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Contexte

Par définition, tout acte de construction ou de rénovation appelle des apports matériels. La matière qui constitue notre environnement construit s'inscrit dans un cycle dont l'origine en même temps que l'aboutissement est la nature. C'est en effet elle qui procure la totalité de nos ressources et reçoit la totalité de nos déchets. Mais la capacité de la planète Terre à soutenir les appels en matières premières sans cesse croissants est limitée. Il est donc essentiel que ces différents flux, entrants comme sortants, soient gérés de la façon la plus durable et intégrée possible.

Dans la pratique, le choix des matériaux et techniques constructives est encore trop fréquemment guidé par des considérations se limitant à l'esthétique, aux contraintes techniques et/ou au poids financier des investissements initiaux.

Avec la diminution de l'impact des bâtiments lors de la phase d'exploitation (via l'amélioration de la performance énergétique de l'enveloppe, de l'étanchéité à l'air et des équipements techniques), le curseur pointe vers la matérialisation des projets de construction et de rénovation.

Si le bien être humain est bel et bien la finalité visée par l'acte de concevoir et de construire/rénover, la question des moyens pour y parvenir ne peut faire l'impasse sur les facteurs environnementaux, socioculturels, sanitaires et économiques liés au choix des matériaux et techniques de construction, et impose de prendre en compte le cycle de vie complet du bâtiment, de ses composants et des matériaux qui les constituent.

Dernière révision le 01/01/2013