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Les zones inondables

Personne n'est à l'abri d'une inondation. Cependant, certaines zones, généralement situées en fond de vallée, ont plus vulnérables.Les inondations y sont donc plus fréquentes et/ou plus importantes que dans d'autres endroits.

Repérer les zones inondables

Ces zones sont indiquées sur la carte des zones inondables (aléas d'inondations) disponible sur le site de Bruxelles Environnement. Elle indique l'ensemble des lieux potentiellement inondables (même ceux qui, de mémoire plus ou moins récente, n'ont jamais été victimes d'inondations). Ces zones spécifiques risquent d'accumuler l'eau, que celle-ci provienne des pluies, d'un cours d'eau qui déborde ou encore d'une brusque montée du niveau de la nappe phréatique ou des égouts.

En dehors des zones indiquées sur la carte, il n'existe pas de risque à priori, mais une inondation peut toujours être provoquée par un événement imprévisible : égouts ou avaloirs bouchés, rupture de canalisation, etc.

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Des prévisions basées sur du concret

Les zones inondables ont été réparties en trois catégories selon leur niveau d'exposition

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Aléa faible : zone potentiellement inondable, mais de façon très exceptionnelle : environ une fois tous les 100 ans.
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Aléa moyen : zone potentiellement inondable, mais assez rarement : environ une fois tous les 25 à 50 ans. Elles représentent 5% du territoire.
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Aléa élevé : zone où des inondations s'observent de façon récurrente, au moins 1 fois tous les 10 ans. Les zones à aléa élevé représentent 1% du territoire.

Des prévisions et non des certitudes

La carte des zones inondables se base sur des études scientifiques, mais les informations qui s'y trouvent restent des prévisions : une inondation peut toujours être plus importante, ou prendre plus de temps à se résorber que prévu, etc.

Elle fournit une vision globale du territoire : elle est restreinte au 1/10.000 compte tenu des facteurs d'incertitude existants.

De nouveaux paramètres (urbanistiques, climatiques, de sol, de relief, etc.) pouvant modifier la situation, une mise à jour régulière de la carte est indispensable.

Carte des zones inondables en région bruxelloise

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Consultez la carte complète en ligne sur Bruxelles Environnement

La nature des inondations à bruxelles : égouts, rivières et nappes phréatiques

A Bruxelles, la majorité des inondations sont provoquées par des crues « éclairs » résultant d'averses intenses de courte durée (typiquement en période estivale) saturant le réseau d'égouttage.

Les eaux des égouts refoulent dans les caves ou, par endroits, débordent en voirie et s'accumulent en fond de vallée. Le réseau d'égouttage en crue se déleste vers les cours d'eau qui, à leur tour, peuvent déborder.

De façon exceptionnelle, des périodes pluvieuses de très longue durée peuvent mener au débordement des cours d'eau les plus larges – tels que la Senne et le Canal –, en raison de la saturation des sols en amont de Bruxelles.

Enfin, certains riverains voient leur cave inondée alors qu'il ne pleut plus. L'eau suinte directement des murs ou du sol. L'origine de ce phénomène est liée au fait qu'à certaines profondeurs, les sols sont saturés en eau (présence d'une nappe phréatique).

La profondeur des nappes phréatiques varie en fonction des conditions climatiques. En fin d'hiver, les nappes sont hautes et peuvent, en certains endroits, atteindre le niveau des caves. C'est un phénomène naturel qu'on ne peut empêcher,

mais dont on peut réduire les nuisances en appliquant certaines techniques de construction.

D'autres infiltrations d'eau trouvent leur origine dans des fuites diverses (eau potable, eaux usées, ruissellement contre les murs de fondation, etc.). L'analyse de l'eau permettra parfois d'indiquer son origine.

image4_ThinkstockPhotos-471000383(Source: ThinkstockPhotos)

Dernière révision le 06/03/2017