Les indicateurs permettant de mesurer la qualité du paysage urbain auquel le bâtiment contribue appartiennent essentiellement à des catégories non quantifiables.
- La protection des valeurs patrimoniales d'un site par la programmation appropriée du projet de restauration.
La qualité architecturale ou l'appréciation des formes urbaine à travers des critères de référence :
- L'échelle humaine : établit le rapport entre l'individu et son milieu, en prenant comme étalon de mesure la taille de l'individu. Elle permet de comprendre d'un regard l'espace dans lequel on se trouve.
- Le rythme des façades (ou la répétition d'éléments reconnaissables) : à dominante horizontale ou verticale, il participe au séquençage des parcours dans la ville.
La cohérence du bâti :
- Le rapport entre le bâti et son environnement construit.
- Le rapport entre le bâti et le non bâti (définition cohérente des pleins et des vides).
- La contribution du projet au maillage urbain : création de séquences visuelles, lien et continuité entres les composantes du paysage (espaces verts, eau, etc.).
Le rapport et le dialogue qu'entretient le projet avec son environnement ou la « non-substituabilité » du bâtiment.
La participation du projet à la proximité des activités (commerciales, culturelles, sportives, etc.) dans un quartier : adjonctions de services associés aux fonctions de base (logement, bureau, etc).
- La configuration de l'espace public générée par le bâtiment : l'implantation, la volumétrie, la forme de l'édifice doit permettre à l'espace public qui le dessert d'être figurable ou représentable dans les cartes mentales par une forme donnée.
- La capacité du projet à créer des ambiances plurisensorielles.
- La capacité de la conception architecturale (traitement de la façade, du rez-de-chaussée, des espaces intermédiaires, etc.) à générer la production sociale d'un sentiment de sécurité.
- Le taux de verdurisation des parcelles et des abords immédiats du bâtiment (voir dossier Favoriser la biodiversité).