Source : www.energieplus-lesite.be)
Energie provenant d'une source que l'extraction épuise (par exemple, combustibles fossiles).
L'énergie photovoltaïque (en abrégé énergie PV) est la conversion directe du rayonnement (solaire) en électricité à l'aide de cellules photovoltaïques.
Une énergie provenant de sources renouvelables ou non renouvelables qui n'a subi aucun processus de conversion ni de transformation (définition cf. Directive 2010/31/UE)
Une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d'épuration d'eaux usées et biogaz
L'Arrêté Royal du 13 février 2007, relatif aux engins de déplacement, reconnaît aux véhicules lents, appelés désormais « les engins de déplacement », un statut juridique. Ils seront classés en deux catégories d'usagers de la route déjà existantes. En fonction de la vitesse (qu'ils soient motorisés ou non), ils seront assimilés aux piétons ou aux cyclistes . Un engin de déplacement est : o Soit un « engin de déplacement non-motorisé », c'est à dire tout véhicule qui ne correspond pas à la définition d'un cycle, propulsé uniquement par la force musculaire du ou des occupants et non pourvu d'un moteur (par ex. : patins à roulette, trottinette, skateboard, monocycle, chaise roulante ...) ; o Soit un « engin de déplacement motorisé », c'est-à-dire tout véhicule à moteur à deux roues ou plus qui ne peut, par construction et par la seule puissance de son moteur, dépasser sur une route en palier la vitesse de 18 km/h. (ex. : trottinettes électriques, des chaises roulantes électriques ou scooters électriques pour personnes à mobilité réduite, etc.).
Le Système de Management Environnemental (EMS) est un système de certification basé sur la norme ISO de certification AS / NZS 14001:2004. Il aide les organisations à réduire au minimum les effets néfastes de leurs activités sur l'environnement, à répondre aux exigences environnementales légales et à améliorer en continu leur performance environnementale.
Les déclarations environnementales des produits ou Environmental Product Declaration (EPD) selon l'ISO 14025 apportent aux entreprises la preuve de leur engagement à fournir des informations environnementales pertinentes quant à leurs produits.
L'environnement physique d'un bâtiment comprend, outre les espaces non construits, également les parcelles et espaces avoisinants et les fonctions et équipements qui s'y trouvent. Bâtiments, espaces publics, équipements collectifs, voiries,cheminements, intérieurs d'ilot, maillage vert et bleu,… : le contexte bâti dans lequel s'inscrit un projet se compose d'une multitude d'espaces et éléments.
Procédés permettant la gestion des eaux usées grâce à des techniques extensives et intensives permettant de réduire l'emprise au sol de l'installation.
(ou EH) Est une unité de mesure permettant d'évaluer la capacité d'une technique d'épuration. Cette unité de mesure se base sur la quantité de pollution émise par personne et par jour.
Espace destiné aux activités diurnes ( Séjour, Salle à manger, Cuisine, …) ou aux activités nocturnes ( Chambres à coucher, etc…).
Les espaces verts englobent les jardins et domaines privés, les parcs et forêts publics, les espaces verts liés à l'infrastructure ferroviaire et aux routes, les friches, les zones agricoles, les zones récréatives et les cimetières.
Les espaces sonores sont constitués par l'organisation de la ville, par sa topographie, par l'articulation des bâtiments entre eux. Ceux-ci peuvent créer des espaces sonores ouverts ou fermés. Un espace acoustiquement ouvert est un espace où la propagation du bruit se fait en champ libre, c'est-à-dire sans rencontrer d'obstacle, comme dans une rue bâtie d'un seul côté (rue en L), dans un espace vert ou une avenue très large. Dans ce type d'espace, le niveau sonore diminue avec l'éloignement de la source. Dans un espace acoustiquement fermé, la propagation du bruit se fait en champ diffus, c'est-à-dire que le son rencontre des obstacles qui réfléchissent ou absorbent partiellement le bruit. Dans ce type d'espace, le niveau sonore ne dépend plus de la distance à la source, mais essentiellement de la puissance de la source et du coefficient d'absorption de l'obstacle. C'est le cas dans des rues étroites présentant deux fronts bâtis continus ou dans une cour intérieure cernée de bâtiments.
Espèce exotique qui a tendance à se propager ou à se répandre en grand nombre, de manière excessive ou menaçante pour la préservation de la diversité biologique. La liste des espèces invasives figure à l'annexe IV (Ordonnance relative à la conservation de la nature, 1er MARS 2012-
Désigne une espèce originaire de la région où elle se trouve depuis des décennies. (source : glossaire IBGE)
Espèce exotique qui a tendance à se propager ou à se répandre en grand nombre, de manière excessive ou menaçante pour la préservation de la diversité biologique. La liste des espèces invasives figure à l'annexe IV (Ordonnance relative à la conservation de la nature, 1er MARS 2012-
Cette stratégie est la plus importante d'entre toutes. Une mauvaise étanchéification peut ruiner les efforts acoustiques de toute une paroi. Une très grande attention est nécessaire afin de limiter les transmissions parasites en rebouchant les fissures, passages de gaines, joints et châssis. Il suffit de très peu. C'est simple : là où l'air passe, le bruit passe. Un bon isolement aux bruits aériens suppose nécessairement une bonne étanchéité à l'air, étanchéité qui ne doit pas s'opérer aux dépens d'une ventilation saine des espaces.
Étiquetage énergétique de l'appareil électrique : l'étiquetage énergétique d'un appareil électrique peut aller de A+++ à D. Cet étiquetage indique la classe d'efficacité énergétique de l'appareil
Ecolabel général européen, reconnu par tous les pays membres de l'Union, ainsi que la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein, crée par la Commission Européenne en 1992. La gestion et le contrôle incombent aux instances nationales compétentes des différents pays membres. Pour le Belgique, il s'agit du Service Public Fédéral Santé Publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, au sein duquel siège le comité « écolabel ». Ce label comprend des critères écologiques, qualitatifs, relatifs à la santé et à l'étiquetage. Il ne comprend pas de critères économiques ni sociaux. Il s'appuie sur une analyse complète de cycle de vie, du berceau à la tombe, mais ne prend pas en compte le transport entre le site de production et celui de la mise en œuvre. Il importe de noter que les critères écologiques sont définis de telle manière que 30% de tous les produits présents sur le marché européen puissent obtenir le label sans adaptation majeure. En raison des seuils d'exigence qui découlent de cette approche, l'écolabel européen constitue un premier pas encourageant, mais est moins exigeant que les autres écolabels couvrant des catégories de produits liés à la construction.
Dérégulation des processus et cycles écologiques suite à un apport excessif de substances nutritives, principalement azote et phosphore. Des dépôts de grandes quantités d'azote attaquent la vitalité des forêts, peuvent influencer négativement la qualité des cultures, font diminuer la biodiversité et contribuent à la pollution des eaux de surface et des eaux souterraines.
Evapotranspirée : se dit de l'eau qui est évaporée du sol et des étendues d'eau et transpirée par les végétaux.
L'exploitation d'un bâtiment est son utlisation dans sa fonction première.
Systèmes permettant d'évacuer la fumée et la chaleur en cas d'incendie (ouverture automatique). Des zones sans fumée sont alors créées, qui permettent une évacuation sécurisée des personnes présentes dans le bâtiment.
Selon la Directive Europénenne 2002/49, ce concept correspond à un agencement d'un immeuble tel qu'un delta de 20 dB(A) est prévu entre la façades la plus exposée au bruit et celle la moins exposée.
Pour un vecteur énergétique donné, l'énergie primaire non renouvelable divisée par l'énergie reçue de l'extérieur – l'énergie primaire non renouvelable étant celle nécessaire pour fournir une unité d'énergie reçue de l'extérieur compte tenu de l'énergie non renouvelable nécessaire à l'extraction, au traitement, au stockage, au transport, à la génération, à la transformation, à la distribution et à toute opération nécessaire pour acheminer l'énergie reçue de l'extérieur jusqu'au bâtiment qui va l'utiliser. (FP,NR peut être < 1 si de l'énergie renouvelable a été utilisée).
Facteur de performance saisonnier FPS ou SFP : valeur théorique de la performance annuelle d'une pompe à chaleur. Il est calculé sur base de COP instantanés à différentes températures.
En éclairage naturel, les exigences d'éclairement peuvent aussi se traduire en valeurs de facteur de lumière du jour. Ce facteur est le rapport de l'éclairement intérieur reçu en un point (généralement le plan de travail ou le niveau du sol) à l'éclairement extérieur simultané sur une surface horizontale en site parfaitement dégagé. Il s'exprime en %. Dans les conditions de ciel couvert (ciel normalisé par la Commission Internationale de l'Éclairage), les valeurs du facteur de lumière du jour sont indépendantes de l'orientation des baies vitrées, de la saison et de l'heure du jour. (Source www.energie.arch.ucl.ac.be)
Le facteur de maintenance est un facteur de réduction permettant de prendre en compte la diminution de l'éclairement réalisé dû à plusieurs phénomènes liés au vieillissement de l'installation et des locaux.
Facteur de température ? d'une paroi d'un local: détermine la différence entre la température intérieure de surface en un point quelconque de la surface intérieure et la température extérieure lorsque la différence de température entre l'ambiance intérieure et l'ambiance extérieure du local est égale à 1kelvin. Plus le facteur, plus le risque de condensation de surface et de moisissure est élevé. [sans unité]
On l'appelle aussi coefficient de transparence, c'est le pourcentage de lumière solaire transmise. Elle ne mesure pas l'énergie transmise (sous forme calorifique) mais uniquement le pourcentage de la lumière transmise. Source: wikipédia
Le facteur solaire d'une paroi ou d'un vitrage FS ou g : est la fraction de l'énergie solaire qui traverse la paroi ou le vitrage par rapport à l'énergie incidente. Cette valeur donne le niveau de protection que le vitrage peut offrir durant l'été, et le niveau de d' « absorption » d'énergie possible durant l'hiver. Le facteur g caractérise aussi la capacité d'une protection solaire à limiter les surchauffes. Plus le facteur solaire souhaité est faible plus la transmission lumineuse du vitrage sera faible [sans unité]. La combinaison de la valeur g de la protection solaire et du vitrage donne une valeur g combinée de cette combinaison vitrage + protection solaire.
Le facteur solaire d'une paroi ou d'un vitrage FS ou g : est la fraction de l'énergie solaire qui traverse la paroi ou le vitrage par rapport à l'énergie incidente. Cette valeur donne le niveau de protection que le vitrage peut offrir durant l'été, et le niveau de d' « absorption » d'énergie possible durant l'hiver. Le facteur g caractérise aussi la capacité d'une protection solaire à limiter les surchauffes. Plus le facteur solaire souhaité est faible plus la transmission lumineuse du vitrage sera faible [sans unité]. La combinaison de la valeur g de la protection solaire et du vitrage donne une valeur g combinée de cette combinaison vitrage + protection solaire.
Angle rentrant pratiqué le long de l'arête d'un profilé de châssis pour accueillir un vitrage. On distingue les feuillures ouvertes où le vitrage est retenu par un solin de mastic et les feuillures fermées où le vitrage est maintenu par des parcloses.
Element allongé constitutif d'un fil, d'une feuille de papier, du bois, etc. Source : Larousse
un biofilm est une communauté de micro-organismes (bactéries, champignons, algues, etc.) plus ou moins complexe, adhérant entre eux et à une surface, et marquée par la sécrétion d'une matrice adhésive et protectrice. Il se forme généralement dans l'eau ou en milieu aqueux. Lorsqu'ils se forment les biofilms permettent aux bactéries abritées dans ce milieu de proliférer et mieux résister aux sollicitations externes. Dans le cadre de la distribution d'eau, cela peut se révéler négatif pour la qualité de l'eau véhiculée (risque de contamination et de dégradation de la qualité de l'eau). On pense notamment dans les tuyaux d'eau chaude où l'on trouve des Legionella. On en trouve dans les biofilms de réseaux d'eau domestiques. Outre la nature de l'eau (acidité, minéralisation, teneur en matières organiques et nutriments), la température et le type de matériaux utilisés en plomberie jouent aussi un rôle important dans la formation des biofilms. En épuration des eaux usées, cette particularité sera encouragée, en multipliant la surface des supports potentiels, pour maximiser le rôle des bactéries dans la dépollution des eaux usées.
Filtre coalesceur : Filtre formé de lamelles inclinées qui favorise la flottaison des hydrocarbures. Après passage dans le filtre de bas en haut, les hydrocarbures vont former un film en surface.
Période à laquelle le bâtiment ne répond plus à ses fonctions premières et où la question est posée sur le devenir des matériaux, leur destruction ou leur réutilisation.
Fixation d'un revêtement en moindre épaisseur directement sur l'élément porteur du mur de façade ou sur une structure en bois ou en métal (aluminium) fixée préalablement sur le mur porteur. Dans ce cas-ci, la fixation se fait directement sur la structure. Dans le cas contraire, celle-ci présentera des éléments qui permettront d'accrocher le revêtement à la structure.
Il sagit de la capacité d'un espace à pouvoir s'adapter à l'évolution des besoins et des usages de ses occupants.
Le fluide frigorigène secondaire est le support qui permet de transporter le froid de la source à la machine frigorifique.
Les flux de matière, énergie, services, etc. échangés entre les processus élémentaires et avec des systèmes extérieurs.
Les flux échangés avec l'écosphère (matières premières, déchets remis dans l'environnement et émissions)
Le flux lumineux d'une source/lampe est la quantité de lumière rayonnée par celle-ci dans toutes les directions. Il s'exprime en lumen (lm). C'est la "puissance lumineuse" qu'une source émet.
Partie perpendiculaire au plan du vitrage de l'angle formé par la feuillure.
Le label FSC sur un produit en ou à base de bois constitue la garantie que celui-ci provient de forêts gérées de manières responsable et/ou contribue à la gestion responsable des forêts (par exemple par l'utilisation de fibres recyclées). Etablie en 1993, la certification FSC porte sur la zone forestière, ainsi que sur le contrôle des entreprises à chaque étape de la transformation et commercialisation du produit final certifié. Les critères d'évaluation sont sociaux, environnementaux et économiques, et portent sur les phases « matières premières », « processus de production » et « phase d'élimination ». Un contrôle externe est effectué par des organisations accréditées par Accreditation Services International (ASI). Début 2012, 18751 hectares de forêts belges sont certifiées FSC et 700 certificats ont été délivrées (avec 148 millions d'hectares et près de 22000 certifications au niveau mondial). La gestion incombe au Forest Stewardship Council, organisation internationale ayant son siège principal à Bonn en Allemagne, ayant pour mission la promotion d'une gestion écologiquement et socialement responsable et économiquement viable des forêts du monde. Les membres sont : des représentants de groupements écologistes et sociaux, du secteur et commerce du bois, de l'industrie du papier, de peuples indigènes et de groupements forestiers à travers le monde. L'assemblée générale compte environ 800 membres, répartis en trois chambres (écologie, social, environnement) dont chacune pèse pour un tiers des voix. Les décisions se prennent à la double majorité.
Le formaldéhyde, mieux connu sous le nom de formol lorsqu'il est dissout dans l'eau, est un composé organique très volatil (COV) appartenant à la famille des aldéhydes. De faible poids moléculaire, cette substance a comme propriété de devenir gazeuse à température ambiante et se retrouve actuellement fréquemment dans les environnements intérieurs. Le formaldéhyde a de très nombreuses sources (fumée de tabac, bougies, bâtonnets d'encens, cuisinières à gaz, poêles à pétrole, produits d'entretien, insecticides, produits cosmétiques, etc.). Il est également présent dans les certains produits de construction et de décoration comme par exemple les liants ou colles urée-formol, etc. Le formaldéhyde est un irritant pour les yeux, le nez et la gorge. Il a été classé en 2005 par l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) comme étant pour l'homme un cancérogène certain du nasopharynx et des fosses nasales. Certaines études épidémiologiques sur les effets suite à une exposition prolongée au formaldéhyde ont mis en avant les effets allergiques et l'impact sur l'appareil respiratoire (source : www.actu-environnement.com)
Le free chilling consiste à refroidir l'eau d'un circuit de refroidissement par échange direct avec une ambiance dont la température est inférieure à celle de l'eau (air extérieur, nappe phréatique, sol,...), sans faire usage d'une machine de froid.
... lire la suiteIl s'agit d'une technique de refroidissement passif, par laquelle de l'air frais ventile un local ou un bâtiment, en supplément de la ventilation hygiénique (avec ou sans support mécanique). De cette manière, de l'air frais supplémentaire est introduit dans le bâtiment et le sentiment de rafraichissement dû à la circulation de l'air est augmenté
La fréquence d'une onde électromagnétique est le nombre de crêtes d'onde qui passent un certain point par seconde. Une vibration par seconde équivaut à un hertz (Hz). Le nombre de cycles complets en une seconde indique la fréquence. Source : ELIA, Champs électriques, magnétiques, et liaisons à haute tension
Ces fréquences correspondent à des modes de vibration d'une paroi homogène. Les fréquences de résonance sont situées dans les basses fréquences et la fréquence critique est située à plus haute fréquence. Sa position exacte dans le domaine des fréquences dépend de la rigidité de la paroi (voir également plus bas, règles de calcul). Lorsque cette fréquence critique est rencontrée, il se produit une chute de l'isolation phonique de la paroi. Si cette chute se situe dans la zone sensible de l'oreille (fréquence de la parole par exemple), elle peut se révéler très gênante. Les fréquences de résonance dépendent de la nature du matériau et de la façon dont la paroi est fixée (conditions limites).
Les cloisons légères constituées de deux parois et d'un noyau en matériau isolant souple présentent une fréquence de résonance donnée par la relation : où d est la distance entre les 2 parois et m''1 et m''2 »2 leur masse. A cette fréquence de résonance se produit également une baisse du niveau d'isolation de la paroi. Une bonne conception de paroi (pour une maison ou un bâtiment) veillera à garantir que la fréquence masse-ressort-masse est en-dessous de 80Hz Pour un studio d'enregistrement, les contraintes acoustiques étant plus critiques, on visera une fréquence masse-ressort-masse en-dessous de 60Hz.
Document électronique servant à prouver au client final qu'une part ou une quantité déterminée d'énergie a été produite à partir de sources renouvelables. (voir Directive 2009/28/CE Article 2 Définition j et Article 15).
(ou GES) Gaz qui, pour certaines longueurs d'onde données du spectre énergétique, absorbe le rayonnement (rayonnement infrarouge) émis par la surface de la Terre et par les nuages. Le gaz considéré émet à son tour un rayonnement infrarouge à un niveau où la température est plus faible que la température de surface. L'effet net est la rétention locale d'une partie de l'énergie absorbée et une tendance au réchauffement de la surface de la Terre. La vapeur d'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), l'hémioxyde d'azote (N2O), le méthane (CH4) et l'ozone (O3) sont les principaux gaz à effet de serre qu'on trouve dans l'atmosphère terrestre. (source : GIEC - www.ipcc.ch)
Le gaz carbonique ou dioxyde de carbone résulte de la combinaison de l'oxygène avec des "carburants". Dans notre cas, ces carburants proviennent de notre alimentation et ils ont été produits par d'autres êtres vivants. Dans le cas d'un véhicule, il s'agit d'essence extraite du pétrole (qui est un liquide fossile, issu de déchets végétaux enfouis dans les sédiments de la Terre). Dans le cas d'une maison, il s'agit de mazout (tiré du pétrole), de gaz naturel, de charbon (tous deux également d'origine fossile) ou de bois. (http://www.energie-environnement.ch/)
Le gaz vert ou biométhane résulte de la purification accrue de biogaz pour atteindre un même degré de pureté (et de teneur en méthane) que le gaz naturel et peut donc, à ce titre, être injecté dans le réseau de gaz naturel.
La température de la Terre augmente régulièrement avec la profondeur : c'est le gradient géothermique. Il vaut en moyenne 3°C/100 m en Belgique. La géothermie est à la fois la récupération et l'utilisation de cette chaleur. Selon le niveau de température, on distingue différents types de géothermie, auxquels correspondent différents usages : A l'échelle du bâtiment, la géothermie est de type ‘très basse énergie' et permet une utilisation directe de la chaleur/fraîcheur du sol : des forages peu profonds (moins de 100 m) vont capter les calories contenues dans l'eau ou l'air du sol afin - Soit de rafraîchir les locaux sans l'aide de pompe à chaleur, on parle de slab cooling - Soit de chauffer / refroidir le bâtiment à l'aide de PAC. L'UNESCO l'a définie comme ceci: ? La géothermie est l'utilisation de la chaleur naturelle de la terre, en tant que source d'énergie locale, concurrentielle, durable et acceptable du point de vue écologique et social, pour produire de l'électricité et pour les applications directes de la chaleur. ?
manière alternative d'assurer l'épuration des eaux usées produites par un site. Cette démarche passe par l'utilisation de techniques dites ‘extensives' qui ont recours à un traitement naturel sans intervention mécanique, chimique ou énergétique ou avec une intervention limitée (éventuellement une pompe de relevage). Les techniques d'épuration extensives sont basées sur la transformation et l'assimilation des polluants domestiques par les chaînes alimentaires aquatiques dans des bassins étanches plantés. Ces techniques sont souvent regroupées sous le terme générique de « lagunage » qui désigne aussi bien l'ensemble des techniques que le procédé spécifique d'épuration.
En Belgique Région de Bruxelles Capitale, le système de gestion des déchets différencie : Les déchets dangereux (ou déchets de CLASSE 1) : danger spécifique pour l'homme et/ou l'environnement. Ces déchets peuvent être brûlés dans une usine d'incinération (avec valorisation énergétique) sauf les déchets contenant de l'amiante qui nécessitent un traitement spécifique (vitrification puis stockage comme déchets dangereux) ; Les déchets non dangereux (ou déchets de CLASSE 2) : non classifiés dans les catégories dangereux ou inertes. Les déchets inertes (ou déchets de CLASSE 3) : qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou biologique de manière susceptible à entraîner une pollution de l'environnement ou de nuire à la santé humaine. Ce principe de classement se base sur le système de classement exploité en Région Wallonne et en Flandre. En effet, une quantité non négligeable des déchets issus de la construction et produits en Région de Bruxelles Capitale son exportés en dehors de la capitale pour valorisation ou élimination. C'est par exemple le cas pour les déchets placés en décharge compte tenu du fait que la Région de Bruxelles Capitale ne dispose pas de ses propres zones de décharge.
La gestion différenciée des espaces verts (choix d'espèces végétales indigènes, désherbage restreint et sans pesticides, prairie fleurie, haie libre, …) permet de procurer à la faune sauvage des lieux d'accueil spontanés et de la nourriture, tout en favorisant l'harmonie avec les cycles naturels.
la gestion intégrée de l'eau a pour objectif de limiter le risque d'inondation et le risque de pollution en gérant les eaux de pluie au plus près de l'endroit où elles sont tombées. Cette gestion alternative se base sur les principes suivant : ralentir, stocker, infiltrer et piéger l'eau de pluie et limiter et traiter sa pollution. Les techniques alternatives ou compensatoires sont nombreuses (toitures stockantes, noues, chaussées à structures réservoirs,…) et peuvent être utilisées seules ou en combinaison.
La Gestion Technique de Bâtiment (GTB) est un système informatique généralement installé dans de grands bâtiments ou dans des installations industrielles afin de superviser l'ensemble des équipements qui y sont installés. L'intérêt de la GTB est aussi d'améliorer la performance énergétique du bâtiment en réalisant des économies d'énergies. source: wikipédia
Gestion techniques centralisée (GTC) : Système de pilotage des installations techniques d'un bâtiment basé sur des transferts d'information, permettant de centraliser les informations. Un système de visualisation peut également être ajouté à la GTC pour permettre un contrôle aisé des paramètres de fonctionnement de l'installation.
GWP (Global Warming Potential) indique la mesure dans laquelle un gaz à effet de serre peut contribuer au changement climatique. Il s'agit d'une mesure relative qui indique le Global Warming Potential (potentiel de réchauffement planétaire) comparativement à celui du dioxyde de carbone (CO2), et ce sur une période de temps déterminée et pour la même masse (p. ex. 1 kg). Un gaz à effet de serre avec un GWP de 280 (100 ans) réchauffera 280 fois plus l'atmosphère que la même masse de CO2 sur une période de 100 ans.
Petite gorge pratiquée au-dessous de la partie saillante du jet d'eau pour empêcher l'eau de pénétrer à l'intérieur.
Qualité de ce qui offre un espace suffisant à occuper; qualité de ce qui est habitable en raison des conditions favorables qu'on y rencontre.
Le milieu défini par des facteurs abiotiques et biotiques spécifiques où vit l'espèce à l'un des stades de son cycle biologique.
Sont reconnues comme des habitats particuliers : (source : Ref-B, thématique ‘Environnement humain') o Les habitats solidaires : le logement solidaire vise un environnement de vie et un projet de vie pour une ou plusieurs personnes (spécifiquement) dont au moins une est vulnérable socialement (vit dans la précarité) ou risque de le devenir. Les individus s'inscrivent de manière formelle ou informelle dans cette forme d'habitat parce qu'ils sont conscients d'avoir des intérêts communs, et ils bénéficient parfois d'un accompagnement ou d'une assistance sociale (spécifique ou générale). L'habitat solidaire se traduit concrètement par des habitats collectifs, soit un nombre autonome d'habitations solidaires occupées par plus de deux adultes n'ayant entre eux aucun autre lien que cette forme d'habitat, et où l'ensemble comprend un ou plusieurs espaces communs. L'habitat kangourou ou la maison de retraite médicalisée sont des formes de logement solidaire. o Les habitats collectifs tels que le cohousing, le logement collectif, l'habitation communautaire, le partage d'habitation ou l'habitat groupé. Pour plus d'informations : "Solidairwonen, studie over de mogelijkhedenvoor de erkenningen van groepswonenvoormensen in eenkwetsbarepositie", grootstedenbeleid, SUM Research, Habitat et Participation, Faculté universitaire Saint-Louis. “Cohousing.Van droomnaarrealiteit”, TruiMaes, Erika Schrauwenet Sigrid Van Leemput, mars 2011.
Zones terrestres ou aquatiques se distinguant par leurs caractéristiques géographiques, abiotiques et biotiques, qu'elles soient entièrement naturelles ou semi-naturelles.
Le handicap auditif : la perte auditive totale est rare, la plupart des déficients auditifs possèdent « des restes auditifs » pour lesquels les prothèses auditives apportent une réelle amplification. Selon les cas, ce handicap s'accompagne ou non, d'une difficulté à oraliser.
Le handicap mental ou intellectuel : c'est une difficulté à comprendre et une limitation dans la rapidité des fonctions mentales sur le plan de la compréhension, des connaissances et de la cognition.
Le handicap moteur recouvre l'ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes).
Le handicap visuel, qui concerne les personnes aveugles, mais aussi, dans la majorité des cas, les personnes malvoyantes.
Distance entre étage du nu supérieur de la dalle de plancher au nu inférieur de la dalle de plafond
L'homogénéité est le rapport entre le facteur en lumière du jour (ou niveau d'éclairement) minimum et le facteur en lumière du jour (ou niveau d'éclairement) moyen sur l'ensemble du local. Il s'exprime en pourcents (%).
L'effet du hot spot ou point chaud se réfère à des cellules photovoltaïques qui ne reçoivent aucun rayonnement lumineux ou en reçoivent moins que les autres cellules qui sont montées en série avec elles. Cette situation peut déboucher sur une surchauffe de ladite cellule et sa destruction. Des mesures thermographiques permettent de détecter ces points chauds.
(ou HQE) La Haute Qualité Environnementale est une démarche française qui vise à limiter à court et à long terme les impacts environnementaux d'une opération de construction ou de réhabilitation, tout en assurant aux occupants des conditions de vie saine et confortable. Les maîtres d'ouvrage disposent d'une meilleur contrôle de l'acte de bâtir en structurant leurs objectifs autour de quatorze cibles. (http://www.ecoresponsabilite.environnement.gouv.fr/)
Quantité d'eau présente dans l'air exprimée en grammes d'eau par kilogrammes d'air. Plus un air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'air avant d'atteindre sa limite de saturation. Une même valeur d'humidité absolue correspondra donc à des humidités relatives différentes selon la température de l'air. La relation entre température, humidité absolue et humidité relative est représentée dans le diagramme de Mollier.
L'humidité relative de l'air est le rapport (en %) entre la quantité d'eau contenue dans l'air à la température Ta et la quantité maximale d'eau qu'elle pourrait contenir à la même température. L'humidité relative (%HR) est l'image de la capacité de l'air à encore absorber de l'eau et donc de son pouvoir « asséchant ». Plus l'humidité relative de l'air est basse, plus l'humidité produite par le corps est absorbée par l'air. Plus l'humidité relative de l'air est élevée, moins la transpiration peu évacuer la chaleur du corps. L'extrême de ces 2 situations peut devenir inconfortable.
Technique de séparation par hydrocyclone permettant de trier à la source les matières solides des liquides. L'hydrocyclonage est une technique de séparation centrifuge statique disposant de deux sorties : la surverse par où sortent les particules fines et le liquide, la sousverse par où sortent les particules grossières et une petite fraction de liquide. Appliquée en épuration des eaux usées, la technique permet de séparer les matières fécales (dont le papier toilette) de l'eau. Par un effet de tension superficielle, l'eau suit la courbure du séparateur, tandis que les matières tombent au centre dans un bac à (pré)compostage.
Les impacts environnementaux désignent l'ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l'environnement (négatives ou positives) engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception à sa "fin de vie".
Elément supérieur vitré, généralement étroit, du châssis qui peut être un ouvrant ou non.
Les indicateurs d'impact environnemental définis par le CEN TC 350 doivent obligatoirement être intégrés dans une analyse du cycle de vie des matériaux et produits. Ils seront à l'avenir également exigés pour la réalisation de déclarations environnementales de type III (EPD).
Les indicateurs d'impact supplémentaires définis par le CEN TC 350, en complément aux indicateurs CEN. Leur utilisation n'est pas obligatoire à ce stade. Ils sont néanmoins hautement pertinents, et un fabricant ou consultant peut choisir de les intégrer dans l'analyse du cycle de vie qu'il réalise.
Les catégories d'impact sont multiples. On peut en ressortir deux types qui jouent à deux niveaux. ? Les catégories orientées dommages : - l'épuisement des ressources, - l'impact sur la santé humaine, - les impacts écologiques. ? Les catégories orientées problèmes: - changements climatiques / réchauffement climatique, - destruction de l'ozone stratosphérique, - acidification, - eutrophisation, - formation d'agents photo-oxydants (smog), - atteinte des ressources abiotiques, - atteinte des ressources biotiques, - utilisation des terres, - impact éco-toxicologique, - impact toxicologique (chez l'humain).
L'indicateur de surchauffe, exprimé en Kh (kelvin-heure). Cet indicateur représente les gains solaires non utilisables, ou en particulier les gains solaires non emmagasinés dans la construction. Plus ce chiffre est élevé, plus le risque d'inconfort dû à la surchauffe augmente.
Indicateur de la génération de mobilité d'un projet par ses visiteurs et ses utilisateurs fixes.
Indicateur du besoin de facilités destinées aux vélos et au stationnement des voitures généré par les visiteurs et les utilisateurs fixes.
La soixantaine de paramètres qui déterminent la potabilité de l'eau, dont les plus importants parmi ceux analysés pour garantir la qualité de l'eau de distribution en Europe : o Paramètres microbiologiques [nombre/100 ml] : Escherichia coli (E. Coli), Entérocoques, teneurs en colonies à 22°C,… o Paramètres chimiques [?g/l] : • Métaux lourds : arsenic, plomb, cadmium, chrome, cuivre, mercure, nickel, sélénium, zinc, fer, manganèse, aluminium,… • Pesticides • Hydrocarbures • Fluorures • Cyanures • Nitrates et nitrites • chlorures o Paramètres indicateurs de qualité : • couleur, odeur, saveur, turbidité,… • conductivité • radioactivité • ammonium • sodium • sulfates • carbone organique total = nutriment pour les microorganismes • etc. o Autres paramètres à contrôler : légionelles (legionella), cyanobactéries (source de toxines), tec.
o Acidité de l'eau [pH] : permet de choisir des équipements, des canalisations suffisamment résistantes ; o Dureté de l'eau [°fH – degré français] : permet d'identifier le risque d'entartrage des équipements ; o Oxydabilité exprimée par : • Les Matières en suspension (MES) [mg/l] : indique le poids sec de matière recueillie. Elle représente la pollution primaire ou pollution physique : la turbidité de l'eau. • La Demande Biochimique en Oxygène (DBO) et la Demande Chimique en Oxygène (DCO) [mgO2/l] : indiquent toutes deux le degré de pollution de l'eau par des matières organiques. La première fait référence à la quantité de ces matières organiques qui sont biodégradables, c'est-à-dire dégradées par des microorganismes, tandis que la seconde prend en compte la quantité de matière organique qui est oxydable, c'est-à-dire dégradée suite à une réaction avec l'oxygène présent dans l'eau. Elles représentent la pollution secondaire ou pollution organique. o Qualité bactériologique [à 22°C] : teneur en bactéries sous formes de colonies [UFC/100ml]. o Conductivité [µS/cm] exprime la minéralisation de l'eau en fonction des concentrations en minéraux [mg/l] : teneur en calcium, en sodium, en potassium, en haloïdes (chlorure),… Une eau douce aura généralement une conductivité basse et une eau dite dure affichera une conductivité élevée. o L'indice de coloration de l'eau pour le rinçage des toilettes. o Etc.
L'indice d'affaiblissement acoustique est égale à la résistance de 1m² d'un élément de construction contre le passage du bruit
Les sources de bruit étant variées, il existe différents indices pour définir les propriétés d'isolant acoustique d'un matériau: • l'indice Rw+C correspond à l'atténuation acoustique de sons à prédominance de hautes et moyennes fréquences (jeux d'enfants, trafic routier rapide…); • l'indice Rw+Ctr correspond à l'atténuation acoustique de sons à prédominance de basses et moyennes fréquences qui caractérisent les nuisances sonores les plus courantes en milieu urbain (trafic routier lent, bruit de discothèque…); Plus l'indice est élevé, plus le matériau est isolant du point de vue acoustique.
On parle de couleur de l'eau réelle (ou couleur vraie) et de couleur apparente de l'eau : o unité de couleur apparente [uca]. Cette mesure est influencée par les matières en suspension présentes dans l'échantillon. Elle est mesurée sur l'échantillon original qui n'a subi aucune filtration ou centrifugation ; o unité de couleur vraie, ou couleur réelle, [ucv]. La couleur vraie est obtenue après la filtration de l'échantillon sur filtre cellulosique. La couleur apparente et la couleur vraie sont analysés par des méthodes colorimétriques à l'aide d'un spectrophotomètre UV Visible.
(ou IRC) C'est la capacité d'une lampe à restituer correctement les couleurs présentes dans l'environnement (parois du local, objets, personnes, affiches, ...). L'IRC est compris entre 0 et 100, 100 étant l'IRC de la lumière naturelle qui restitue toutes les nuances de couleur et 0 étant l'absence de couleur reconnaissable. Une différence de 5 points sera perceptible pour l'œil humain. (Source www.energie.arch.ucl.ac.be)
L'indice de rendu de couleur d'un vitrage (RA) caractérise la modification de la couleur par la vue à travers le vitrage. Un vitrage avec un RA de 100% ne modifie pas les couleurs.
C'est la capacité d'une lampe à restituer correctement les couleurs présentes dans l'environnement (parois du local, objets, personnes, affiches, ...). L'IRC est compris entre 0 et 100, 100 étant l'IRC de la lumière naturelle qui restitue toutes les nuances de couleur et 0 étant l'absence de couleur reconnaissable. Une différence de 5 points sera perceptible pour l'œil humain. (Source www.energie.arch.ucl.ac.be).
L'indice PMV (Predicted Mean Vote), décrit par la norme ISO 7730, est une estimation de la valeur moyenne des votes de sensations thermiques donnés par un groupe important de personnes « normales » exposées à la même ambiance thermique, sur base de l'échelle de sensations thermiques.
L'indice PPD (Predicted Percentage of Dissatisfied), décrit par la norme ISO 7730, prédit le pourcentage de personnes insatisfaites car trouvant l'ambiance thermique trop chaude ou trop froide, sur base de l'échelle de sensations thermiques.
L'indice unifié de l'éblouissement direct (UGR) est un indice unifié au niveau international pour l'évaluation de l'éblouissement en fonction de la disposition des appareils d'éclairage, des caractéristiques du local (dimensions, réflexions) et du point d'observations des occupants.
Îlot de chaleur : phénomène qui se manifeste par une température plus élevée dans les (grandes) villes que dans les zones voisines de ces villes. Les causes principales de ce phénomène sont les suivantes : - présence d'une grande quantité de matériaux qui absorbent la chaleur, - pertes thermiques dues à l'évaporation de l'eau nettement inférieures à celles des zones vertes et - production de chaleur découlant de sources humaines telles que le refroidissement, la circulation automobile, etc.
Indicateur représentant le niveau annuel moyen sur 24h évalué à partir des niveaux moyens de journée (07h00-19h00), de soirée (19h00-23h00) et de nuit (23h00-07h00). Dans le calcul du « Lden », les niveaux moyens de soirée (Levening) et de nuit (Lnight) sont augmentés respectivement d'une pénalité 5 et 10 dB(A) par rapport au niveau de jour (Lday). Cet indicateur de bruit est associé à la gêne acoustique globale liée à une exposition au bruit de longue durée et tient compte du fait que le bruit subi en soirée et durant la nuit est ressenti comme plus gênant. Il est utilisé pour l'établissement de cartes de bruit stratégiques (bruit multimodal notamment).
Indice d'affaiblissement acoustique d'une paroi (R) : La capacité d'un matériau à empêcher la transmission des sons aériens est évaluée par son indice d'affaiblissement acoustique appelé R (dB). Celui-ci est déterminé en laboratoire et correspond à la différence entre les niveaux de pression acoustique régnant dans les locaux d'émission et de réception à laquelle un facteur de correction est ajouté pour tenir compte de la surface de l'échantillon de matériau et de la réverbération de la salle.
L'indice de vitrage est le rapport de la surface d'ouverture - moins l'épaisseur des menuiseries - à la surface de la pièce.
L'inertie hydrique se définit comme étant la capacité d'un matériau à absorber l'humidité et à amortir la variation de l'humidité relative de l'air ambiant. (https://www.polytech.univ-savoie.fr/) Certains matériaux dits hygroscopiques, comme le bois et les matériaux dérivés du bois, mais aussi le plâtre, les enduits de type chaux-chanvre, la terre crue, permettent de réguler naturellement l'humidité ambiante intérieure dans le bâtiment en captant l'humidité en excès pour la restituer plus tard, atténuant ainsi les effets désagréables d'ambiances trop sèches.
Inertie thermique : L'inertie thermique peut être définie comme la capacité d'un matériau à accumuler de la chaleur ou de la fraicheur, puis à la restituer. Elle est évaluée à l'aide des deux paramètres suivants : où : L'inertie permet donc d'écrêter, d'aplanir les pics de température de jour, comme de nuit. L'inertie thermique d'une paroi sera surtout déterminée par les propriétés des couches superficielles. Ces couches offriront une inertie élevée si les matériaux qui les composent ont : S'agissant d'un comportement dynamique, l'effet d'inertie thermique est donc difficilement quantifiable. Ici, tout comme dans le cadre de la PEB, l'inertie thermique est définie comme la capacité de stockage de la chaleur.
Un sol n'est considéré comme « infiltrable » que si toutes les conditions suivantes sont respectées : -sol perméable (conductivité hydraulique> 20 mm/h) ; -revêtement superficiel perméable (gazon, plantation ou matériaux poreux, infiltrant, … de capacité d'infiltration > 20 mm/h) ; -terrain en dehors des zones de captage d'eau et de protection (Natura 2000) ; -nappe phréatique profonde (au moins 1m, et mieux 2 m, entre le fond de l'ouvrage et le plafond de la nappe). (fiche)
Les infiltrations d'air sont liées à des problèmes d'étanchéités de l'enveloppe qui apportent un certain renouvellement de l'air du bâtiment, cette ventilation n'est pas contrôlable L'air se déplace des zones de haute pression vers les zones de basse pression, tout comme la chaleur se déplace des zones à température plus élevée vers les zones à température plus faible. Dans un bâtiment, deux causes peuvent être à l'origine d'une différence de pression entre l'extérieur et l'intérieur : Le vent exerce une pression sur les façades exposées et une dépression sur les façades opposées Le chauffage dilate l'air ambiant à l'intérieur du bâtiment et crée ainsi une surpression par rapport à l'extérieur Le transport de l'air au travers de l'enveloppe du bâtiment se réalise de 3 manières ci-dessous : • L'air passe au travers des matériaux poreux dont les pores sont en liaison les uns avec les autres et relient l'intérieur du bâtiment à l'extérieur via des chemins tortueux. • L'air passe à travers les défauts de construction (joints de maçonnerie mal fermés, joints d'étanchéité entre la maçonnerie et les châssis défectueux, etc.). Ce transport d'air est, en général, plus important que celui au travers des matériaux même. • L'air passe par les fuites des châssis de portes et de fenêtres (entre l'ouvrant et le dormant). Ce transport d'air est, en général, également important même dans le cas de châssis fermant bien. Source : Energie +
Ces composés sont utilisés pour augmenter la durabilité naturelle des bois, en dose plus ou moins forte selon l'essence de bois et les risques identifiés. Parmi les insecticides utilisés dans le traitement du bois, nous pouvons citer le lundane, repris dans les POP (polluants organiques persistants). Il peut aussi se retrouver dans le cuir, les tissus en coton et la laine. Son usage est de facto interdit en Belgique sans autre précision (les producteurs n'ont pas fait de demande d'autorisation biocide et le secteur a procédé à l'arrêt volontaire de la commercialisation des produits à base de lindane). D'autres insecticides moins toxiques existent comme les pyréthrinoïdes. Les produits de traitement du bois peuvent être limités par un choix d'essence adéquat. Parmi les fongicides, nous pouvons citer le pentachlorophénol (PCP). Depuis une vingtaine d'années, le droit européen interdit l'utilisation de bois traités au PCP à l'intérieur d'immeubles. Les mobiliers, par exemple, mis sur le marché européen ne peuvent donc plus en contenir, mais de vielles boiseries peuvent en conserver des traces. Il est en général remplacé par des produits comme le quinoléique, le Borax (borate de sodium).
Certaines activités ou équipements peuvent avoir un impact sur l'environnement et présenter des inconvénients ou des risques pour le voisinage (et notamment au niveau acoustique). Suivant leur nature et l'importance du danger ou des perturbations qu'elles représentent, elles sont alors répertoriées sur une liste officielle reprenant l'ensemble des installations dites classées. Il s'agit par exemple d'un atelier de carrosserie ou encore d'installation de ventilation (suivant le débit). Pour placer, entretenir et utiliser ces installations, un permis d'environnement est nécessaire. Celui-ci définit un ensemble de conditions à respecter, notamment pour minimiser leur nuisance acoustique. Ces installations doivent en outre respecter des législations bien spécifiques.
L'installation comprend les dispositifs de collecte des eaux pluviales, d'acheminement vers un réservoir de stockage (la citerne de récupération d'eau de pluie) dimensionné en fonction de la quantité d'eau nécessaire. Ces eaux seront dirigées vers diverses applications, soit par force gravitaire, soit par une pompe manuelle et/ou une pompe mécanique. L'installation comprend donc aussi des équipements liés au stockage dans la citerne (filtre, trop-plein, aérateur, etc.), mais aussi à la redistribution (pompes, filtre, réseau, etc.). L'installation doit être conçue pour assurer que la qualité de l'eau de pluie récoltée soit maintenue, voire améliorée, avant son utilisation.
L'intensité lumineuse est le flux lumineux émis dans une direction. Elle s'exprime en candela (cd) : 1cd = 1lm/stéradian.
Champ électrique Dans un champ électrique, une force s'exerce sur des charges électriques (par exemple les électrons d'un atome dans notre corps). En courant alternatif, le sens du champ électrique varie à la même fréquence (par exemple, avec le courant 50 Hz qui parcourt nos réseaux, le champ électrique change de sens 100 fois par seconde). Dans un matériau bon conducteur comme l'est le corps humain, le champ électrique entraîne le déplacement de charges que le champ soit continu (jusqu'à ce que les charges équilibrent le champ électrique) ou variable. C'est le courant de conduction. Dans un matériau isolant, le champ électrique alternatif crée des dipôles (molécule qui possède un côté chargé positivement et un côté chargé négativement – des dipôles existent naturellement dans les tissus, la molécule d'eau est un dipôle) par polarisation des molécules ou réoriente les dipôles existants. C'est le courant de déplacement. C'est ce type de courant qui est à l'origine du chauffage des aliments dans un four à micro-ondes. Le courant de déplacement n'existe que si le champ est variable. ? Champ magnétique Le passage d'un courant continu dans un fil conducteur crée autour de celui-ci un champ magnétique faible et continu. Ce champ continu n'induit pas de courant. Par contre, un champ magnétique variable apparaît autour d'un fil conducteur parcouru par du courant alternatif et crée une force électromotrice à l'origine d'un champ électrique. Ce dernier génère alors la circulation d'un courant dans un matériau conducteur (par exemple le corps humain): c'est le courant induit (loi de Faraday). ? Influence sur le corps humain Le corps humain est un bon conducteur de l'électricité. Un champ électrique externe variable provoque principalement la migration des charges à la surface du corps car il ne le pénètre que très partiellement. Il en résulte donc des courants sur la surface du corps et un courant résiduel à l'intérieur du corps. Un champ d'induction magnétique externe variable induit des boucles de courant dans le corps à la même fréquence que celle du champ ambiant (par exemple de manière sinusoïdale avec une fréquence de 50 Hz comme le réseau d'énergie électrique).
Elément assurant l'espace entre les vitres d'un vitrage double ou triple.
Utilisation de plusieurs modes de transport au cours d'un même déplacement (marche, vélo, bus, tram, train,...)
Famille de normes de systèmes de management environnemental. Elle donne des outils pratiques aux entreprises et organisations qui souhaitent identifier et maîtriser leur impact sur l'environnement, et constamment améliorer leur performance environnementale. Les normes ISO 14001:2004 et ISO 14004:2004 se concentrent sur les systèmes de management environnemental. Les autres normes de la famille traitent d'aspects spécifiques, notamment l'analyse du cycle de vie, la communication et l'audit. (source : http://www.iso.org)
La norme ISO 14001 définit un cadre pour la gestion de l'environnement, sans y attacher d'exigences minimales. Y est demandé un engagement par rapport à l'amélioration continue et au fonctionnement de l'entreprise. Le label, établi en 1996 et géré par l'International Organisation for Standardisation (ISO), organisme établi en Suisse, est attribué aux entreprises et non à leurs produits. La vérification se fait par un organisme d'audit accrédité. Il n'y pas d'exigences sociales, économiques, qualité, santé ou de communication. En termes d'écologie, il est demandé à l'entreprise de passer par sept étapes, établissant le cadre dans lequel celle-ci doit œuvrer, sans imposition d'exigences minimales à atteindre.
La norme ISO 14021 indique les bonnes pratiques à suivre en matière d'autodéclaration. Elle vise à sincériser l'ensemble des déclarations environnementales, qui portent souvent sur une seule caractéristique ou une seule étape du cycle de vie du produit, exagérant parfois ses caractéristiques environnementales. (http://www2.ademe.fr/)
Environmental management -- Life cycle assessment -- Principles and framework. Norme spécifiant les principes et le cadre applicables à la réalisation d'une analyse du cycle de vie comprenant: la définition des objectifs et du domaine d'application ACV, la phase d'inventaire du cycle de vie, la phase d'évaluation de l'impact du cycle de vie, la phase d'interprétation du cycle de vie, la communication et la revue critique de l'analyse du cycle de vie, les limitations de l'analyse du cycle de vie, la relation entre les phases de l'analyse du cycle de vie et les conditions d'utilisation des choix de valeurs et des éléments facultatifs. Elle traite des études d'analyse du cycle de vie et des études d'inventaire du cycle de vie. Elle ne décrit pas en détail la technique de l'analyse du cycle de vie, ni les méthodologies spécifiques de chacune de ses phases. (source : http://www.iso.org)
Environmental management -- Life cycle assessment -- Requirements and guidelines. Norme qui spécifie les exigences et fournit les lignes directrices pour la réalisation d'analyses du cycle de vie (ACV) comprenant: la définition des objectifs et du champ de l'étude, la phase d' inventaire du cycle de vie, la phase d'évaluation de l'impact du cycle de vie, la phase d'interprétation du cycle de vie, la communication et la revue critique de l'analyse du cycle de vie, les limitations de l'analyse du cycle de vie, la relation entre les phases de l'analyse du cycle de vie et les conditions d'utilisation des choix de valeur et des éléments facultatifs. Elle traite des études d'analyse du cycle de vie et des études d'inventaire du cycle de vie. (source : http://www.iso.org)
isolation aux bruits aériens des façades (en fonction du bruit extérieur et notamment routier) Le principe est identique à l'isolation aux bruits aériens des parois à l'intérieur d'un immeuble sauf que le bruit n'est pas généré dans un local mais à l'extérieur, à 2m de la façade. L'indicateur unique se note DAtr,w (dB) ;
Capacité à ne pas transmettre les ondes acoustiques. L'indicateur unique DnT,w (dB) est calculé sur base du spectre de l'isolement acoustique standardisé mesuré in situ. Plus l'indice est élevé, meilleure est la paroi;
Elle se focalise sur les nuisances sonores directement liées aux impacts (ex. : bruit de pas sur un plancher). L'indicateur unique L'nT,w (dB) est obtenu à partir du spectre de niveau de réception normalisé L'nT mesuré in situ avec une machine à chocs. Plus le niveau est faible, mieux c'est.
Traverse inférieure de l'ouvrant destinée à rejeter les eaux de pluie vers l'extérieur.
KiloWattthermique kWth: mesure de la puissance thermique d'une installation de cogénération.
KiloWattelectrique kWel: mesure de la puissance électrique d'une installation de cogénération.
Le Label Eurovent (de A à G) est un label énergétique pour les machines frigorifiques attribué sur la base de l'EER et du système de refroidissement.
Il n'existait jusqu'à présent que peu de réglementations relatives aux émissions des matériaux de construction. Des procédures d'essai européennes sont actuellement élaborées dans le cadre du CEN TC351. Par conséquent, davantage d'informations détaillées sur les émissions des matériaux de construction seront disponibles dans le futur. Il faudra encore plusieurs années avant que ces normes ne soient terminées. Toutefois, il existe déjà une série d'initiatives volontaires comme les labels faibles émissions, qui promeuvent déjà maintenant les produits à faibles émissions. Ces labels divergent fortement en ce qui concerne leur structure mais aussi en ce qui concerne les produits qui peuvent recevoir un label, les méthodes d'essai et les exigences posées. Ils ont toutefois en commun le fait de fixer les émissions de matériaux et le fait de poser des exigences. Citons notamment: - le EC1 de l'EMICODE (pour les colles) - la classe d'émissions M1 du système de classification finlandais (autres classes : M2 et M3 – uniquement M1 est valorisé ici) - le label Greenguard Dans le cadre du projet HEMICPD (http://www.wtcb.be/go/hemicpd), le CSTC a d'ailleurs élaboré dans le courant de 2007 un aperçu des méthodes d'essai existantes, des labels et des protocoles d'essai pertinents dans le contexte des émissions des matériaux de construction. Sur base de cela, les initiatives dont il convient de tenir compte pour l'évaluation de ce thème peuvent éventuellement être sélectionnées
Voir : Indicateur pondéré Ld(ay)e(vening)n(ight)
(ou LCC) Méthodologie d'identification des coûts et profits financiers d'un produit ou d'un service, permettant de comparer mutuellement les coûts d'investissement, de gestion, d'entretien et de fin de vie (démantèlement, déconstruction, démolition). Est couramment réalisé pour deux périodes, une plus courte (de 20 ou 30 ans) et une plus longue (de 50 ou 60 ans), afin d'évaluer les effets à moyen et long terme.
Logement conçu pour accuellir simultanément des ménages jeunes et âgés afin de développer des solidarités inter-générationelles sur le plan de l'entraide et de la coopération.
Plus la masse augmente, plus l'isolement (indice d'affaiblissement acoustique) d'une paroi est important. Si la masse double, l'isolement augmente de 4dB. Référence pratique : R = 40 dB pour m = 100 kg/m² donc R = 44 dB pour m = 200 kg/m² (exemple : voile en béton armé de 8 cm) Cette relation permet d'avoir une rapide idée de l'isolation d'une paroi. Cependant, il faut éviter de se baser uniquement sur cette la loi en raison de la fréquence critique. Evolution de l'indice d'affaiblissement acoustique d'une paroi en fonction de la fréquence. On distingue différentes zones dont la zone de la « loi de masse » (zone C) et le puits de la fréquence critique (zone D). La zone C est souvent comprise entre 100 Hz et 3000 Hz
La longueur d'onde d'un son est obtenue en divisant la vitesse du son dans l'air (340m/s) par la fréquence du son (en Hertz). Un son aigu aura une longueur d'onde plus petite qu'un son grave. C'est ce qui explique qu'un problème d'étanchéité dans une paroi (sous forme d'une fuite de petite dimension) laissera plus facilement passer les sons aigus que graves.
(ou LELs) Pour le Ref-B, des ampoules dont le rendement lumineux est d'au moins 40lm/W.
Niveau de bruit spécifique à un équipement technique soumis à évaluation, exprimé en dB. Elle est renseignée par le fabricant, à l'aide d'une fiche technique.
La luminance (L) d'une source est le rapport entre l'intensité lumineuse émise dans une direction et la surface apparente de la source lumineuse dans la direction considérée. La luminance s'exprime en candela par m² (cd/m²). Elle traduit la sensation visuelle de luminosité créée par une source lumineuse principale (le soleil, le ciel..) ou par une source de lumière secondaire (toute surface éclairée)
Unité d'expression du niveau d'éclairement. Un lux est l'éclairement d'une surface qui reçoit, d'une manière uniformément répartie, un flux lumineux d'un lumen par m²
Le Maillage bleu est un programme mis en œuvre depuis 1999, qui vise plusieurs objectifs : séparer les eaux usées des eaux propres afin de limiter l'apport d'eau aux stations d'épuration, restaurer certains éléments du réseau hydrographique de la Région, réaménager des tronçons de rivières, des étangs et des zones humides pour leur rendre toute leur valeur biologique, et leur faire éventuellement bénéficier de mesures spéciales de protection, et assurer la fonction paysagère et récréative de ces sites.
Programme d'aménagement du territoire fondé sur la protection et la création des espaces verts et l'établissement de liens physiques entre eux, qui vise, outre la préservation du patrimoine naturel et l'accroissement de la biodiversité, à rééquilibrer les disparités régionales au niveau de la verdurisation et de la répartition des espaces verts publics, à améliorer les qualités paysagères et à promouvoir la mobilité douce.
Le maître d'ouvrage est la personne, morale ou physique, publique ou privée, propriétaire ou affectataire d'un patrimoine immobilier. Il doit assurer la bonne gestion à la fois prospective et curative de son patrimoine. Il effectue la programmation des opérations nouvelles pour lesquelles il doit raisonner en coût global sur la durée de vie du patrimoine. Il peut confier la conduite d'opération à un prestataire. (http://www.ecoresponsabilite.environnement.gouv.fr/)
Masse-ressort-masse – principe : Déphaser les ondes Le spectre des ondes sonores comporte toute une série de fréquences et de longueurs d'ondes différentes. Chaque matériau, par ses propriétés physiques et sa masse, absorbe ces ondes de façon sélective La création d'un complexe de couches hétérogènes est donc particulièrement efficace dans le captage de la globalité des phases du son. Il s'agit de varier l'épaisseur et la densité volumique des matériaux employés dans l'élément d'isolation acoustique. C'est le principe Masse/Ressort/Masse. Il importe ici de respecter l'ordre de disposition des matériaux. Placer le ressort avant la masse n'aura pas du tout le même effet acoustique et réduira de beaucoup l'efficacité de la paroi.
Masse volumique ou densité (?) : exprimée en kg/m³, elle représente le rapport de la masse d'un matériau à son volume.
Matériau qui absorbe l'eau d'un air ambiant humide (%HR élevé) : son taux d'humidité augmente.
Issues de l'élevage d'animaux. Dans le cas des isolants thermiques, on retrouve sous cette dénomination les poils de mammifères et les plumes et duvets d'oiseaux. Il s'agit dans ce cas précis de co-produits d'activités agro-alimentaire.
Un minéral est une substance normalement inorganique, plus rarement organique, formée naturellement ou synthétisée artificiellement, définie par sa composition chimique et l'agencement de ses atomes selon une périodicité et une symétrie précises qui se reflètent dans le groupe d'espace et dans le système cristallin du minéral. Les minéraux sont généralement solides dans les conditions normales de température et de pression et s'associent pour former les roches constituant la croûte terrestre.
Utilisent des composés chimiques de base issus du pétrol pour fabriquer d'autres composés synthétiques qui peuvent exister ou non dans la nature. dans le dernier cas, ces composés sont dits artificiels. Ces fabrications sont, en général, basées sur des réactions chimiques appropriées en présence ou non d'un catalyseur.
Les matières premières renouvelables sont des matières premières (presque) inépuisables dont le stock peut se reconstituer sur une période courte : il faut que ce stock puisse en tout cas se renouveler aussi vite qu'il est consommé. C'est par exemple le cas du coton, du riz, du blé, du chanvre… qui sont consommés en grande quantité de par le monde mais qui sont toujours disponibles puisqu'on en cultive au moins autant qu'on en consomme. (http://www.lavenir.net/)
Outre les matières issues sous leur première forme de cultures (ex. le chanvre, le lin) ou plantations (ex. le bois, le liège), cette catégorie de produits comprend également les matières premières recyclées originellement issues d'une culture ou d'une plantation (ex. le papier recyclé, le textile recyclé), ainsi que les sous-produits d'activités de production appelant une matière première végétale (ex. les déchets d'une scierie de bois).
Mécanisme de financement par lequel une entité (administration, entreprise, particulier) substitue, de manière totale ou partielle, une réduction à la source de ses propres émissions de gaz à effet de serre par une quantité équivalente de « crédits carbone », en les achetant auprès d'un tiers ; concrètement, la compensation consiste à mesurer les émissions de gaz à effet de serre générées par une activité (ici construction et utilisation d'un bâtiment) puis, après avoir cherché à réduire ces émissions, à financer un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration du carbone (énergie renouvelable, efficacité énergétique, reboisement…), qui permettra de réduire, dans un autre lieu, un même volume de gaz à effet de serre. Le principe sous-jacent étant qu'une quantité donnée de CO2 émise dans un endroit peut être « compensée » par la réduction ou la séquestration d'une quantité équivalente de CO2 en un autre lieu. ? Il doit s'agir de projets additionnels qui répondent aux critères du développement durable ; le « Mécanisme de développement propre » et le « Gold standard » sont deux systèmes reconnus pour ce type de projets
Le son se mesure en décibels (dB), unité de mesure logarithmique, ce qui implique que :
On entend par ‘mesures passives' des solutions architecturales ou techniques qui permettent d'améliorer la performance énergétique du bâtiment ou son confort sans consommation d'énergie. Par exemple : orientation du bâtiment, isolation, protections solaires, choix de la proportion de surface vitrée pour favoriser l'éclairage naturel et les apports solaires gratuits, inertie thermique, réduction des charges internes, mise en place d'une ventilation naturelle, éloignement des sources de bruit, choix d'équipements particulièrement silencieux, limitation des polluants par la position des bouches de prise d'air ou par le choix des matériaux, conception des réseaux électriques afin de limiter la présence de câbles et prises dans les zones de séjour ou de repos, …
Toute personne émet de la chaleur. En technologie climatique, cette émission de chaleur est appelée métabolisme et son unité est le MET. 1 MET équivaut à 58,2 watts. 1 MET correspond à la quantité de chaleur produite par m² de surface corporelle par une personne moyenne au repos (assise). Un individu moyen a une surface corporelle d'1,8 m². Au repos, le résultat est une production de chaleur de 105 watts.
La définition technique des métaux lourds évoque leur densité élevée. Le plomb, le cadmium, le mercure et l'arsenic appartiennent à cette catégorie. Ils sont très toxiques, même à de faibles concentrations. Leur caractère persistant signifie qu'ils ne se dégraderont jamais, ni dans l'environnement, ni lors de la transformation de produits alimentaires, ni dans le corps (qui, il est vrai en élimine une partie). AFSCA
Un microgrid est un réseau partiel (par exemple, 1 MWel) qui se trouve du côté secondaire du transformateur MT/BT, par exemple d'un quartier (habitations et/ou appartements), d'un centre commercial ou d'immeubles de bureaux. Il n'y a donc qu'un seul raccordement avec le réseau de distribution. Il peut être raccordé à la fois au réseau de distribution, mais également être exploité dans un îlotage. Il se compose d'installations de cogénération, de systèmes photovoltaïques, de piles à combustible, etc., mais également d'appareils pour le stockage de l'énergie comme des volants d'inertie, des supercaps et des batteries. Il comprend aussi des charges réglables parce qu'il convient aussi de créer un équilibre dans l'îlotage entre la puissance fournie et la puissance demandée.
Un milieu dense se caractérise, par une forte présence de l'environnement construit par rapport à l'envionnement naturel. La densité peut s'appréhender à différentes échelles, mais chaque échelle conduit à une densité différente. Il est difficile de comparer ces échelles entre elles. À l'échelle de l'îlot, la densité résidentielle traduit les différents usages du sol (voirie, espaces libres et bâtis) et rend compte de la relation entre les bâtiments et le site. Cette densité est utilisée pour la planification opérationnelle. En densité résidentielle brute, c'est-à-dire en prenant l'îlot dans sa globalité, en intégrant la moitié des emprises des voies de desserte périphériques. À l'échelle du quartier, la densité résidentielle prend en compte les espaces privés et l'espace public de l'îlot, ainsi que tous les autres équipements de superstructure et d'infrastructure du quartier considéré. Cette densité est également utilisée dans la dernière partie du référentiel. À l'échelle de la parcelle, le coefficient d'occupation des sols (COS), utilisé dans les plans locaux d'urbanisme, traduit le rapport entre la surface de plancher bâtie et la surface de la parcelle sur laquelle elle est édifiée.
Label environnemental néerlandais général, fondé en 1992, géré par la Stichting Milieukeur. Ce label comprend des critères écologiques, qualitatifs, relatifs à la santé et à l'étiquetage. Il ne comprend pas de critères économiques ni sociaux. Il s'appuie sur une analyse complète de cycle de vie, du berceau à la tombe, mais ne prend pas en compte le transport entre le site de production et celui de la mise en œuvre. Le contrôle externe est assuré, sur base d'un cahier des charges, par des instances de certification indépendantes accréditées à cette fin par le Raad voor Accreditatie, ayant démontré l'impartialité, la fiabilité et la compétence mises en œuvre. Un contrôle complémentaire annuel est effectué. Des critères ne sont développés que pour des produits pour lesquels il n'existe pas encore d'écolabel européen, ou pour lesquels les exigences de celui-ci sont considérées comme insuffisantes au regard de la politique environnementale des Pays-Bas. En ce sens, ce label constitue un complément intéressant à la EU Flower.
La mixité fonctionnelle désigne le fait de disposer sur un territoire de l'ensemble des fonctions nécessaires à la vie en ville : logement, activité, commerces, équipements administratifs, culturels, de mobilité, de loisirs… (http://www.observatoire-de-la-ville.com/)
La mixité sociale consiste, en une zone géographique donnée, en ce que des personnes issues de catégories socio-professionnelles différentes (niveau de vie, cultures et/ou origines nationales) se côtoient, ou cohabitent. La mixité sociale engendre des quartiers hétérogènes peuplés d'habitants distincts par leurs revenus ou leurs origines. Le brassage social est facilité par les législations, mais aussi par les acteurs sociaux comme les politiques, ou les associations. Les acteurs économiques, et notamment les entreprises, jouent aussi un rôle en termes de mixité par leur politique de recrutement de main-d'œuvre.
Déplacement sans apport d'énergie autre qu'humaine (sans moteur : marche à pied, vélo, rollers, skates, trottinettes,…).
Association des formes de mobilité active à des moyens de transports motorisés (ex. : transports en commun) ou assistés (ex : vélo à assistance électrique) pour parcourir des grandes distances. On parle également de circulations douces, modes/déplacements/transports doux.
Quand un élément de bâtiment doit être est construit (souvent des éléments de façade), le fabriquant réalise un prototype grandeur nature sur lequel les tests de qualité, tel que les tests AEV, pourront être réalisé avant la mise en production des éléments définitifs.
Modifier certaines substances constitutives du bois de manière à les rendre inassimilables par les agents biologiques : imprégnation par des résines, acétylation, furfurisation, pyrolyse, oléothermie
Moisissure est un mot usuel ambigu qui désigne certains microorganismes au développement filamenteux (mycélium). La prolifération des moisissures dépend des conditions suivantes : • la présence de spores de moisissures dans l'air (qui sont toujours présentes à l'intérieur d'un bâtiment comme à l'extérieur) ; • des températures appropriées, variant entre 2 et 40 °C ; • une source d'alimentation, c'est-à-dire tout ce qui est organique (fruits, légumes et autres aliments, livres, tapis, vêtements, bois, plâtre enduit de colle organique…) ; • une source d'humidité. Les moisissures sont sources de pollution de l'air intérieur via • les composés organiques volatils (COV) qu'elles produisent lors de leur développement et qui sont notamment responsables de l'odeur de moisi ; • les spores (une cellule ou un organe pluricellulairehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Multiplication_v%C3%A9g%C3%A9tative qui permet la reproduction de plantes, algues, etc. sans fécondation), parfois allergènes ou responsables d'asthme ou d'irritations des muqueuses.
Opération qui consiste à suivre méticuleusement le fonctionnement d'un système, d'un processus en temps réel.
n50 est le nombre de volume d'air renouvelé par heure à une différence de pression de 50 pascals, en [1/h] aussi exprimé [h-1] et [vol/h] ou [m³/h.m³] dans la norme NBN D 50-001. Il est aussi appelé taux de renouvellement d'air ou débit de fuite rapporté au volume intérieur du bâtiment. Il est utilisé pour caractériser les maisons passives (n50 < 0,6 [1/h]) et correspond à la valeur d'étanchéité à l'air à encoder dans le logiciel PHPP. Il correspond à n50 = V50/Vbâtiment où Vbâtiment est le volume intérieur du bâtiment Divisé par 20, il représente une approximation des débits d'infiltration moyens sur l'année ou taux de ventilation saisonnier moyen. En multipliant n50 par la compacité C, on obtient approximativement v50 (car n50 mesuré par rapport au volume intérieur et v50 mesuré par rapport aux surfaces extérieures)
Réseau écologique européen cohérent composé de l'ensemble des zones spéciales de conservation et des zones de protection spéciale désignées par les Etats membres de l'Union européenne.
Site désigné par la Région de Bruxelles-Capitale conformément à la procédure et aux critères prévus aux articles 40 à 46 et reprenant l'ensemble des stations Natura 2000 qui le composent.
Label environnemental spécifiquement orienté vers les produits de construction. Etabli en 2001, géré par Natureplus Internationaler Verein für zukunftsfähiges Bauen und Wohnen, représenté en Belgique par l'asbl VIBE (Vlaams Instituut voor Bio-ecologisch Bouwen en Wonen). Natureplus fut crée en Europe germanophone, à la demande de commerçants allemands de produits pour le secteur de la construction. A cet effet, les critères de quelques labels les plus strictes et les mieux contrôlés - Eco Umweltinstitut, TÜV-Süddeutschland, IBO-Östenreichisches Institut für Baubiologie und ökologie - ont été groupés et approfondis. Sous la coupole de la BDB (Bundesverband Deutscher Baustoff-Fachhandel) les commerçants demandaient l'introduction d'un label unique, facilitant la compréhension et communication envers les prescripteurs et consommateurs. Contrairement à la majorité des autres écolabels présents sur le marché, ce label comprend, outre des critères écologiques, qualitatifs, relatifs à la santé et à l'étiquetage, également des critères sociaux. Il ne comprend pas de critères économiques. Les critères écologiques de Natureplus sont nombreux, et le niveau d'exigence est particulièrement élevé. A titre d'exemple, la part des matières premières renouvelables doit représenter au moins 85% du contenu du produit fini. Ces exigences sont complétées par des critères portant sur la qualité du produit final, où il doit être démontré que le produit est en adéquation avec son usage, et qu'il dispose d'une approbation technique. Les produits sont testés en laboratoire, un contrôle externe et indépendant est assuré sur base d'un cahier des charges, ainsi qu'un contrôle complémentaire annuel.
Ventilation intensive de nuit au moyen d'air frais extérieur. Cette ventilation intensive refroidit la masse thermique du bâtiment et permet une restitution progressive du froid à l'ambiance durant la journée.
Au niveau de la réglementation PEB, l'inertie a une grande importance dans la définition des risques de surchauffe. La définition du niveau d'inertie de chaque type de construction varie selon que l'on se trouve dans un logement ou un bâtiment du secteur tertiaire .
Niveau de pression acoustique mesuré lorsque les sources sonores incriminées sont à l'arrêt (exprimé en dB(A)) ;
Les normes acoustiques s'appliquant aux installations classées (bruit perçu à l'extérieur) se réfèrent au niveau de bruit spécifique c'est-à-dire au niveau de pression acoustique propre à la source sonore considérée (exprimé en dB(A)). En pratique, Lsp n'est pas mesuré mais défini au moyen d'une formule précisée dans l'arrêté du 21 novembre 2002 fixant la méthode de contrôle et les conditions de mesure du bruit et qui tient compte du niveau de bruit total, du niveau de bruit ambiant et de la valeur d'une éventuelle émergence tonale. La législation bruxelloise a en effet prévu une pénalité de plusieurs décibels pour les bruits à caractère tonal, particulièrement gênants pour le voisinage.
Niveau de pression acoustique mesuré lorsque les sources sonores incriminées sont en fonctionnement (exprimé en dB(A)) ;
Niveau Ep : nouveau niveau réglementaire à atteindre à partir de 2015. [/]
Le niveau K est le niveau d'isolation thermique globale d'un bâtiment. Il dépend des caractéristiques d'isolation thermique des parois extérieures, et de la compacité du bâtiment, c'est-à-dire le rapport entre le volume et la surface de déperdition.
Exprimé en « clo » qui évolue d'une valeur 0 (nu) à 1.5 (tenue de ville traditionnelle).
Au niveau de la réglementation PEB, l'inertie a une grande importance dans la définition des risques de surchauffe. La définition du niveau d'inertie de chaque type de construction varie selon que l'on se trouve dans un logement ou un bâtiment du secteur tertiaire.
Caractérise la qualité thermique de l'enveloppe.[sans unité]
Le niveau des bruits de chocs se focalise sur les nuisances sonores directement liées aux impacts (ex. : bruit de pas sur un plancher). L'indicateur unique L'nT,w (dB) est obtenu à partir du spectre de niveau de réception normalisé L'nT mesuré in situ avec une machine à chocs. Plus le niveau est faible, mieux c'est.
Niveau sonore dans les locaux techniques LAinstal,nT (dB) : Les installations techniques ne doivent pas générer un niveau sonore dans les locaux techniques LAinstal,nT (dB) au-delà d'un certain seuil ni générer de dépassements (LASmax,T – LAeq,T) du niveau de bruit de fond (LAeq,T) dans les pièces de vie.
Désigne les endroits où les parois de l'enveloppe du volume protégé se rejoignent (jonction) et les endroits où la couche isolante est interrompue localement, linéairement ou ponctuellement (acrotères, fondations, raccords aux fenêtres,…). En cet endroit, le flux de chaleur peut être particulièrement dense, ce qui se traduit par des températures de surface plus basses que sur le reste de la paroi. Cela peut engendrer une sensation de paroi froide. Il s'agit donc d'une source d'inconfort thermique. Ils peuvent être de deux formes : • Linéaires : lorsque la perte thermique se fait le long d'une jonction de deux éléments du bâtiment. Exemple : un pied de mur non isolé alors que le reste du mur l'est ; • Ponctuels : lorsqu'un mur isolé est perforé par un élément avec une conductivité thermique élevée ou dans des angles de bâtiments. Exemple : la jonction entre deux murs et le sol, ou au niveau d'un ancrage qui traverse une paroi isolée. Le risque de condensation au droit d'un nœud constructif est dû à la combinaison de deux facteurs : • une température de surface de la paroi trop basse; • une humidité absolue de l'air intérieur trop élevée.
Nœuds à ponts thermiques négligeables qui respectent une des trois règles de base ou qui ont un terme de correction du flux thermique plus petit que la valeur limite au sens de l'OPEB.
Nombre de fois par heure où le niveau Spte a été dépassé. Cette notion intervient dans les arrêtés sur le bruit des installations classées et le bruit de voisinage.
Label environnemental officiel des pays scandinaves (Norvège, Suède, Finlande, Danemark et Islande). Le label est géré par diverses instances, selon le pays concerné. La coordination est assurée par la direction scandinave pour l'écolabel, le NMN, qui établit les catégories de produits pour lesquels des critères sont développés, et approuve ces derniers. Actuellement, des critères existent pour une soixantaine de groupes de produits. Ceux-ci ont fait l'objet de concertation avec des groupes d'experts dans les différents pays, comprenant des représentants d'autorités publiques, d'organisations de protection de l'environnement, du commerce et de l'industrie. Ce label comprend des critères écologiques, qualitatifs, relatifs à la santé et à l'étiquetage. Il ne comprend pas de critères économiques ni sociaux. Il s'appuie sur une analyse complète de cycle de vie, du berceau à la tombe, mais ne prend pas en compte le transport entre le site de production et celui de la mise en œuvre. Les tests de contrôle indépendant et obligatoires sont assurés par un laboratoire accrédité à cet effet (selon la norme EN 45001/DS/EN/ISO/IEC 17025), choisi par le demandeur.
Milieu urbain caractérisé par une densité importante d'habitat et par un nombre élevé de fonctions qui s'organisent en son sein (activités sociales, culturelles, secondaires, tertiaires importantes).
Le bruit nous agresse constamment, nous pollue, c'est ce qu'on appelle les nuisances acoustiques. L'encyclopédie Universalis définit la pollution comme une multitude d'actions qui dégradent d'une façon ou d'une autre le milieu naturel. La notion de nuisance quant à elle ne provoque pas nécessairement d'effet néfaste sur la santé humaine. Au regard de certains effets du bruit sur la santé il est possible de parler de pollution sonore. Il est possible cependant d'utiliser le terme de nuisance qui peut être approprié à la plus part des cas. Une nuisance acoustiques est donc une "pollution" par le son, un son trop important, qui gêne ou crée des dégâts.
L'ensemble des conditions auxquelles doit répondre une unité PEB et/ou une installation technique en matière de performance énergétique, d'isolation thermique, de climat intérieur, et de ventilation.
... lire la suiteL'ombre projetée par le soleil est le résultat de rayons incidents parallèles qui vont générer une ombre portée par l'objet sur le plan sur lequel il est posé, une ombre propre créée sur les faces de l'objet qui sont soustraites aux rayons incidents.
(moins de 30 kHz) Parmi les ondes de très basse fréquence on distingue • Les ondes de fréquence extrêmement basses émise notamment par les lignes électriques à haute tension, les transformateurs, les câbles souterrains, les voies ferrées, les éclairages publics, les câbles d'alimentation des tramways ou tout autre fil ou appareil électrique. • Les ondes de très basse fréquence émises par les écrans vidéo mais aussi par les plaques de cuisson à induction Exemple lignes électriques 50Hz Contrairement aux ondes très haute fréquence, ces rayonnements ne sont pas capables de fragmenter les molécules en ions. On dit qu'ils sont non ionisants.
Les ondes électromagnétiques font partie d'une grande famille : le rayonnement électromagnétique. La lumière appartient à la même famille. Elle est la seule à être… visible ! Tous les autres membres — rayonnements basse fréquence et radiofréquences, infrarouge, ultraviolet, X, gamma, nous sont invisibles. Comme son nom l'indique une onde électromagnétique est une onde… électrique et magnétique ! Elle est composée d'un champ électrique et d'un champ magnétique. À la manière des vagues sur la mer, les champs électromagnétiques se propagent sous forme d'ondes. Et comme toutes les ondes, celles-ci sont caractérisées par leur amplitude, leur longueur d'onde et leur fréquence. L'amplitude correspond à la hauteur d'une « vague », la longueur d'onde à la distance entre les crêtes de deux « vagues » successives. La fréquence, nombre de « vagues » par seconde, est inversement proportionnelle à la longueur d'onde.
Les ondes « radio » sont surtout utilisées dans les systèmes de transmission d'informations sans fils, les systèmes de détection et d'aide à la navigation. Les radiofréquences sont ainsi très présentes dans notre vie quotidienne : radios AM et FM, télévision par câble et satellite,… Les micro-ondes, appelées aussi hyperfréquences, sont émises par les radars, les fours à micro-ondes, les réseaux informatiques sans fils (Wifi), les téléphones mobiles, les écrans de télévision ou d'ordinateurs,… Contrairement aux ondes très haute fréquence (radiations ionisantes), ces rayonnements ne sont pas capables de fragmenter les molécules en ions. On dit qu'ils sont non ionisants.
(> 300 Ghz) Ces ondes sont, contrairement aux ondes basse fréquence ou haute fréquence, capables de fragmenter les molécules en ions et peuvent également induire des mutations génétiques. Parmi ces ondes dites « ionisantes », on retrouve par exemple les rayons UV, les rayons X et les rayons gamma. La radioactivité est un autre rayonnement ionisant. Notez que des rayonnements ionisants à forte dose peuvent provoquer un cancer puisqu'ils affectent notre matériel génétique et agressent nos cellules.
(entre 30 kHz et 300 Ghz) Les ondes de radio fréquences sont surtout utilisées dans les systèmes de transmission d'informations sans fils, les systèmes de détection et d'aide à la navigation. Les radiofréquences sont ainsi très présentes dans notre vie quotidienne : radios AM et FM, télévision par câble et satellite, Les micro-ondes, appelées aussi hyperfréquences, sont émises par les radars, les micro-ondes, les réseaux informatiques sans fils (Wi-fi), les téléphones mobiles, les écrans de télévision ou d'ordinateurs,…
L'ordonnance relative à la performance énergétique et au climat intérieur des bâtiments (OPEB) distingue 3 volets : • Le volet "travaux PEB", lors de travaux soumis à permis d'urbanisme et/ou d'environnement ; • Le volet "certification PEB"; • Le volet "installations techniques PEB", pour toute installation centralisée de chauffage ou de climatisation.
... lire la suiteProfilé qui maintient le vitrage dans la feuillure via des garnitures d'étanchéité.
Paroi verticale extérieure peu isolée d'au moins 2 mètres de long pour laquelle le Umoyen > 0.80 W/m².K (Umoyen = moyenne des Uparoi sur les deux premiers mètres de la hauteur ).
Le paysage urbain est une image fragmentaire de la ville. Il est surtout la multiplicité d'images. Les paysages sont des fragments de la totalité, du réel, sectionnés par le regard (un certain regard) pour la contemplation.(cf. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques)
Se dit d'un nœud constructif ou d'un matériau lorsqu'ils répondent aux normes PEB, un certificat de performance énergérique des bâtiments.
Le PD (Percentage of Dissatisfied) indique le pourcentage de personnes insatisfaites en raison des inconforts thermiques suivants : différence verticale de la température de l'air ; sol chaud ou froid ; asymétrie de la température de rayonnement.
Temps statistique d'occurrence d'une pluie d'intensité moyenne et durée données. On parlera, par exemple, de pluies « décennales » pour les épisodes de pluies qui, statistiquement, se présentent environ une fois tous les dix ans en un endroit donné. Le choix du temps de retour est essentiellement dicté par des considérations stratégiques : choix du dimensionnement des réseaux, risque de saturation, possibilité de financement des ouvrages, niveau de détérioration de la qualité écologique de l'environnement mais aussi le niveau de risques et de dégradation des conditions de travail liés aux inondations. Afin d'anticiper l'augmentation des précipitations induites par les changements climatiques (rapport du GIEC), il faut prendre en compte, dans le dimensionnement des dispositifs, l'augmentation des précipitations courtes, intenses et de fréquence centennale.
voir : diffusion à la vapeur d'eau au travers d'un matériau
Capacité du sol à infiltrer l'eau. Elle est caractérisée par la conductivité hydraulique.
Le permis d'environnement, anciennement appelé permis d'exploiter « commodo-incommodo », est un document qui contient les dispositions techniques que l'exploitant d'une installation (p. ex. station-service, imprimerie, nettoyage à sec, etc.) doit respecter. Les conditions fixées par l'administration ont pour objectif d'assurer la protection contre les dangers, nuisances ou inconvénients qu'une installation ou une activité est susceptible de causer, directement ou indirectement, à l'environnement, à la santé ou à la sécurité de la population, en ce compris de toute personne se trouvant à l'intérieur de l'enceinte d'une installation sans pouvoir y être protégée en qualité de travailleur.
Le Code Wallon de l'Aménagement du Territoire définit une PMR de la manière suivante : « Une personne à mobilité réduite est une personne gênée dans ses mouvements en raison de sa taille, de son état, de son âge, de son handicap permanent ou temporaire, ainsi qu'en raison des appareils ou instruments auxquels elle doit recourir pour se déplacer »
Perte de pression totale, liée à la résistance du groupe de ventilation et du réseau de distribution, à l'écoulement d'un débit d'air donné.
La phytoremédiation permet par le biais de certaines plantes d'éviter une accumulation de polluants (notamment les métaux lourds et la matière organique) sur et dans le sol qui garde ainsi sa composition et sa structure. On privilégiera les dispositifs d'infiltration où l'eau filtrera au travers d'une couche d'humus. Elle utilise également les propriétés dépolluantes du sol (filtre physique pour les particules et matières en suspension ou sédimentables) : épaisseur de sol de 15cm minimum et de plantes accumulatrices et/ou hyper accumulatrices qui en association avec des micro-organismes permettent : • d'immobiliser la pollution par absorption dans le sol du contaminant (composés inorganiques) pour le stocker, empêchant sa libération dans d'autres compartiments de l'environnement. On parle de phytostabilisation ; • d'accélérer la dégradation des composés organiques polluants en présence de plantes. Les plantes vont absorber les contaminants pour les dégrader et les métaboliser pour leur croissance. Le polluant est alors éliminé. On parle de phytodégradation ; • d'utiliser des plantes pour extraire les métaux lourds et autres composés inorganiques des sols pollués. On parle de phytoextraction.
Traverse inférieure du dormant.
La notion de plan de pression neutre (PPN) aide à comprendre l'effet de l'installation de ventilation sur la répartition de la pression de l'air. Elle s'apparente au phénomène de tirage, selon lequel l'air froid pénètre par la partie basse d'un bâtiment et l'air chaud s'évacue vers l'extérieur par la cheminée. L'écart de température entre l'intérieur et l'extérieur d'un bâtiment amène un écart de pression. Le PPN correspond à la hauteur à laquelle la pression est la même à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment, lorsqu'il n'y a pas ou presque pas de vent. Au-dessous du PPN, l'écart de pression fait pénétrer l'air dans le bâtiment (dépression) ; au-dessus, il l'expulse au dehors (surpression). source: www.maison-passive.be
Le Plan Régional d'Affectation du Sol (PRAS) a été adopté par le Gouvernement bruxellois en 2001. Il détermine l'affectation générale des différentes zones du territoire de la Région, ainsi que les mesures d'aménagement des principales voies de communication. (http://www.bruxelles.irisnet.be/)
Le Gouvernement bruxellois a décidé en 2011 d'ouvrir une procédure de modification partielle du Plan Régional d'Affectation du Sol. Le nouveau plan est nommé « PRAS démographique » car son objectif est de répondre au nouveau défi démographique auquel la Région devra faire face et qui induira une demande croissante de logements et ses corollaires. https://urbanisme.irisnet.be/lesreglesdujeu/les-plans-daffectation-du-sol/le-pras-demographique-1
Le PRD est un plan d'orientation qui fixe les objectifs et priorités de développement de la Région, requis par les besoins économiques, sociaux, de déplacement et d'environnement. Depuis la réforme législative du 16 juillet 1998, le PRD ne contient plus de dispositions réglementaires relatives à l'affectation du sol et ne dispose, dès lors, plus que d'un volet indicatif. (http://urbanisme.irisnet.be/)
Le Gouvernement bruxellois a décidé en 2009 de réviser totalement le PRD 2002 et de lui adjoindre un second D pour « Durable », conscient que tout développement urbain ne peut se concevoir aujourd'hui qu'en portant toute son attention sur les trois piliers du développement durable : social, économique et environnemental. https://urbanisme.irisnet.be/lesreglesdujeu/les-plans-de-developpement/le-prdd
voir : Espèce exotique envahissante.
On établit un graphique de différentes pluies en faisant varier la durée, l'intensité et le temps de retour.
Un point de puisage correspond à un point d'utilisation de l'eau chaude sanitaire par les usagers (par exemple : un robinet alimenté en eau chaude).
Ces polluants sont essentiellement le monoxyde de carbone CO, le dioxyde de carbone CO2 et les oxydes SO2 et NOx.
Pollution ponctuelle et aléatoire suite à un déversement accidentel ou un dépôt sauvage
Pollution régulière des eaux de ruissellement en milieu urbain. Pollution principalement particulaire, présentant peu de matière organique, des hydrocarbures en faible concentration et majoritairement fixées aux particules, des métaux lourds, chlorures,…
pollution de type domestique = Eaux usées domestiques
La pollution que l'on pourrait définir comme quaternaire, la pollution bactériologique, se mesure par l'abattement de la charge bactériologique : on parle en puissances de 10 [unité log10= UL]. Une réduction d'au moins 4 UL correspond à un abattement de la charge bactériologique de 99,99%. On essaye de déterminer le nombre de coliformes totaux, fécaux et de streptocoques fécaux (indicateurs de la présence d'autres bactéries pathogènes plus dangereuses) par rapport à l'effluent de base.
La pollution organique est un type de pollution chimique provoquée par les polluants carbonés, comme la matière organique (lisier, boues d'épuration, etc.), les organochlorés (DDT) ou encore les polychlorobiphényles (PCB). Dans le cas de la matière organique, les polluants peuvent augmenter la turbidité des eaux et créer un phénomène d'eutrophisation avec une diminution de la quantité d'oxygène dissous. Ces modifications environnementales ont de profondes conséquences sur les populations d'un milieu (disparition d'espèces, prolifération d'autres espèces). Les effets des autres polluants organiques sont très variables suivant leur nature, certains étant très biodégradables (carbamates), d'autres persistants (dioxines). Parmi ces derniers, les polluants organiques persistants (POP), tels que les PCB et le DDT, sont particulièrement toxiques puisqu'ils sont lipophiles. Il y a donc bioamplification de ces polluants à chaque échelon de la chaîne alimentaire, les derniers étant les plus contaminés. Or l'homme est au sommet de la chaîne alimentaire... Source : www.futura-sciences.com
Elle peut être quantifiée en mesurant les quantités d'azote (N) et de phosphore (P) présentes dans l'eau. L'azote et le Phosphore proviennent en grande partie des matières organiques complexes (déchets alimentaires, matières fécales,…). Le phosphore provient également de certains produits de nettoyage, détergents et produits de vaisselle. provient en majorité de la On mesure la quantité d'azote total Ntot et la quantité de phosphore Ptot présents dans l'effluent. Les phosphates et les nitrates sont des substances nutritives pour les végétaux, directement assimilables. Ils sont en partie responsables du phénomène d'eutrophisation des rivières. Leur prolifération conduit à l'anoxie du milieu, et par voie de conséquence, à la mortalité de la faune et de la flore
Dispositif ou installation qui prélève une quantité de chaleur d'une source à basse température (côté froid) – par exemple la nappe phréatique, l'eau en surface, le sol, l'air extérieur, et qui restitue cette chaleur à une température plus élevée (côté chaud) en la compressant pour la fournir au bâtiment. La pompe à chaleur est caractérisée par son coefficient de performance, quotient de la chaleur utile fournie et de l'ensemble de l'énergie consommée.
Terme qui n'est volontairement plus utilisé dans la réglementation afin d'éviter la connotation négative qui y est attachée. C'est la raison pour laquelle le terme nœud constructif a été introduit.
Catégorie de matière première reprise dans la définition de «contenu recyclé » par la norme ISO 14021. On entend par « post-consumer material » : les matières générées par des flux sortants des ménages, commerces, industries en tant qu'utilisateurs finaux du produit, et qui ne sont plus utilisables dans le cadre de leur destination initiale. Ceci comprend également les retours des chaines et flux de vente et distribution.
Cette solution bien qu'intéressante au premier abord doit être relativisée : aller jusqu'à la potabilisation de l'eau de pluie n'est pas recommandé en Région de Bruxelles-Capitale. En effet, l'eau du réseau public de distribution dispose de garanties de qualité et de contrôle stricts alors que la potabilisation de l'eau de pluie d'une citerne individuelle n'offre pas les garanties de suivis, d'entretien et de contrôle suffisant pour le maintien de la qualité de l'eau : risque sanitaire important, par exemple, si les filtres utilisés ne sont pas remplacés ou entretenus suffisamment régulièrement. Certains procédés de filtration ou de potabilisation de l'eau même s'ils paraissent intéressants pour garantir la qualité hygiénique de l'eau et ainsi augmenter les postes couverts par l'eau de pluie, peuvent entrainer un rejet d'eau plus ou moins important d'eau. Il faut donc s'assurer que chaque mesure d'économie d'eau ou de maintien de la qualité de l'eau n'est pas contre-productive. La potabilisation ne doit donc être réservé qu'à certains cas particuliers : • Dans les projets où l'autonomie en eau potable est indispensable : bâtiments non raccordés au réseau collectif de distribution d'eau (rares en Région de Bruxelles-Capitale) ; • Dans les bâtiments disposant d'un potentiel important d'approvisionnement en eau alternative (par exemple, l'eau de pluie) par rapport aux besoins et dans lesquels, les dérives induites par la potabilisation sont corrigées.
La soixantaine de paramètres qui déterminent la potabilité de l'eau, dont les plus importants parmi ceux analysés pour garantir la qualité de l'eau de distribution en Europe : Paramètres microbiologiques [nombre/100 ml] : Escherichia coli (E. Coli), Entérocoques, teneurs en colonies à 22°C,… Paramètres chimiques [?g/l] : • Métaux lourds : arsenic, plomb, cadmium, chrome, cuivre, mercure, nickel, sélénium, zinc, fer, manganèse, aluminium,… • Pesticides • Hydrocarbures • Fluorures • Cyanures • Nitrates et nitrites • chlorures Paramètres indicateurs de qualité : • couleur, odeur, saveur, turbidité,… • conductivité • radioactivité • ammonium • sodium • sulfates • carbone organique total = nutriment pour les microorganismes • etc. Autres paramètres à contrôler : légionelles (legionella), cyanobactéries (source de toxines), tec.
Le potentiel adiabatique désigne la possibilité de refroidissement adiabatique de l'air. Le refroidissement adiabatique fonctionne selon le principe du refroidissement de l'air par évaporation d'eau. Plus la quantité d'eau pouvant être évaporée dans l'air est grande, plus le potentiel adiabatique est élevé. Si l'humidité relative de l'air est élevée, son potentiel adiabatique est par conséquent faible. Si l'humidité relative de l'air est faible (par exemple, 45 %), son potentiel adiabatique est élevé. Par ailleurs, dans le cadre du refroidissement adiabatique indirect, la température de l'air évacué ne peut prendre de la chaleur que si celle-ci peut être refroidie jusqu'à un niveau inférieur à la température de l'air fourni. (La température la plus basse qui peut théoriquement être atteinte dans l'air rejeté est la température du thermomètre mouillé.) Étant donné que le refroidissement adiabatique indirect répète ce processus de refroidissement en continu dans l'échangeur de chaleur à plaques, le potentiel du refroidissement adiabatique indirect dans l'échangeur de chaleur à plaques est supérieur à celui du refroidissement indirect avant l'échangeur de chaleur à plaques.
Le potentiel hydrogen permet de mesurer l'acidité ou la basicité d'une solution. Le pH de l'eau pure à 25°C, qui est égal à 7, a été choisi comme valeur de référence d'un milieu neutre.
Catégorie de matière première reprise dans la définition de «contenu recyclé » par la norme ISO 14021. On entend par « pre-consumer material » : les matières écartées des flux de déchets pendant les procédés de fabrication. Sont exclus : toutes les matières dont la réinsertion dans le procédé de production qui les a générés est possible mais n'est pas rendue effective.
Dépollution partielle de l'eau réalisée avant de la déverser dans un dispositif de gestion de l'eau. Les dispositifs de pré-traitement sont les grilles, décanteurs, filtres et séparateurs d'hydrocarbures.
Introduction dans le tissu ligneux, plus ou moins profondément, d'un agent répulsif ou biocide qui va éviter le développement de champignons ou de larves lignivores
Production commune d'énergie destinée à plusieurs consommateurs finaux
Production individuelle d'énergie destinée à un consommateur final.
Le profil de puisage correspond à la quantité d'eau chaude sanitaire puisée dans le bâtiment.
En aluminium ou en bois, ce profilé est généralement utilisé dans le cadre d'une rénovation de châssis, ce qui permet de fixer un double vitrage sur la menuiserie existante et d'améliorer l'étanchéité à l'air, en éviant le remplacement complet de la fenêtre. (http://www.cstc.be/)
(ou PEFC) Organisme coupole international, basé sur la reconnaissance réciproque de différents systèmes nationaux de certification de forêts. 35 systèmes nationaux en sont membre, dont 31 se reconnaissent mutuellement. Ensemble, ils ont jusqu'à présent certifié plus de 245 millions d'hectares de forêts. En termes de superficie forestière certifiée, ce chiffre fait de PEFC le plus important système de certification forestière au niveau mondial, atteignant 70% de la surface totale de forêts certifiées. Actuellement, 289000 hectares de forêts belges sont certifiés. Outre les forêts, le certificat peut également être obtenu pour des produits finis (comme sous FSC). A cette fin, le produit final doit contenir au moins 70% de bois certifié PEFC ou de fibres recyclées. Sur ce point, PEFC se distingue de FSC, où le pourcentage de contenu certifié sur produit fini est de 100%. Les critères d'évaluation sont sociaux, environnementaux et économiques, et uniquement sur la phase « matières premières » (PEFC et FSC diffèrent donc sous cet angle). Un contrôle externe a lieu, l'exploitation ou propriétaire ne respectant pas les exigences est exclu du système.
Le programme d'exigences rassemble le programme de construction et les exigences techniques, basés sur le niveau d'ambition et les objectifs formulés dans la définition du projet.
C'est le chemin parcouru par les ondes émises par la source sonore pour atteindre notre oreille. La vitesse de propagation dépend du milieu dans lequel il se propage. Dans l'air à 20°C, elle est de 340 m/s. Dans un espace acoustiquement ouvert (c'est-à-dire sans obstacle matériel), l'intensité d'un bruit diminue avec l'éloignement de la source sonore. La propagation se fait en champ libre. Dans un environnement construit, un bruit rencontre de nombreux obstacles qui tantôt l'absorbent et tantôt le réfléchissent. Le niveau sonore est pratiquement le même en tous points. La propagation se fait en champ diffus.
La puissance d'émission d'une antenne s'exprime en watts (W). Dans la réglementation, il s'agit de la puissance isotrope rayonnée équivalente (PIRE ou EIRP en anglais). La PIRE est le produit de la puissance d'émission réelle par le gain d'une antenne. La grandeur gain indique dans quelle mesure le rayonnement d'une antenne est amplifié dans une direction. Bien que la PIRE soit supérieure à la puissance d'émission réelle, on utilise ce paramètre car c'est un meilleur indicateur de l'impact environnemental d'une antenne d'émission.
Puissance de l'appareil électrique : la puissance de l'appareil électrique peut être assimilée à la chaleur qu'il produit. Toute l'énergie absorbée par l'appareil est en effet convertie en chaleur.
Puissance frigorifique : la puissance frigorifique est la quantité de charge thermique à « refroidir » ou la quantité de puissance frigorifique que le système de refroidissement doit fournir pour obtenir un climat intérieur répondant aux exigences de confort. Dans ce contexte, elle est exprimée en W/m².
Un puits canadien (ou puits provençal) est un conduit ou un réseau de conduits enterré qui sert à aspirer l'amenée d'air du bâtiment. L'air acheminé est ainsi refroidi par le sol.
Suivant la Norme EN 15251.
elle est définie par des paramètres physico-chimiques: • pollution physique : • La turbidité de l'eau [mg/litre] :mesure des Matières En Suspension (MES)?mettre en œuvre les dispositifs nécessaires pour prévenir le risque de colmatage par les matières organiques, les matières en suspension et/ou les matières solubles (filtres amont + entretien régulier) ; • pollution chimique : • La Demande Biochimique en Oxygène (DBO) et la Demande Chimique en Oxygène (DCO)[mg/litre] : les matières organiques ; • Le taux d'hydrocarbures (Hc) : [µg/l] ; • Le taux de métaux lourds (Mx) : [µg/l].
Des relevés réguliers sont effectués par des climatologues afin d'étudier statistiquement les pluies. De leurs observations et grâce à des modèles d'analyse, ils tirent des tables, dites « IDF » (intensité–durée–fréquence). Elles permettent d'estimer, pour un lieu donné, la probabilité d'un épisode pluvieux d'une certaine intensité pour une durée de temps précise en termes de temps de retour, c'est-à-dire la probabilité qu'un tel épisode pluvieux revienne une fois sur laps de temps donné. Tous les épisodes pluvieux qui ont été observés peuvent se regrouper en « familles » sur base de leur fréquence d'apparition. On parlera des pluies « décennales », c'est-à-dire des pluies qui, statistiquement, se présentent environ une fois tous les dix ans en un endroit donné. Dans ces familles de pluies existent, comme dans toutes les familles, des individus différents : des pluies plus ou moins longues et d'intensité plus ou moins importante. Une pluie extrêmement violente et de très courte durée ne se présentera ni plus ni moins souvent qu'une pluie assez sérieuse mais de durée plus longue.
Gaz radioactif invisible et inodore, formé par l'uranium présent dans le sol et les roches. (Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire)
C'est une des méthodes de rafraîchissement d'air la plus économique et économe en énergie pour l'industrie et le tertiaire. Le fonctionnement est simple, il utilise un ventilateur qui fait passer l'air chaud à travers un échangeur humide. (http://www.adbsys.fr/)
(ou PER) Est une mesure de l'efficacité énergétique d'une pompe à chaleur (ou machine frigorifique) ramenée à l'énergie primaire. Ce rapport correspond à : EER x 0,40 (ou EER/2,5) pour les pompes à chaleur avec un compresseur électrique, et EER x 0,91 (ou EER/1,1) pour les pompes à chaleur avec un compresseur à gaz, sachant que 0,40 est l'actuel rendement européen moyen de production d'électricité, compte tenu des déperditions sur le réseau, et 0,91, l'actuel rendement européen moyen du gaz, pertes de distribution comprises. Les mêmes formules s'appliquent à COP.
Ratio de performance (PR) : le rendement effectivement mesuré d'une installation PV divisée par la production nominale en kWh où le rendement effectivement mesuré est mesuré après l'onduleur et où le rendement calculé est égal au rayonnement solaire mesuré au niveau des panneaux x le rendement des modules x la superficie des panneaux en m². Le ratio de performance est une mesure de l'efficacité de l'installation PV.
Rayonnement solaire direct et indirect : le rayonnement solaire peut être direct et indirect (diffus ou via la réflexion de l'environnement). Par conséquent, même une façade au nord est concernée, dans une moindre mesure, par les gains solaires.
La Commission Européenne a publié en octobre 2003 un projet de règlement concernant l'enRegistrement, l'Evaluation et l'autorisation des substances Chimiques (« REACH »). L'incidence de l'accroissement du nombre et du volume de substances chimiques présentes dans notre environnement sur la qualité de celui-ci et sur la santé humaine est à l'origine de la proposition de la Commission. (http://economie.fgov.be/)
Lors d'une rénovation, il sagit d'une nouvelle affectation, en terme de fonction et d'usage, de surfaces au sein du bâtiment concerné.
Les récepteurs urbains sont constitués de tous les espaces construits ou non qui peuvent être impactés par le bruit : les habitations (principalement les pièces de repos), les classes d'école, les lieux de soins, de travail, les parcs, les places publiques, les jardins, les rues résidentielles, etc.
L'installation comprend les dispositifs de collecte des eaux pluviales, d'acheminement vers la citerne, de stockage dans la citerne, mais aussi les dispositifs de redistribution. L'installation doit être conçue pour assurer que la qualité de l'eau de pluie récoltée soit maintenue, voire améliorée, avant son utilisation.
(référentiel belge) Initié par la Région bruxelloise, rejoint par les régions wallonne et flamande et le niveau fédéral, il permet la reconnaissance de bâtiments performants dans le domaine de la construction durable. Ce Référentiel offre une vision intégrée du développement durable dans le domaine de la construction et de la rénovation ; les neufs thèmes traités sont la procédure de gestion, la mobilité, l'environnement naturel, humain, l'énergie, l'eau, le confort et la santé, et la matière.
Le refroidissement adiabatique est un principe qui consiste à refroidir l'air en y faisant évaporer de l'eau. Si ce système est installé dans une centrale de traitement d'air, l'air amené peut être refroidi.
Le refroidissement classique : une technique de refroidissement où les éléments du cycle de refroidissement (évaporateur, compresseur, condenseur, détendeur) sont présents et où aucune possibilité de free-chilling n'est prévue.
Contrôle thermique qui vise à abaisser la température d'ambiance d'un bâtiment sans avoir recours à l'utilisation d'une machine frigorifique.
Refroidissement renouvelable : une technique de refroidissement où les éléments du cycle de refroidissement (évaporateur, compresseur, condenseur, détendeur) sont présents mais où (a) ce cycle de refroidissement classique est utilisé le moins possible (Le compresseur (le plus grand consommateur d'énergie) est bypassé pour faire du free-chilling) ou (b) le compresseur fonctionne avec de l'énergie renouvelable (chaleur résiduelle).
Régime 75°C-65°C/20: - 75°C et 65°C font référence aux températures d'eau d'entrée dans l'émetteur de chaleur et de sortie de l'émetteur quand la température extérieure est égale à la température d'air extérieur de base égale à-8°C en RBC. Ce régime de température d'eau n'est pas obligatoire, mais il a le gros avantage de correspondre au régime pour lequel les constructeurs déterminent l'émission calorifique conformément à la norme NBN EN 442-2. - 20 indique la température ambiante correspondant aux températures définies ci-dessus. Le CSTC a défini conventionnellement dans la NIT 235, 3 catégories : CHT, CBT, CTBT où CHT = chauffage haute température CBT = chauffage basse température CTBT = chauffage à très basse température
Le RGPT (règlement général pour la protection du travail) concerne la santé et la sécurité des travailleurs ainsi que la salubrité du travail et des lieux de travail. Il n'est donc applicable qu'aux employeurs et aux travailleurs lors de l'exécution de leur travail.
Réglementation PEB : Pour répondre aux enjeux actuels et futurs de l'énergie, comme le réchauffement climatique ou l'accès à l'énergie, la Région de Bruxelles-Capitale a adopté une ordonnance qui répond au besoin de diminuer la consommation d'énergie primaire et les émissions de CO2 des bâtiments. Cette ordonnance a pour objectif d'améliorer la performance énergétique des bâtiments et leur climat intérieur. L'ordonnance relative à la performance énergétique et au climat intérieur des bâtiments (OPEB) distingue 3 volets : Plus d'informations à ce sujet : Source : Bruxelles Environnement
Facteur de température = (θsi - θe) / (θi - θe) Pour: θsi = température à la surface intérieure. / θe = température de l'air extérieur. / θi = température de l'air intérieur.
Régulation en température glissante: il s'agit d'une régulation en fonction de la température extérieure. Plus il fait froid dehors, plus la température de l'eau dans les radiateurs doit être chaude. La loi appliquée est appelée « courbe de chauffe ».
v50 = V50/At où At est la surface de déperditions de l'enveloppe n50 = V50/Vint où Vint est le volume intérieur du bâtiment C = Vext/At où Vext est le volume extérieur du bâtiment si on multiplie n50 par la compacité C, on obtient approximativement v50 (car n50 mesuré par rapport au volume intérieur et v50 mesuré par rapport aux surfaces extérieures) n50 divisé par 20 = approximation des débits d'infiltration moyens sur l'année ou taux de ventilation saisonnier moyen Volume protégé : le volume protégé (VP) comprend l'ensemble des locaux du bâtiment, y compris les dégagements, que l'on souhaite protéger des déperditions thermiques vers l'ambiance extérieure, le sol et les espaces voisins. Source : Vade-mecum PEB 2011, Bruxelles Environnement
Remplacement du châssis qui se fait dans le respect maximal des profilés originaux (châssis s'intégrant au caractère du bâtiment existant) réalisé sur base d'un relevé complet de l'existant avec récupération maximale des éléments constituant la fenêtre (quincaillerie,…).
Le rapport entre la charge utile que les corps de chauffe émettent chaque mois au profit du local chauffé et la chaleur totale qu'ils émettent. Il comprend aussi bien les déperditions de chaleur inutiles de ces éléments que les déperditions dues à une régulation imparfaite. Les déperditions de chaleur via les émetteurs reflètent donc la part de chaud provenant des émetteurs qui est directement perdue sans avoir pu profiter utilement au local.
Le rendement d'un luminaire est le rapport du flux lumineux émis par le luminaire par rapport au flux lumineux des lampes. Il se situe entre 35 et 100 %. Il est d'autant plus bas qu'il y a des éléments devant les lampes afin d'éviter l'éblouissement ou pour favoriser l'esthétique.
Rendement de combustion ?RO est le rendement qui considère uniquement les pertes de chaleur emportées par les gaz de combustion, aussi appelées communément « pertes à la cheminée ». Il s'agit d'une mesure des pertes de chaleur évacuées dans les fumées chaudes pendant le fonctionnement du brûleur. Seul le rendement de combustion est mesurable in situ à un moment donné. Ce rendement fait l'objet d'exigence dans le cadre de la règlementation chauffage PEB. [%]
Le rapport entre la chaleur que les corps de chauffe émettent au profit du local chauffé et la chaleur que la/les installation(s) de production de chaleur et/ou la/les ballon(s) de stockage transmettent au système de distribution de chaleur. Il reflète donc les pertes au niveau des conduites de distribution et des accessoires (vannes, circulateurs). La quantité de chaleur perdue via ces éléments ne peut être récupérée utilement pour le bâtiment.
Rendement de production ou nominal ou utile ?utile: rendement instantané lorsque le brûleur fonctionne [%]
Le rendement de régulation reflète les pertes dues au décalage temporel entre la fourniture de chaud ou de froid et les besoins instantanés du local. Ce décalage entraine une variation temporelle de la température obtenue dans le local autour de la valeur de la consigne demandée.
Calculé selon la norme NBN EN 308 et exprimé en %, il permet de déterminer la quantité d'énergie contenue dans l'air extrait qui est récupérée. Indirectement, il indique donc aussi le potentiel d'économie sur la consommation de chauffage dans le bâtiment.
Le rapport entre la chaleur fournie au système de distribution et la chaleur que la/les installation(s) de production de chaleur transmet(tent) au(x) ballon(s) de stockage.
Le rendement global d'une installation est le rapport entre les besoins réels et la consommation annuelle : ηglobal = besoins réels [kWh] / consommation annuelle [kWh] Il reflète donc toutes les pertes liées à l'installation. De manière simplifiée, on peut dire que la réglementation PEB définit le rendement d'une installation de chauffage de la manière suivante: ηsyst = ηémission x ηdistribution x ηstockage avec :
Evaluation de la qualité énergétique d'une lampe, définie comme le rapport du flux lumineux (en lumen) par la puissance électrique absorbée (en watt). [lm/W]
Rendement saisonnier ?sais : permet de chiffrer les performances d'une chaudière sur toute la saison de chauffe. La consommation de combustible est directement liée à ce rendement. [%]
Selon la norme ISO 14021 : « Matière composée de biomasse issue d'une source vivante, pouvant être continuellement renouvelée ».
Contrainte maximale admissible par un matériau soumis à une charge d'écrasement. (http://www.instron.tm.fr/)
Capacité d'une structure à résister de façon adéquate à toutes les charges qu'elle est susceptible de devoir supporter. Les structure de bâtiments ne peuvent généralement modifier ni leurs propriétés mécaniques ni leur géométrie pour réagir aux sollicitations, qui sont de nature variable. La conception d'une structure devra par conséquent prendre en compte l'ensemble des sollicitations susceptibles d'être exercées.
Iinverse du coefficient de transmission thermique U d'une paroi opaque. [m².K/W]
Résistance thermique minimale Rmin et coefficient de transmission thermique U d'une paroi opaque Umax : valeurs de résistance thermique minimale et coefficients maximum de transmission thermique globale imposées par l'OPEB.
Personne physique ou morale à qui incombe l'obligation de respecter les exigences PEB relatives aux installations et de faire procéder au contrôle et à l'entretien régulier de celles-ci.
Ce sont des additifs utilisés dans la fabrication de plastiques, mousses ou résines pour diminuer les risques de propagation de flammes. On en trouve par exemples dans les circuits électriques (installations, câbles) électriques, boîtiers d'ordinateurs, dans les textiles d'ameublement, ou des meubles rembourrés, ou encore dans les matériaux d'isolation thermique.
Phénomène par lequel l'eau des précipitations ne rejoint pas immédiatement les cours d'eau (rétention glaciaire, nivale, rétention des éboulis, des terrains perméables). [La rétention provoque un décalage entre les précipitations et leur écoulement.] (Larousse)
réverbération T [s] : temps mis par les ondes pour s'atténuer après réflexion sur les parois d'un local. Ce temps est défini par une chute de l'intensité sonore de 60dB. Il varie selon la géométrie et le revêtement des parois de la salle (influence de l'aire d'absorption équivalente)Ce critère vise les halls et cages d'escalier (voire les atriums) où le temps de réverbération doit être contrôlé par un choix approprié du niveau d'absorption.
Dans le cadre des pompes à chaleur, il s'agit d'un mélange d'eau et d'un fluide réfrigérant (utilisé comme antigel). La saumure est par exemple utilisée dans les conduites entre la pompe à chaleur et le sol.
Partie du volume protégé dotée d'installations techniques homogènes.
... lire la suite(ou Spte) Niveau de pression acoustique instantané au-delà duquel le bruit produit par les sources est comptabilisé comme « événement » (exprimé en dB(A)). Cette notion intervient dans les arrêtés sur le bruit des installations classées et le bruit de voisinage.
Les outils d'analyse du confort thermique se répartissent en diverses méthodes de complexité croissante ; les plus complexes d'entre elles – et aussi celles qui fournissent les résultats les plus fiables, sont les modèles de type « full dynamic thermal analysis », qui rendent possible l'évaluation des puissances de chauffage/refroidissement, les conditions de confort heure par heure, les stratégies de contrôle… Pour les simulations dynamiques, on se réfère aux catégories de confort et méthodologies existantes proposées par les normes de référence, notamment : ANSI/ASHRAE 55-2010, ISO 7730, ISO 13791&2, EN 15251, EN 13779. Pour le calcul du confort d'été, on se réfère à une année climatique type ainsi qu'à des périodes extrêmes types (vague de chaleur). Les hypothèses liées aux données d'exploitation seront basées sur la norme NBN EN 13779 (chapitre 7) en considérant soit les données par défaut, soit les données qui permettent la plus grande flexibilité pour faire évoluer le type d'exploitation de l'immeuble. On estimera les catégories de confort en choisissant un nombre de zones d'occupation représentatif de l'exploitation du bâtiment.
Skyline ou panorama urbain; c'est une vue partielle ou totale des immeubles et structures élevés d'une ville. On peut aussi le décrire comme la ligne d'horizon artificielle dessinée par la structure d'ensemble de la ville. On emploie souvent ce terme lorsque la présence de gratte-ciel donne à cette ligne d'horizon un caractère spectaculaire ou fortement reconnaissable.
(ou SPF) Cet indicateur correspond à la quantité d'énergie nécessaire à un ventilateur pour fournir un débit d'air déterminé. Il est exprimé en W/(m³/s). Il est utilisé dans le référentiel pour la labellisation et la certification de bâtiments durables.
Un sol pollué, du fait d'anciens dépôts de déchets ou d'infiltration de substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l'environnement. (http://www.actu-environnement.com/)
Constituant liquide volatil ayant la propriété de dissoudre différents ingrédients (résine, peinture,...). Source : http://www.futura-sciences.com
Les sources de bruit en milieu urbain sont multiples et variées. En matière d'urbanisme, c'est essentiellement les sources permanentes et issues des infrastructures de transport qui façonnent l'ambiance sonore. Parmi ces infrastructures, la route est sans nul doute la plus contributive. Il faut rappeler que le bruit des voiries dépend de nombreux facteurs, comme l'intensité, la composition, la vitesse, le type d'écoulement du trafic, le comportement de l'automobiliste ainsi que le revêtement de la route.
La stabilité d'une construction résulte des dispositions prises pour éviter la ruine de celle-ci au cours de sa durée de vie. En effet, les constructions (ponts, bâtiments, charpentes, barrages…) doivent résister à un certain nombre de forces dans des conditions habituelles (charge de service, neige,…) ou même exceptionnelles (accident, séisme,…) sans endommagement et sans mettre en danger les occupants. La stabilité est assurée quand en chaque point de la construction les efforts provenant des charges extérieures ne dépassent pas la capacité de résistance du matériau
Stations ou étapes du maillage vert ou bleu en ville
Stockage de froid et de chaleur (SFC) : technique où de l'énergie est stockée et extraite du sol. Une source de chaleur est disposée à une grande distance d'une source de froid (100 à 150 m) qui se trouve dans une couche aquifère. La profondeur des sources est de 50 à 150 mètres. Quand il faut du froid en été, de l'eau froide est extraite de la source froide et l'eau réchauffée (réchauffée parce qu'elle est utilisée pour refroidir) est placée dans la source chaude. Quand il y a une demande de chaleur en hiver, de l'eau est retirée de la source chaude et l'eau refroidie (refroidie parce qu'elle est utilisée pour chauffer) est placée dans la source froide. En raison de la nécessité de disposer d'une couche aquifère adaptée dans un sol peu profond (50 à 150 m), cette technique n'est pas universellement applicable.
Stockage géothermique par puits de forage (BTES) : technique où l'énergie est stockée et extraite du sol. Il n'y a pas de sources de chaleur et de froid séparées, mais un réseau de boucles verticales placées dans le sol, qui fonctionnent comme des échangeurs thermiques. La profondeur des boucles est de 20 à 150 m, et elles sont espacées de 2 à 4 m. Le sol fait office de réservoir de stockage d'énergie. En été, le sol est chauffé étant donné que du froid est extrait pour refroidir. Le sol chauffé est utilisé en hiver pour en extraire de la chaleur pour le chauffage. Ce faisant, le sol est à nouveau refroidi et il est prêt pour un nouveau cycle de refroidissement l'été suivant.
Nos climats n'offrant pas des conditions climatiques suffisantes pour assurer le confort thermique toute l'année, il est nécessaire de corriger les données climatiques par le chauffage ou le refroidissement des bâtiments. L'objectif à poursuivre est donc d'obtenir la meilleure adéquation entre le climat, le bâtiment et le comportement de l'occupant. L'habitat bioclimatique tire parti du climat afin de rapprocher au maximum ses occupants des conditions de confort. Sous nos climats tempérés, les variations de l'ensoleillement, du vent et des températures demandent de mettre en œuvre diverses stratégies bioclimatiques adaptées aux différentes saisons : - en hiver, il importe de profiter des apports solaires et de se protéger du froid : stratégie du chaud - en été, il faut se préserver du soleil et, parfois, ouvrir sa maison aux vents : stratégie du froid - l'habitat bioclimatique s'accorde enfin aux rythmes naturels en tirant le meilleur parti possible de la lumière naturelle : stratégie de l'éclairage naturel. Parler d'architecture bioclimatique, au-delà des questions d'économie d'énergie et de protection de l'environnement, c'est avant tout se référer à l'homme-habitant et à son bien-être. Source : www.energie2.arch.ucl.ac.be - Site internet rédigé par E. Gratia pour un soutien au cours LAUCE 1901
L'état de ‘‘stress hydrique'' est atteint à partir du moment où les activités humaines prélèvent de l'eau à un rythme plus élevé que son renouvellement naturel. (fiche)
Le terme « substrat », en comparaison à la « terre arable » des jardins au sol, signifie un composé nutritif spécifique aux toitures vertes et à leurs exigences. Il assure l'apport nécessaire en nutriments, en eau et en oxygène de la végétation et permet son enracinement.
La surface éclairante est définie comme la somme de surfaces vitrées transparentes ou translucides. En Région de Bruxelles-Capitale, la superficie nette éclairante est de minimum 1/5ème de la superficie plancher. Pour les locaux habitables dont la surface éclairante est située dans le versant de la toiture, cette superficie nette éclairante est fixée à minimum 1/12ème de la superficie plancher. (http://www.cstc.be/)
Surface de l'ensemble des planchers du bâtiment
La surface plancher de l'unité PEB est la totalité des planchers offrant une hauteur libre d'au moins 2,10m dans tous les locaux. [m²]
... lire la suiteLa somme des surfaces de planchers de chaque niveau de la construction situés dans le volume protégé, mesurées entre les faces externes des murs extérieurs. Sont comptabilisées les surfaces présentant une hauteur sous plafond minimale de 1m50, pour autant que l'espace considéré présente au moins en un point une hauteur minimale de 2,20 m. (www.energie.wallonie.be)
Systèmes de plancher constitué par une dalle de 70 mm d'épaisseur en béton avec des nervures en acier du côté supérieur. Les nervures constituées de profils IPE sont percées pour laisser passer les canalisations et sont couvertes d'éléments de plancher au choix.
Il sagit d'un système permettant l'échange d'air entre l'intérieur et l'extérieur d'un bâtiment.
... lire la suiteEquipement technique fixe pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, l'humidification, l'eau chaude sanitaire, l'éclairage et la production d'électricité.
Ligne joignant les points les plus bas d'une vallée (Larousse)
(ou SEER ou taux de rendement énergétique saisonnier) Est la chaleur absorbée par le groupe frigorifique pendant une saison de refroidissement caractéristique divisée par l'énergie électrique absorbée pendant la même période. Le SEER n'exprime donc pas une efficacité instantanée, mais moyenne sur une certaine période. Si l'on applique une autre saison de refroidissement au groupe frigorifique, le SEER est alors modifié. Il convient de ne pas confondre le SEER et l'EER.
Le taux de surface vitrée (Iv) est le rapport entre la surface vitrée et la surface plancher du local. Il s'exprime en pourcents (%).
Il y a 3 techniques d'épuration des eaux usées : les techniques intensives, les techniques extensives, les techniques mixtes (voir définition dans le glossaire).
Les techniques extensives ont recours à un traitement naturel sans intervention mécanique, chimique ou énergétique ou avec une intervention limitée (pompe de relevage). Ces techniques se basent sur les propriétés de purification des écosystèmes aquatiques naturels, entre autres par la filtration des particules en suspension, l'extraction des substances dissoutes (minéraux, métaux lourds,…) par les plantes, la dégradation des produits à base de carbone par les micro-organismes, la décomposition des composés azotés par les fonctions oxydante et réductrice des bactéries de nitrification puis de dénitrification, l'assimilation du phosphore par les plantations et sa réduction par précipitation dans le substrat des bassins plantés, etc. Les techniques utilisées comprennent l'utilisation de bassins en eau libre de type lagunage et/ou de bassins plantés aménagés en paliers successifs (marais reconstitués : procédés Kickuth, Seidel, procédés agréés, etc.). Voir le point sur les dispositifs.
Les techniques intensives mettent en œuvre des traitements biologiques comprenant des traitements mécaniques, une oxygénation de l'effluent à épurer et/ou un support servant au développement de bactéries au rôle épuratoire. On retrouve différentes techniques : systèmes à biomasse fixée ou à biomasse immergée (disques biologiques, lits bactériens aérobie, boues activées), oxygénation intensive des eaux usées (Séquential Batch Reactor) et (ultra)filtration par membranes (Membrane Bio Reactor).
Les techniques mixtes mettent en œuvre des procédés biologiques intensifs, en complément des procédés extensifs généralement utilisés en finalisation de l'épuration. Dans les procédés mixtes, des systèmes d'épuration intensifs (biologiques et/ou chimiques) permettent de prétraiter les eaux plus chargées ou les eaux industrielles (pollution chimique).
La température de couleur détermine la température (effective ou "virtuelle") d'une source de lumière à partir de sa couleur. Elle s'exprime en Kelvin (K). Le diagramme de Kruithof donne, à cet effet, les valeurs recommandées de la température de couleur en fonction de l'éclairement.
?rm = (1-?) ?ed-1 + ? ?rm-1 où ? = 0.8 ; ?ed-1 = t° extérieur moyenne du jour précédent ; ?rm-1 = température moyenne glissante du jour précédent ? Les températures opératives doivent être calculées par un bureau d'étude compétent à l'aide d'un logiciel de simulation thermique dynamique pour une période de vague de chaleur (par exemple août 2033). On vérifie ensuite que la température opérative ?o qui est calculée en régime dynamique pendant la vague de chaleur respecte les conditions suivantes : Loi de base : ?om = 0,33 ?rm + 18,8 Classe I : ?om - 2 < ?o < ?om + 2 Classe II : ?om - 3 < ?o < ?om + 3 Classe III : ?om - 4 < ?o < ?om + 4
La température opérative correspond à la température qui est ressentie par l'occupant. Elle prend en compte la température de l'air dans la zone d'occupation et les effets de rayonnement. De manière simplifiée, on qu'elle est égale à la moyenne entre la température moyenne pondérée des surfaces du local et la température de l'air. ? T°opérative = (T°air + T°parois)/2 (si vitesse de l'air ? 0.2 m/S)
Test AEV : Test « Air-Eau-Vent » qui consiste en une mise en condition des éléments de façade dans un milieu contrôlé. On y teste : • l'air : la perméabilité à l'air à une pression d'essai de 50 Pa sur l'ensemble de l'élément • l'eau: l'étanchéité à l'eau: pulvérisation continue d'une quantité prescrite d'eau sur la face extérieure de l'élément • le vent : La résistance au vent, en y appliquant une charge uniformément repartie en pression puis en dépression sur l'ensemble de l'élément
Il s'agit d'un test simple permet de le déterminer le coefficient de conductivité hydraulique d'un sol. Préparatifs : Creuser une fosse jusqu'au niveau sur lequel sera établi le dispositif d'infiltration. Le fond de la fosse doit être parfaitement plan. Sa section dépend de la commodité d'exécution en fonction de sa profondeur (par exemple 0,40 m x 0,40 m pour une profondeur de 0,50 m). Couvrir le fond de la fosse d'une couche de gravier fin de 1 à 2 cm pour éviter la formation de boue. Disposer une jauge partant du fond de la fosse (par exemple, un double mètre fixé sur une latte en bois plantée dans le fond de la fosse). Préhumidification : Un sol sec absorbant l'eau plus rapidement qu'un sol mouillé, la fosse doit être humidifiée au préalable durant 1 heure environ. Veiller à ce qu'elle ne s'assèche pas durant ce laps de temps. Cette opération permet d'obtenir un résultat réaliste. Remplir ensuite la fosse d'eau. Test : Remplir la fosse d'eau sur une hauteur de 20 à 25 cm. Noter l'heure et le niveau de l'eau sur un tableau. Durant la demi-heure qui suit, contrôler le niveau d'eau toutes les 10 minutes et noter les résultats obtenus. En présence de sols à faible perméabilité, prolonger le temps de prise des mesures de 30 à 60 minutes.
Test d'infiltrométrie, de pressurisation, de la porte soufflante ou Blower Door : réalisé selon la norme NBN EN 13829, technique mise en place pour mesurer le degré d'étanchéité à l'air d'un bâtiment ou une partie de bâtiment pendant et après sa construction. Le test consiste à mettre les locaux en dépression ou en surpression à l'aide d'un ventilateur et de détecter les endroits où l'air s'infiltre au travers de l'enveloppe. La visualisation des infiltrations peut se faire : o par thermographie infrarouge ; o par la détection de déplacements d'air à l'aide d'un anémomètre; o à l'aide d'une fumée artificielle qui s'échappe du bâtiment en s'infiltrant dans les fissures, joints, et autres défauts de l'enveloppe (test en dépression). En général, un premier test Blowerdoor est réalisé assez tôt (avant la mise en œuvre de finitions), de telle façon que les défauts identifiés puissent encore être corrigés facilement. Un second test en fin de chantier permettra d'évaluer la performance finale. Il est possible d'utiliser le résultat de la mesure de l'étanchéité à l'air dans la détermination du niveau E. Pour cela, il doit être réalisé conformément à la norme NBN EN 13829:2001. Les 3 régions ont fixé un certain nombre de spécifications supplémentaires qui doivent être respectées pour qu'une mesure de l'étanchéité à l'air puisse être reconnue dans le cadre d'une déclaration PEB finale. Ces spécifications se trouvent sur www.epbd.be
Fichier de données climatiques horaires sur une période de douze mois. Ces informations sont utilisées comme input lors de simulations numériques portant sur l'ensoleillement et la performance thermique de bâtiments. Disponibles mondialement, les méthodes d'établissement des fichiers de données varient. Le modèle belge suit la méthodologie établie par la Communauté Européenne, tout comme les modèles italiens, français, anglais, irlandais, danois et néerlandais. La Belgique compte trois stations fournissant ces fichiers : Uccle, Saint-Hubert et Ostende.
Le tissu urbain est un concept développé en urbanisme pour décrire le rapport entre espace bâti et non bâti en milieu urbain.
Ensemble d'éléments recouvrant un toit (plat ou incliné), permettant de faire pousser des végétaux sous diverses formes, allant du simple tapis végétal jusqu'au réel jardin(en fonction de l'épaisseur du substrat), et de renforcer ainsi la présence de biodiversité et le maillage vert.
thermo-modulant : un système instantané au gaz (chauffe-eau mural) acceptant l'eau préchauffée en entrée est appelé système thermo-modulant.
voir Transmission lumineuse du vitrage
La transmission lumineuse d'un vitrage TL : est la part du flux lumineux qui traverse un vitrage dans le spectre visible. Elle s'exprime en pourcents [%].
La transmission solaire est la fraction du rayonnement solaire passant à travers le vitrage, si on ne considère que la partie visible du spectre solaire. C'est une grandeur qui caractérise la transparence du vitrage.
La transmission thermique d'une fenêtre est liée aux performances du vitrage, du gaz qui remplit l'interstice, de l'espaceur, du châssis, des éventuels OAR (Ouvertures d'Amenée d'air Réglable). Ces éléments doivent être performants. Il faudra aussi tenir compte des éventuelles pertes thermiques dues au raccord du châssis à la paroi, bien que celles-ci ne soient pas comptabilisées dans le calcul du coefficient U de la fenêtre.
Trias Energetica : stratégie en trois étapes destinée à réduire la consommation énergétique des bâtiments. Les trois étapes à suivre par ordre chronologique sont les suivantes : 1. Diminuer la consommation énergétique en luttant contre le gaspillage : par exemple en optant pour un bâtiment compact, en isolant les façades et les toitures ou en installant des appareils électriques moins énergivores. 2. Utiliser autant que possible les sources d'énergie durables telles que le vent, l'eau et le soleil mais aussi le sol ou l'air extérieur : par exemple en installant un chauffe-eau solaire ou un panneau solaire photovoltaïque, ou encore en optant pour un système de refroidissement passif. 3. Utiliser les combustibles fossiles de la manière la plus efficace possible pour répondre aux autres besoins énergétiques : par exemple en utilisant une pompe à chaleur, en réglant le chauffage à basse température, en limitant la longueur des conduites des systèmes de chauffage et de ventilation, etc.
(cf. BREEAM) : les émissions de CO2 liées au chauffage et au refroidissement des espaces, à la production d'ECS, à la ventilation, à l'éclairage intérieur ET aux équipements électriques sont nulles.
On mesure les Matières En Suspension (MES) qui représentent les matières sédimentables ou flottantes présentes dans l'effluent (indique le poids sec de matière recueillie). Elle représente la pollution primaire ou pollution physique.
Label produits autrichien officiel, fondé par les autorités publiques autrichiennes (Ministère de l‘agriculture et des forêts autrichiennes) en 1990, basé sur une analyse du cycle de vie du produit concerné. Contrôle indépendant par tierce partie.
(ou UGR) Peut être traduit par «Méthode unifiée d'évaluation de l'éblouissement» est la norme européenne actuelle pour l'évaluation de l'éblouissement d'inconfort d'une installation intérieure. (Source : prolum-lorraine.blogspot.com).
L'uniformité de l'éclairement (U) est le rapport entre le niveau d'éclairement minimum et le niveau d'éclairement moyen sur l'ensemble de la surface considérée. Il s'exprime en pourcents (%).
Cette notion joue un rôle central dans une analyse du cycle de vie, car elle est essentielle en vue de comparer des produits entre eux. L'unité fonctionnelle comprend trois aspects : la fonction à remplir par le produit, la performance attendue et la durée de vie théorique. Elle n'est pas toujours évidente à définir : un isolant peut, par exemple, être à la fois thermique et acoustique, mais on peut choisir de ne pas lui demander de remplir les deux performances.
(ou UFC) Il s'agit de l'unité permettant de dénombrer les bactéries vivantes. Une UFC correspond à une colonie (Après division bactérienne, ensemble de l'ordre de 106 - 107 bactéries identiques à la surface d'un milieu de culture, le plus souvent visible à l'oeil nu). http://www.microbe-edu.org
Rapport entre le flux émis dans l'hémisphère supérieur et le flux total sortant du luminaire (supérieur et inférieur combinés). quantifiant le flux émis directement vers l'hémisphère supérieur, donc perdu vers le ciel, pour une inclinaison donnée. Il permet d'apprécier la capacité que détient un luminaire à maîtriser la pollution lumineuse. Sa valeur est renseignée par le fabricant à l'aide d'une fiche technique.
v50 exprime le débit de fuite d'air total par m² de surface de déperditions sous une différence de 50 pascals, en [m3/h.m2]. Il correspond à la valeur encodée dans le logiciel PEB et est égal à V50/At.
Valeur de référence spécifiée pour la zone de bruit ou catégorie d'occupation d'un bâtiment par l'autorité régionale compétente.
qui présente une intérêt historique, artistique ou esthétique.
On parle de vecteur énergétique au sens large, en tant que source d'énergie.
... lire la suite(ou PEB) La quantité d'énergie effectivement consommée ou estimée pour répondre aux différents besoins liés à une utilisation standardisée du bâtiment, ce qui peut inclure entre autres le chauffage, l'eau chaude, le refroidissement, la ventilation et l'éclairage.
... lire la suiteAmenée d'air naturelle, par exemple par des grilles réglables dans les menuiseries ou des ouvrants automatisés. Evacuation naturelle par des cheminées verticales autant que possible. Extraction mécanique si nécessaire.
Renouvellement volontaire et contrôlé de l'air des locaux que l'on effectue pour des raisons d'hygiène et de confort (dilution des polluants intérieurs, de l'humidité, et des odeurs).
Le 21 mai 2013 fut adopté par la Région de Bruxelles-Capitale un outil intégrant l'ensemble des mesures à respecter en matière de qualité de l'air, de climat, et de maîtrise de la consommation énergétique : le Code bruxellois de l'air, du climat et de la maîtrise de l'énergie ou "CoBrACE".
... lire la suiteVentilation qui permet un rafraîchissement du bâtiment en été (renouvellement de l'air chaud intérieur par de l'air frais extérieur : freecooling, nightcooling)
... lire la suiteDispositif destiné à absorber le rayonnement solaire et à le transformer en électricité au moyen de cellules photovoltaïques
La ventilation mécanique contrôlée (en abrégé VMC) est, dans le bâtiment, un ensemble de dispositifs mécaniques (par opposition à la ventilation naturelle, VN) destinés à assurer le renouvellement de l'air à l'intérieur des pièces, notamment pour les pièces dites humides : salles de bains, toilettes, cuisines…
A partir du 1ier juillet 2017 la notion d'« affectation » n'est plus définie dans les textes réglementaires mais toujours utilisée au sens commun du terme c'est-à-dire pour préciser le type d'usage qu'il va être fait des unités PEB.
... lire la suiteVentilation nocturne : technique de refroidissement passif consistant à ventiler le local ou le bâtiment à l'aide d'un apport supplémentaire d'air extérieur pendant la nuit (avec ou sans assistance mécanique). Cette méthode permet de refroidir la masse du bâtiment.
Une ville dense est plus compacte, elle est concentrée et occupe ainsi moins d'espace et minimise les réseaux d'infrastructure, à l'inverse d'une ville diffuse. Densité bâtie nette : 2,33
Une personne physique ou morale agréée pour délivrer les certificats PEB.
Ville durable ou ville verte; c'est simplement une ville qui initie une ou plusieurs dynamiques de développement durable. Elle est d'abord un cadre où prennent sens des projets collectifs. Cette démarche pose des questions politiques et éthiques, relatives au développement humain planétaire et à l'héritage qui sera légué aux générations futures.
Document qui présente les indicateurs de performance énergétique d'une unité PEB sous forme numérique, alphabétique et graphique. En cas de vente, de l'octroi d'un droit réel, de la mise en location ou du leasing immobilier d'un bâtiment (existant), l'ordonnance oblige le titulaire ou le cédant du droit sur le bien de disposer d'un certificat PEB valide.
Ville verte ou ville durable; c'est simplement une ville qui initie une ou plusieurs dynamiques de développement durable. Elle est d'abord un cadre où prennent sens des projets collectifs. Cette démarche pose des questions politiques et éthiques, relatives au développement humain planétaire et à l'héritage qui sera légué aux générations futures. Densité bâtie nette : 0,42
(ou CV) Les certificats verts sont octroyés pour une production d'électricité répondant à un critère de qualité et permettant d'éviter des émissions de CO2. Le nombre de CV attribués est proportionnel à l'économie de CO2 réalisée. Le respect du critère de qualité environnementale est évalué par BRUGEL
... lire la suiteCette notion, développée dans le Référentiel-B (voir indicateur) se définit comme l'ensemble des mesures qui doivent être mises en œuvre, pour un espace spécifique, afin qu'ils répondent aux exigences d'accessibilité nécessaire à son évaluation dans le cadre du référentiel. Cette notion concerne donc les 3 degrés d'accessibilités (accéder, circuler et utiliser). Par exemple, un logement est considéré comme « visitable » s'il est accessible et s'il est possible d'y circuler jusqu'à la pièce de vie. Si en plus il possède au moins une toilette utilisable par les PMR, il est alors considéré comme « parfaitement visitable ».
Le vitrage feuilleté est un vitrage de sécurité composé de deux ou plusieurs feuilles de verres assemblées par un ou plusieurs intercalaires de polyvinylbutyral (PVB). Après la mise en place du PVB, l'adhérence parfaite est obtenue par traitement thermique sous pression. L'efficacité de la protection dépend du nombre de films de PVB utilisés. (https://besafe.ibz.be)
La vivabilité renvoie à la qualité de vie d'un quartier, la forme naturelle et bâtie de celui-ci, ainsi qu'à la manière dont on y vit et l'occupe. La mixité des usages, la densité, la proximité des commerces et des services ainsi que la qualité des aménagements urbains influencent la mobilité des gens et la vie de quartier. Il s'agit d'améliorer à la fois l'environnement urbain et la santé de la communauté afin d'accroître la qualité de vie des résidents et leur permettre d'évoluer avec leur milieu. source: www.ecologieurbaine.net
Voir: Ventilation mécanique contrôlée
(ou V.P.) Volume des espaces dans lesquels de l'énergie est utilisée, en continu ou par intermittence, pour réguler le climat intérieur afin d'assurer le confort des personnes. [m³]
... lire la suiteValeur de référence (VR) spécifiée pour la zone de bruit ou catégorie d'occupation d'un bâtiment par l'autorité régionale compétente, exprimée en dB
L'état de ‘‘stress hydrique'' est atteint à partir du moment où les activités humaines prélèvent de l'eau à un rythme plus élevé que son renouvellement naturel.
(définition issue de la NBN EN 13779) : à l'intérieur des espaces occupés identifiés ci-dessus, volume d'air où les exigences relatives à l'environnement intérieur doivent être satisfaites. La définition de la zone d'occupation dépend de la géométrie et de l'utilisation de la pièce, on la spécifie au cas par cas, en la déterminant en fonction de plans parallèles aux parois des locaux climatisés – distance en fonction du type de paroi. Voir tableau et graphe ci-dessous, extraits de la norme précitée.
La zone environnante immédiate (de la zone de travail) est définie par la soustraction de la zone de travail à l'espace de travail. Cette zone se compose, de manière générale, au minimum d'une bande de 50 cm le long des parois et/ou mobilier du local.
Ces sites constituent un réseau européen de sites naturels et semi-naturels ayant une grande valeur patrimoniale par la qualité et la représentativité de leur faune et de leur flore. Les mesures conservatives prises permettent de maintenir la biodiversité du milieu tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales. (www.natura2000.wallonie.be)
Selon l'arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, une zone sensible est définie comme une masse d'eau dont il est établi qu'elle est eutrophe ou pourrait le devenir à brève échéance si des mesures de protection ne sont pas prises. Une zone sensible à l'eutrophisation se caractérise par un rapport azote sur phosphore supérieur à 10, carencée en phosphore. Lorsque qu'il subvient un déséquilibre dans le rapport entre le carbone, l'azote et le phosphore, par exemple par un apport trop important de phosphore (rejets urbains chargés en phosphates, par exemple), qui est le composant le plus limité dans l'environnement naturel, le milieu aquatique concerné s'eutrophise. C'est-à-dire que l'on provoque une prolifération phytoplanctonique dans le milieu aquatique à tel point que la lumière finit par ne plus y pénétrer. Lors de cette eutrophisation caractérisée par une prolifération algale, une plus grande quantité d'algues meurent induisant une production plus importante de matières organiques (pollution secondaire dite de ‘‘néoformation'') qui accentue le problème. L'évolution de ce cycle ‘‘pervers'' de pollution peut conduire à l'anoxie du milieu aquatique (localisée ou généralisée) par manque d'oxygène. Ces facteurs contribuent à réduire la biodiversité des populations des milieux aquatiques.
Personne physique ou morale agréée pour établir la proposition PEB, la notification de début des travaux et la déclaration PEB.
Débit de ventilation qui doit être réalisé au minimum dans le local, selon la norme NBN D 50-001.
Document qui décrit les mesures prises en vue du respect des exigences PEB et détermine par calcul si ces exigences sont respectées. Pour les bâtiments neufs, la déclaration PEB rédigée par le conseiller PEB servira de document de base pour la rédaction du certificat PEB. Ce certificat PEB sera établi par Bruxelles Environnement.
L'agrément est délivré à une personne physique ou morale remplissant certaines conditions, qui a introduit un dossier de demande complet auprès de Bruxelles Environnement. Bruxelles Environnement délivre, suspend ou retire l'agrément du conseiller PEB et du certificateur.
Cette notion permet la détermination de la quantité de chaleur consommée sur une période donnée afin d'effectuer des comparaisons entre des bâtiments situés dans des zones climatiques différentes. DJ = nombre de jours chauffés x (T intérieure moyenne - T extérieure moyenne)
La notion de "Degrés-jours équivalents" tient compte de l'effet des gains internes (température de non chauffage) ainsi que de l'effet des gains solaires (température sans chauffage), et permet d'attribuer les besoins nets de chauffe d'un bâtiment sous forme d'un nombre de degrés jours mensuels. [jours K]
Dossier dat de beschrijving bevat van de technische kenmerken en van de uitvoering van de handelingen en werken betreffende de EPB.
Voir « Surface de déperdition thermique ».
Espaces avec (un risque de) pollution pour lesquels d'autres exigences que celles de la réglementation Travaux PEB (spécifiques / plus contraignantes) concernant la ventilation sont d'application. Ces espaces spéciaux sont énumérés à l'annexe VHNR de l'arrêté Exigences.
... lire la suiteLorsque le projet pour lequel il existe une demande est constitué d'une ou plusieurs unités PEB neuves, ou est constitué d'une ou plusieurs unités PEB assimilées à du neuf ou rénovées lourdement qui ensemble font plus de 5.000 m2, le conseiller PEB rédige une étude de faisabilité technique, environnementale et économique qui porte sur les possibilités d'implantation de systèmes solaire thermique, solaire photovoltaïque et de cogénération de qualité, ou d'autres systèmes alternatifs déterminés par le Gouvernement et qui permettent un gain en énergie primaire.
Lorsque le projet pour lequel il existe une demande est constitué d'une ou plusieurs unités PEB neuves qui ensemble font plus de 10.000 m2, ou est constitué d'une ou plusieurs unités PEB assimilées à du neuf ou rénovées lourdement qui ensemble font plus de 10.000 m2, une étude de faisabilité intégrée, qui porte sur la possibilité d'atteindre les exigences PEB consommation " zéro énergie ", est rédigée.
... lire la suiteFormulaire qui contient la date du début des travaux et le cas échéant l'indication que les calculs du respect des exigences PEB ont été réalisés et sont disponibles.
(OAR) Ouverture dans un élément de façade permettant la pulsion d'air neuf extérieur pour un système de ventilation naturelle ou de ventilation mixte type C.
(ou OT) Ouverture effectuée dans certaines parois ou portes intérieures permettant le libre passage de l'air entre les pièces où sont situées les ouvertures d'alimentation d'air et ceux possédant les ouvertures d'évacuation.
(ou OER) Conduit d'évacuation principalement vertical permettant l'extraction de l'air vicié pour un système de ventilation naturelle ou de ventilation mixte type B.
Assemblage de capteurs solaires, montés en série, en parallèle, ou de façon mixte. La structure globale constituée par ces différentes configurations de panneaux et leur support constitue un générateur solaire dont on peut définir les caractéristiques (surface occupée, courant délivré, etc.).
Formulaire qui contient la division du projet visé par la demande de permis d'urbanisme, en unités PEB neuves, assimilées à du neuf, rénovées lourdement ou simplement, ainsi que les éléments liés à l'énergie et au climat intérieur qui ont un impact sur les prescriptions urbanistiques, et la justification de l'exclusion partielle ou totale du projet du champ d'application de la réglementation Travaux PEB.
La puissance maximale fixée et garantie par le constructeur comme pouvant être fournie en marche continue tout en respectant les rendements utiles annoncés par le constructeur. [kW]
(ou R) La PEB impose les valeurs minimum de résistance thermique que doivent réaliser les éléments de construction. Exemple : murs en contact avec le sol : R min = 1.5 m² K / W. [m²K/W]
L'ensemble de toutes les parois qui séparent le volume protégé de l'ambiance extérieure, du sol et d'un espace n'appartenant pas à un volume protégé [m²]
La surface d'utilisation d'un espace ou d'un groupe d'espaces est la surface, mesurée au niveau du sol, délimitée par les parois verticales qui enveloppent l'espace ou le groupe d'espaces. [m²]
... lire la suiteUne combinaison de toutes les composantes nécessaires pour assurer une forme de traitement de l'air dans un bâtiment, par laquelle la température est contrôlée ou peut être abaissée, éventuellement en conjugaison avec un contrôle de l'aération, de l'humidité et/ou de la pureté de l'air.
(of TRS) Mesure de rentabilité correspondant à la période de temps au terme de laquelle les gains générés par l'installation sont équivalents au montant de l'investissement initial. [an(s)]
(ou TRI) Outil de décision à l'investissement. Mesure de rentabilité en fonction du temps nécessaire à la récupération du montant d'investissement.[an(s)]
L'unité PEB est un ensemble de locaux dans un même volume protégé, conçu ou modifié pour être utilisé séparément et qui répond à la définition d'une affectation.
... lire la suite(ou URE) Utilisation de l'énergie par des consommateurs dans un souci de rationalité tenant compte des contraintes sociales, politiques, financières et d'environnement.
... lire la suiteVolume d'eau du ballon de stockage destiné à être (éventuellement) chauffé par l'énergie solaire. [m³]
Partie fermée d'une unité PEB, alimentée par le même type de système de ventilation.
... lire la suiteLa [mm/h] ou [m/s] : paramètre représentant la valeur limite de la vitesse d'écoulement, horizontale ou verticale, dans un sol saturé et homogène (dont le matériau et la granulométrie sont homogènes). A ne pas confondre avec la capacité d'infiltration même s'il l'influence. Ce paramètre est utilisé pour dimensionner les ouvrages
La [mm/h] ou [m/s] : représente la vitesse d'infiltration de l'eau à la surface c'est à dire le débit d'infiltration d'un sol par unité de surface. Ce paramètre décroit avec l'augmentation de la teneur en eau du sol jusqu'à tendre vers la valeur de la conductivité hydraulique du sol considérée.
Phénomène propre aux matériaux non transparents qui atténuent toute onde électromagnétique les traversant. Le taux d'absorption varie selon la longueur d'onde de la lumière incidente ce qui donne la couleur du matériau.
Phénomène naturel consistant en la capture par une matière des photons du rayonnement solaire et de sa transformation en chaleur. (www.dicodunet.com)
Minuscules animaux, visibles au microscope, cousins des insectes et des crustacés (arthropodes). Ceux trouvés dans les poussières de maison sont les plus allergisants. Ils se nourrissent de squames humaines, très répandues dans les matelas, oreillers et moquettes. Leur croissance est maximale en milieu humide et chaud. En milieu plus sec, ils se dessèchent et meurent. Source : http://www.futura-sciences.com
L'activation du noyau de béton utilise la capacité de stockage thermique du béton pour chauffer ou refroidir un bâtiment. Des canalisations de circulation d'air ou d'eau (23°C - 28°C) sont intégrées dans les sols ou les parois en béton d'un bâtiment et associées à un système de régulation de la température. (http://www.eco-responsibility.be/)
Correspond aux conditions d'un milieu aquatique en présence d'oxygène. Les organismes en aérobie utilisent l'oxygène présent pour leur survie. Contraire d'anaérobie.
Liquide qui fait circuler le froid dans la machine frigorifique entre l'évaporateur et le condenseur.
Le test « Air-Eau-Vent » consiste en une mise en condition des éléments de façade dans un milieu contrôlé.
Surface d'absorption en m² multipliée par le coefficient d'absorption acoustique. Elle est utile pour calculer le temps de réverbération.
Possibilité qu'une inondation ait lieu à un endroit donné.
Au départ du point zéro, l'onde passe par un maximum positif, repasse par le point zéro, passe par un maximum négatif et revient au point zéro. L'ensemble de ce parcours correspond à un cycle et représente la longueur d'onde. (cf. ELIA, Champs électriques, magnétiques, et liaisons à haute tension)
Correspond à une absence totale d'oxygène dans le milieu aquatique (asphyxie totale). Ce qui entraine une fermentation.
(ou LCC) Méthodologie d'identification des coûts et profits financiers d'un produit ou d'un service, permettant de comparer mutuellement les coûts d'investissement, de gestion, d'entretien et de fin de vie (démantèlement, déconstruction, démolition). Est couramment réalisé pour deux périodes, une plus courte (de 20 ou 30 ans) et une plus longue (de 50 ou 60 ans), afin d'évaluer les effets à moyen et long terme.
(ou ACV) Quantifie les impacts environnementaux potentiels d'un produit grâce à une vision globale sur son cycle de vie. Elle permet également d'identifier les déplacements de pollution, d'évaluer le type d'impact environnemental dominant dans la fabrication d'un produit, ou encore d'identifier certains éléments particuliers dont la contribution est majeure en termes d'impacts environnementaux. Il s'agit d'une approche multi-impacts et multicritères. Selon la norme ISO 14040, « l'analyse du cycle de vie (ACV) est une technique d'évaluation des aspects environnementaux et des impacts environnementaux potentiels associés à un système de produits ». L'ACV joue donc le rôle d'un outil d'aide à la décision permettant de déterminer des priorités d'action grâce auxquelles les impacts environnementaux d'un produit pourront être diminués. Sous cet angle, elle constitue une source d'information précieuse pour les fabricants de matériaux de construction. L'analyse du cycle de vie d'un matériau constitue la base des bases de données qui permettent à leur tour de réaliser l'écobilan d'une paroi ou plus largement d'un bâtiment.
Correspond à un milieu aquatique pratiquement exempt d'oxygène dissout. Les bactéries doivent trouver leur source d'oxygène ailleurs (oxygène combiné aux nitrates), ce qui ne sera pas le cas en anaérobie.
La gestion des eaux pluviales sur la parcelle, appelée également assainissement « compensatoire » des effets de l'urbanisation ou « alternatif », présente les caractéristiques suivantes qui la distinguent de l'assainissement traditionnel :
ATG, ETA : agréments techniques nationaux (ATG pour la Belgique) pour des matériaux, produits, systèmes de construction et pour des installateurs. Tandis que les agréments techniques européens (ETA) sont limités au réglementaire et à la Directive Européenne 89/106/CEE, les agréments techniques nationaux (ATG) sont des évaluations volontaires, où tant des caractéristiques réglementaires que d'autres caractéristiques sont traitées, afin que l'aptitude à l'emploi pour l'application visée puisse être démontrée. En règle générale, les agréments techniques nationaux imposent une certification suivant le système 5 de l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), effectuée par les instituts de certification désignés par l'UBAtc, tandis que l'évaluation de la conformité pour les agréments techniques européens est conforme aux systèmes fixés dans les Décisions de la Commission européenne d'application et est effectuée pas de parties tierces qui ont été reconnues pour cela par leur Etat Membre et qui ont été notifiées conformément à l'article 18 de la Directive 89/106/CEE. (source : http://www.ubatc.be)
A l'origine, l'atrium se définit comme la « pièce principale, commandant la distribution de la maison romaine traditionnelle, éclairée par une ouverture carrée (le compluvium) au cintre de la toiture ». (LAROUSSE) Par extension on parle d'un atrium pour désigner un volume du bâtiment largement vitré, généralement sur plusieurs niveaux, et destiné à l'accueil ou encore à la distribution à l'intérieur du bâtiment. Il peut constituer
Méthode produisant des images du bâtiment par rayonnement infrarouge. Ces images aident à identifier les parties de l'enveloppe extérieure qui présentent une température de surface différente de celle attendue, et mettent en évidence des défauts d'isolation ou d'étanchéité à l'air.
L'autonomie en lumière du jour en un point d'un bâtiment est définie comme le pourcentage des heures occupées par an où le niveau minimum d'éclairement requis peut être assuré par la seule lumière naturelle. Contrairement au facteur lumière du jour généralement utilisé, l'autonomie en lumière du jour considère toutes les conditions de ciel tout au long de l'année. Elle s'exprime en %. Exemple : Une autonomie en lumière du jour de 70 % pour un lieu de travail occupé en semaine de 8 h à 18 h. et un éclairement minimum de 500 lux implique que l'occupant est en principe capable de travailler 70 % de l'année uniquement avec de l'éclairage naturel.
Réservoir permettant le stockage de l'eau chaude. Ce réservoir crée une capacité tampon d'eau, pour satisfaire des besoins de chauffage ou de fourniture d'ECS.
Limite physique du volume étanche du bâtiment. La barrière étanche • doit pouvoir être dessinée de manière continue sur tous les plans et toutes les coupes (comme pour l'isolation) • peut se positionner à n'importe quel endroit de l'enveloppe o si côté extérieur de l'isolant, elle doit être perméable à la vapeur d'eau o si côté intérieur de l'isolant, elle constitue le pare-vapeur
Surface topographique, délimitée par des lignes de partage des eaux, à l'intérieur de laquelle toutes les eaux pluviales alimentent un même exutoire : un cours d'eau, un étang, etc. Une ligne de crête se confond très souvent avec une ligne de partage des eaux. Mais des variations géologiques (cas d'un sous-sol imperméable) peuvent entrainer des différences entre la topographie et les écoulements souterrains. Chaque bassin versant se subdivise en un certain nombre de bassins élémentaires (parfois appelés « sous-bassin versant ») correspondant à la surface d'alimentation des affluents se jetant dans le cours d'eau principal. Le bassin versant ou les sous-bassins représenteront l'unité géographique sur laquelle se base l'analyse du cycle hydrologique et de ses effets.
Bâtiment accessible qui tient compte dès l'origine de la construction (ou de la rénovation) du fait que l'on est tous susceptible de devenir un jour une personne à mobilité réduite. Le principe du bâtiment adaptable est de rendre possible, par des travaux simples, sa transformation en un bâtiment adapté aux besoins particulier de certains utilisateurs d'un bâtiment.
Bâtiment accessible qui répond directement aux besoins spécifiques d'une personne, en lui permettant, d'y circuler sans entraves et d'en utiliser toutes les fonctions, de manière autonome. Des aménagements spécifiques et un dimensionnement adéquats doivent donc être prévus. Il est adapté dès sa conception (construction ou rénovation) ou adapté à partir d'un bâtiment adaptable.
Bâtiment à consommation « zéro énergie » : càd bâtiment dont la consommation d'énergie est nulle ou très faible, obtenue grâce à une efficacité énergétique élevée, et qui devrait être couverte dans une très large mesure par de l'énergie produite à partir de sources renouvelables, notamment l'énergie produite à partir de sources renouvelables sur place ou à proximité
Concours organisé par la Région de Bruxelles-Capitale en vue de valoriser et favoriser la construction ou la rénovation de « Bâtiments Exemplaires ». Leur objectif est de démontrer qu'il est possible d'atteindre de très bonnes performances énergétiques et environnementales dans un budget raisonnable.
Conformément à la directive 2002/49/CE relative à l'évaluation du bruit dans l'environnement, les bâtiments « sensibles » sont notamment les établissements scolaires et les hôpitaux en plus des logements. Par fonctions sensibles, on entend également des zones calmes à préserver (par exemple, un intérieur d'ilot résidentiel vers lequel il faudra éviter d'orienter les installations bruyantes comme les groupes de ventilation).
Chaleur à fournir ou à extraire (par m² de plancher climatisé) d'un espace conditionné pour maintenir les conditions de température voulues pendant une période donnée .
Besoin énergétique net pour le refroidissement (kWh/m²/an) : valeur théorique déterminée notamment par le logiciel PEB et représentant la charge à refroidir annuellement. Cette unité est indépendante de la machine frigorifique et a trait à la conception du bâtiment et aux charges internes. Dès 2015, la RBC imposera un maximum légal de 15 kWh/m²/an pour cette valeur.
Approche analytique et systématique qui prend en compte les relations entre les différents éléments, leurs effets réciproques ainsi que les effets de compensation, de synergie et d'antagonisme. Il concerne notamment la réduction des impacts directs et indirects sur l'environnement. (www.dictionnaire-environnement.com)
Sur base d'une analyse du cycle de la production de l'eau de distribution, réalisée par l'Université de Liège (ULG - 2004), il apparait que la consommation d'un mètre cube d'eau de distribution a un impact environnemental équivalent à un parcours de 37 kilomètres en voiture. Cet impact environnemental provient principalement des points suivants : Une attention particulière doit être accordée à la composition des surfaces sur lesquelles l'eau ruisselle afin de limiter la pollution de l'eau tout au long de son parcourt et d'améliorer sa qualité avant de la rejeter dans le milieu naturel ou vers le réseau public d'assainissement collectif.
Une installation de bio-cogénération est un appareil de cogénération qui utilise de la biomasse, du biofuel, du biodiesel ou du biogaz comme combustible.
Les bio-contaminants sont des polluants d'origine biologique. L'occupation de l'habitat génère ce type de polluants au travers de la présence d'êtres humains ou d'animaux (microbes, bactéries, poils, salive,…), d'acariens, de végétaux, de moisissures, … :
On regroupe sous l'appellation de produits biocides un ensemble de produits destinés à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles, à en prévenir l'action ou à les combattre, par une action chimique ou biologique. Destinés à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles, les biocides sont par définition des produits actifs susceptibles d'avoir des effets nuisibles sur l'homme, l'animal ou l'environnement. Ces produits sont classés en quatre grands groupes, comprenant 23 types de produits différents :
Le biodiesel est un biocombustible fabriqué à partir d'huile végétale (biofuel). Le biofuel est transformé moyennant un processus chimique (transestérification avec du méthanol) en méthylester. Ce biocombustible présente pratiquement les mêmes propriétés que le carburant diesel classique ou peut être utilisé mélangé à ce dernier. En raison de son prix de revient élevé, ce biodiesel n'est pratiquement jamais utilisé pur.
Le biogaz est un gaz découlant de processus biologiques. Il résulte de la fermentation de matières organiques comme le lisier, la boue d'épuration, les déchets végétaux, les déchets de légumes, de fruits et de jardins (LFJ)... Le biogaz peut être purifié plus avant en suivant un processus analogue à celui utilisé pour faire du biodiesel à partir de biofuel.
Le biofuel est un biocombustible liquide qui provient généralement du colza dans nos régions. Cependant, le biofuel peut également être fabriqué à partir d'autres plantes sources comme le soja, le tournesol, le maïs, le palmier, etc. L'huile végétale pure (HVP) ne peut être utilisée telle quelle dans un moteur diesel classique.
Par biodiversité, on entend aussi bien la diversité des écosystèmes et des habitats dans lesquels vivent les espèces, que la diversité des espèces elles-mêmes ou que de la diversité génétique au sein des espèces.
Ensemble des végétaux et des animaux, ainsi que des déchets organiques qui leur sont associés. La biomasse végétale provient de la photosynthèse et constitue une source d'énergie renouvelable. Selon la norme ISO 14021, amendement 1 : « Matière d'origine biologique, excluant : les matières intégrées aux formations géologiques, les matières transformées en matières fossiles et la tourbe ».
Panne de courant sur un réseau électrique touchant une grande zone ou un nombre important d'utilisateur
Label environnemental général, doyen des écolabels, établi en 1977 et géré par le Ministère fédéral allemand de l'Environnement (Umweltbundesamt), financé par l'Agence fédérale de l'Environnement et l'Institut pour le Contrôle et la Labellisation des Produits (Deutsches Institut für Gütesicherung und Kennzeichnung GmbH). Les aspects techniques d'attribution du label sont gérés par un jury composé d'experts et représentants des groupes de pression de l'industrie, des associations de consommateurs, des mouvements écologistes et du monde scientifique. Le contrôle externe est assuré, sur base d'un cahier des charges, par le Deutsches Institut für Gütesicherung und Kennzeichnung, organisme accrédité, et un contrôle complémentaire est effectué après attribution du label, menant au retrait de celui-ci en cas de non respect des critères. Ce label comprend des critères écologiques, qualitatifs, relatifs à la santé et à l'étiquetage. Il ne comprend pas de critères économiques ni sociaux. Il s'appuie sur une analyse complète de cycle de vie, du berceau à la tombe, mais ne prend pas en compte le transport entre le site de production et celui de la mise en œuvre.
Test d'infiltrométrie, de pressurisation, de la porte soufflante ou Blower Door : réalisé selon la norme NBN EN 13829, technique mise en place pour mesurer le degré d'étanchéité à l'air d'un bâtiment ou une partie de bâtiment pendant et après sa construction. Le bâtiment est mis sous pression par un ventilateur et la perte de pression est mesurée.
Bois traité par rétification c-à-d par pyrolyse ou cuisson du bois à une température comprise entre 200 et 250°C. Il s'agit d'un traitement en profondeur, irréversible qui conduit à la modification même de la matière. Aucune substance chimique n'est rajoutée, pour une amélioration des propriétés physiques à la clé : stabilité dimensionnelle, dureté de surface, couleur dans la masse homogène. http://mediaforest.net
Ce sont des régulateurs de débit d'air variable, qui utilisent l'air comme fluide caloporteur et qui permettent de faire du free-cooling et ainsi de traiter des bâtiments en inter-saison de façon économique. (www.energieplus-lesite.be)
"BRE Environmental Assessment Method" ou la méthode d'évaluation de la performance environnementale des bâtiments développée par le BRE (Building Research Establishment, GB), c'est une méthode d'évaluation utilisée pour décrire la performance environnementale d'un bâtiment. (www.breeam.org)
Au sens de l'arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 21 NOVEMBRE 2002 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage (Article 2, §1er, point 5), le bruit de voisinage est le bruit généré par toute source sonore audible dans le voisinage à l'exception de celui qui est généré par :
Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée. (www.bruit.fr)
Les voies de transmission structurales ou aériennes doivent être considérées comme un tout. Par exemple, si je saute dans mon appartement, les voisins du dessous ressentiront un bruit d'impact, tandis que les gens qui m'accompagnent entendront un bruit aérien. Souvent, une stratégie acoustique devra tenir compte de l'interaction simultanée de bruits aériens et d'impacts. C'est par exemple le cas du passage d'un train (son + vibration).
Regroupées sous le terme générique anglophone Heating Ventilation Air Conditionning, les installations, de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air représentent l'équipement dont les habitants se plaignent le plus en Région bruxelloise au niveau nuisance sonore [Les données de l'IBGE: le bruit à Bruxelles, série de fiches de 2005 à 2010]. Les installations HVAC posent des problèmes car elles fonctionnent soit par intermittence, soit le jour et la nuit ou encore elles combinent ces deux particularités. Les désagréments sont aussi plus fréquents en été (climatisation, fenêtres ouvertes). Le caractère tonal du bruit (entre autres dû au caractère tournant des ventilateurs) produit par les HVAC constitue également un important facteur de gêne. Les principaux composants générant du bruit dans les installations HVAC sont : Le niveau de bruit d'une installation est souvent renseigné sur sa fiche technique sous forme de valeurs de puissance acoustique ou de valeurs de pression acoustique à une distance donnée et dans des conditions de réverbération données (généralement en champs libre, ce qui signifie sans réverbération et par conséquent indépendamment de l'implantation). Ces données peuvent être présentées par fréquence (indispensable pour les fiches techniques des ventilateurs).
Basée sur le campus « Environnement » de l'ULg à Arlon, l'équipe BEMS regroupe des chercheurs autour de la thématique de l'énergétique des bâtiments; abordée de deux manières : la réalisation de mesures en bâtiment-laboratoire ou sur site et la simulation numérique.
Modules photovoltaïques intégrés dans les structures et les bâtiments remplaçant les matériaux de construction traditionnels.
Ensemble de constructions, qu'il s'agisse d'établissements publics ou d'habitations individuelles ou collectives
Une cage de Faraday est une enceinte utilisée pour protéger des nuisances électriques et subsidiairement électromagnétiques extérieures ou inversement empêcher un appareillage de polluer son environnement. Une cage de Faraday est souvent utilisée lorsque l'on désire effectuer des mesures précises en électronique, en électricité ou sur les ondes électromagnétiques Telle qu'elle a été étudiée par Michael Faraday lors de ses travaux sur les conducteurs, la cage de Faraday (c'est-à-dire une enceinte en aluminium conductrice qui est reliée à la terre de façon à maintenir son potentiel fixe) est étanche aux champs électriques (créés par la simple présence d'une différence de potentiel, sans qu'un courant ne soit nécessaire) et ce, que la source perturbatrice soit à l'intérieur ou à l'extérieur de l'enceinte. Cette structure peut également avoir un effet indirect de protection contre les perturbations d'origine électromagnétique (dues à un courant). On parle alors plutôt de blindage électromagnétique. Pour cet usage, il n'est plus nécessaire que la structure soit reliée à la terre mais l'efficacité est fortement influencée par la fréquence de la perturbation et par la perméabilité magnétique du matériau. L'enceinte métallique doit en principe être fermée de chaque côté. Mais elle peut aussi être constituée de grillage ajouré. Un grillage avec une maille de quelques centimètres agit comme un miroir sur une onde décimétrique, comme cela est utilisé dans les miroirs primaires des radiotélescopes (Effelsberg, Nançay). Plus la fréquence de l'onde est élevée (donc plus sa longueur d'onde est courte), plus la maille doit être petite. Source : Wikipédia
Capacité thermique c : elle représente la quantité de chaleur nécessaire pour élever d'un degré la température d'un m³ de ce matériau. Elle s'exprime en [J/(m³.K)]
Aptitude d'un volume de matériau à stocker la chaleur thermique. Symbolisée par c ou C, cette valeur est le produit de la chaleur spécifique (c) et de la densité du matériau. Elle s'exprime en Wh/m³.K ou en J/m³.K. Plus la valeur est élevée, plus le volume de matériau a la capacité de stocker la chaleur.
Dispositif destiné à absorber le rayonnement solaire et à transmettre la chaleur ainsi produite à un fluide caloporteur.
Bâtiment dans lequel les émissions de CO2 liées au chauffage et au refroidissement des espaces, à la production d'eau chaude sanitaire (ECS), à la ventilation et à l'éclairage intérieur sont nulles (cf. BREEAM).
Capteur qui détecte la lumière naturelle pour réguler l'éclairage artificiel (par exemple : éteint l'éclairage extérieur à l'aube).
Agréation de matériaux en contact avec l'eau potable et l'eau destinée à la production d'eau potable pour les demandeurs ou titulaires de certificats d'agréation de matériaux ou plus généralement de produits de construction, au sens de la directive des Communautés européennes 89/106/CEE, destinés à être mis en contact avec l'eau potable, ainsi que ceux en contact avec l'eau dans les installations de production et de traitement des eaux destinées à leur potabilisation.
Groupe de travail du Comité Européen de Normalisation, Technical Committee 350, mandaté par la commission européenne. Actif depuis 2005, ce groupe se répartit en plusieurs unités, chacune traitant un sujet en particulier :
Chaleur spécifique : elle représente la quantité de chaleur nécessaire pour élever d'un degré la température d'un kg de ce matériau. Elle s'exprime en [J/(kg.K)]. Plus cette valeur est élevée, plus le matériau sera capable de stocker de la chaleur
Le champ électrique traduit l'effet d'attraction ou de répulsion exercé par une charge électrique sur une autre. Il est présent dès qu'il existe une charge électrique. Lorsqu'une lampe est branchée, c'est-à-dire lorsqu'elle est reliée au réseau électrique par la prise, il y a un champ électrique, même si l'interrrupteur est fermé et que la lampe n'est alimentée par aucun courant. Le champ électrique est lié à la tension, dont l'unité est le volt. Il se mesure en Volts par mètre [V/m]. Plus la tension d'alimentation d'un appareil est grande, plus le champ électrique qui en résulte est intense. On peut comparer cette tension à la pression de l'eau dans un tuyau d'arrosage lorsqu'il est raccordé au système de distribution d'eau et que le robinet est fermé. ELIA, Champs électriques, magnétiques, et liaisons à haute tension Le champ électrique terrestre est très faible, de l'ordre de 0,001 V/m. Le champ électrique mesuré à proximité d'un appareil ménager (à 30 cm de distance) varie quant à lui de 5 V/m pour une ampoule à environ 180 v/m pour une radio (Source : Office fédéral pour protection contre les rayonnements, Allemagne 1999).
Comme son nom l'indique, un champ électromagnétique résulte de la combinaison d'un champ électrique et d'un champ magnétique. Le champ électrique et le champ magnétique étant tous deux liés à la charge électrique, ils interagissent entre eux et varient tous deux au cours du temps. A hautes fréquences, la variation des deux champs est liée et ils sont alors indissociables. C'est pourquoi on les nomme « champ électromagnétique ». Les champs électromagnétiques se propagent sous forme d'ondes. Cette propagation est appelée rayonnement. Il existe différents types de rayonnements électromagnétiques. La lumière visible en est un exemple. Elle est la seule à être… visible ! Tous les autres types de rayonnements — micro-ondes, lumière infrarouge, rayons ultraviolet, rayons X, rayons gamma, nous sont invisibles. Même si ces rayonnements sont invisibles, vous pouvez vous les représenter comme les vagues formées à la surface de l'eau lorsqu'on y jette un caillou. A partir du point d'impact, là où le caillou tombe, des vagues plus ou moins hautes et espacées se forment, qui se propagent régulièrement à la surface de l'eau. Les ondes sont comme ces vagues :
Les champs magnétiques non naturels sont créés par des champs électriques variables ou des courants électriques. Toute charge électrique mise en mouvement par un champ électrique donne lieu à un champ d'induction magnétique. Ils produisent une force magnétique capable de dévier la trajectoire de particules chargées (sans changement de vitesse des particules). Plus l'intensité du courant est forte, plus le champ d'induction magnétique est fort. Le champ magnétique diminue cependant fortement si on s'éloigne de sa source. Les champs magnétiques se mesurent en [Ampère/mètre]. Plus couramment, on mesure la densité de flux ou induction magnétique exprimée en Tesla [T] ou en Gauss [G] (1 mG = 0.1µT). Comme repère, indiquons que le champ magnétique terrestre est de l'ordre de 40 µT et que le champ magnétique induit dans le cœur (mesuré lors d'un électrocardiogramme) est de 0,00005 µT ; Dans nos maisons, le champ d'induction magnétique existe uniquement autour des appareils qui sont allumés c'est-à-dire qui consomment du courant, par exemple les transformateurs d'imprimantes, le chauffage électrique, les radios réveils, la chaîne hi-fi avec horloge clignotante, etc. Le champ d'induction magnétique est toujours lié à l'ampérage. Sans les ampères, il n'existe pas de champ d'induction magnétique mesurable. On peut donc conclure qu'il est indispensable qu'un appareil soit allumé pour avoir du champ d'induction magnétique tout autour. (http://www.etudesetvie.be)
Les charges internes dépendent de l'utilisation d'un bâtiment et sont en règle générale dues aux occupants, à l'éclairage et à l'appareillage électrique.
Toute chaleur excédentaire produite dans le bâtiment. Les sources de cette chaleur sont (a) le soleil, dont le rayonnement pénètre dans le bâtiment à travers des parties transparentes (et non transparentes) de l'enveloppe du bâtiment et (b) des sources internes : occupants, éclairage et appareils électriques.
La classe d'étanchéité à l'air du réseau de ventilation, telle que mentionnée dans la norme EN 13779. Les classes d'étanchéité définissent des niveaux maximum de fuite d'air sous des conditions de test bien spécifiées, exprimés en l.m²/s. Classe de filtrage : Les filtres sont classés selon leur capacité à arrêter des particules de plus en plus petites (classification selon la norme EN 779): Selon leur position dans le système de ventilation (pré-filtrage, filtrage final,..) et le niveau de filtrage à atteindre pour le local à ventiler (logement, bureaux, hôpitaux,...), on choisira d'équiper le réseau de ventilation d'une classe de filtrage plutôt qu'une autre. Boites VAV : aussi appelée boîte à débit variable. Ces boîtes permettent d'ajuster le débit d'air fourni en fonction des besoins réels de la zone (par exemple, en combinaison avec une sonde CO2).
Elles caractérisent l'inertie des éléments de construction, pris individuellement, en fonction de l'endroit où ils sont appliqués.
Selon la norme EN 15251 et la norme ISO 7730: -La norme NBN EN 15251 (2007) ‘ ' spécifie les paramètres relatifs à l'ambiance intérieure qui influent sur la performance énergétique des bâtiments. Cette norme ne prescrit pas de méthode de conception, mais fournit les paramètres pour la conception des bâtiments, des systèmes de chauffage, de rafraîchissement, de ventilation et d'éclairage. Elle définit la manière dont les différentes catégories de critères d'ambiance intérieure peuvent être utilisées, mais n'impose pas les critères à utiliser. Elle spécifie également des méthodes pour l'évaluation à long terme de l'ambiance intérieure obtenue. Outre les débits de ventilation à considérer pour la conception des systèmes de ventilation à défaut de réglementation nationale, cette norme indique également les débits de ventilation recommandés quand les locaux ne sont pas occupés. Cette Norme internationale présente des méthodes de prévision de la sensation thermique générale et du degré d'inconfort (insatisfaction thermique) général des personnes exposées à des ambiances thermiques modérées. Elle permet de déterminer analytiquement et d'interpréter le confort thermique, par le calcul des indices PMV et PPD et par des critères de confort thermique local, donnant les conditions des ambiances thermiques considérées acceptables du point de vue du confort thermique général et les conditions représentant les inconforts locaux. Elle est applicable aux hommes et aux femmes en bonne santé, exposés à des ambiances intérieures où le confort thermique est recherché, mais où des écarts modérés dudit confort thermique peuvent se produire, pour concevoir de nouvelles ambiances ou pour évaluer les ambiances existantes. Spécifiquement développée pour les environnements de travail, elle peut cependant être appliquée à d'autres types d'environnement. Elle est censée être utilisée avec une référence à l'ISO/TS 14415:2005, 4.2, eu égard aux personnes ayant des exigences particulières, dont les personnes physiquement handicapées. II s'avère également nécessaire de prendre en compte les différences ethniques, nationales et géographiques, lorsqu'on considère les espaces non climatisés.
L'efficacité d'un filtre est synthétisée de façon précise par une série de grandeurs dépendant des caractéristiques de l'air entrant : température et humidité, teneur en poussières, granulométrie des poussières, nature et structure physique des poussières. Concrètement, cela se traduit par une classification des performances en fonction des particules à arrêter. Les filtres sont classés en fonction de leur capacité à arrêter des particules de plus en plus petites. (www.energieplus-lesite.be)
La norme NBN EN 1026 détermine des classes de performance d'étanchéité à l'air des menuiseries extérieures (classes de performance d'étanchéité à l'air de 1 à 6).
La classe énergétique est une labellisation énergétique des lampes utilisées pour les applications domestiques. Elle renseigne leur efficacité énérgétique. Le système d'étiquettage est identique dans tous les pays de l'Union Européenne.
Ce type de paroi « complexe » réside dans un assemblage de différents matériaux (structure, éléments planes et matelas isolant) est valorisable de par sa rapidité et sa flexibilité de mise en œuvre. D'un faible poids, ce type de cloison ne participera à priori pas au confort thermique intérieur, … et nécessitera quelques prédispositions pour garantir un confort acoustique des espaces. (Voir G_WEL01 - Assurer le confort acoustique.)
Ce type de paroi « simple » fait d'éléments assemblés, ou collés, à l'aide de mortier participe de par sa nature plus lourde, au confort thermique, voir hygrométrique, des espaces intérieurs. Cette inertie apportée peut compenser celle perdue par une structure plus légère comme une ossature en bois.
Le CoBAT constitue la base juridique de l'urbanisme en Région de Bruxelles-Capitale. Il a été publié au Moniteur belge du 26 mai 2004 et est entré en vigueur le 5 juin 2004.
Le code couleur d'une lampe est un code à 3 chiffres qui reprend l'indice de rendu de couleur de la lampe et la température de couleur de celle-ci.
Les codes flux sont l'image de la distribution lumineuse d'un luminaire. Ils peuvent être extrapolés à partir de sa courbe de distribution lumineuse.
Le coefficient d'absorption acoustique indique la capacité d'un revêtement à absorber l'énergie d'une onde sonore. Ce chiffre varie de 0 à 1. Plus il est grand, plus le matériau est absorbant.
Le coefficient d'absorption solaire d'une surface exprime par un nombre compris entre 0 et 1, le pourcentage de l'énergie radiante incidente absorbée par cette surface. Le solde du rayonnement solaire est soit réfléchi et diffusé, soit transmis (cas d'un matériau transparent).
Le coefficient d'imperméabilisation de la parcelle [%] : il s'agit du rapport entre la surface imperméabilisée équivalente et la surface totale de la parcelle. Il tient compte de l'ensemble des surfaces imperméabilisées (toitures et aménagements des voiries, des parkings, des accès et des abords)
Le coefficient d'imperméabilisation de la parcelle [%] : il s'agit du rapport entre la surface imperméabilisée équivalente et la surface totale de la parcelle. Il tient compte de l'ensemble des surfaces imperméabilisées (toitures et aménagements des voiries, des parkings, des accès et des abords)
(ou CBS) Le CBS fournit une indication du potentiel pour la valeur naturelle fondée sur l'évaluation de la disponibilité du sol sur la parcelle.
Grandeur physique caractérisant le comportement des matériaux lors du transfert thermique par conduction. Notée ?, cette constante représente l'énergie (quantité de chaleur) transférée par unité de surface et de temps sous un gradient de température de 1 degré par mètre. Elle s'exprime en [W/m.K]
(ou λ) Grandeur physique caractérisant le comportement des matériaux lors du transfert thermique par conduction. Notée λ, cette constante représente l'énergie (quantité de chaleur) transférée par unité de surface et de temps sous un gradient de température de 1 degré par mètre. Elle s'exprime en [W/m.K]
Coefficient de performance COP : caractérise les performances d'une pompe à chaleur. Le COP est le rapport entre la chaleur fournie par le condenseur et l'électricité consommée pour la produire. Plus le COP est élevé, plus la pompe à chaleur est performante. [/]
COP saisonnier ou global annuel de l'installation COPA : mesure réelle sur site de la performance annuelle de l'installation de la pompe à chaleur, auxiliaires compris sur base de la quantité d'énergie consommée et fournie. Toutes les quantités d'énergie produite et injectées pendant une année y sont comparées. Sur une saison de chauffe, les températures de la source froide et de la source chaude varient ce qui fait également varier la performance de la pompe à chaleur. Le COP saisonnier est le critère à considérer pour caractériser la pompe à chaleur, c'est l'indice le plus important dans l'examen d'une installation de pompe à chaleur. Il donne vraiment une idée du “rendement” et de l'efficacité de l'installation. [/]
Le coefficient de réflexion d'une paroi est la quantité d'énergie lumineuse qu'elle réfléchit par rapport à celle qu'elle reçoit. Elle s'exprime en pourcents (%).
Le coefficient de réflexion d'une paroi est la quantité d'énergie lumineuse qu'elle réfléchit par rapport à celle qu'elle reçoit. Elle s'exprime en pourcents (%).
Le coefficient de ruissellement est une grandeur moyenne très variable en fonction de la nature du sol, de sa couverture, de son humidité initiale, de la pente, de la durée de la pluie et de son intensité non linéaire dans le temps.
Le coefficient de ruissellement des surfaces [%] ou échelle entre 0 et 1 : il exprime la part de l'eau de pluie tombée sur une surface qui va participer au ruissellement et qui devra être gérée sur la parcelle. Chaque surface soumise aux précipitations est caractérisée par un coefficient de ruissellement qui dépend de la rugosité du matériau de surface, de sa pente, de l'état de saturation du sol, du revêtement, etc
Lorsque le rayonnement visible du soleil est intercepté par un vitrage, une partie de la lumière est réfléchie vers l'extérieur, une partie est absorbée par le matériau, une partie est transmise à l'intérieur. Le facteur de transmission lumineuse tv exprime en pourcentage la fraction du rayonnement solaire visible transmise par le vitrage. Un double vitrage transmet de 10 à 15 % de lumière en moins qu'un simple vitrage.