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Refroidissement adiabatique

Solution économique pour rafraîchir l'air en été, le refroidissement adiabatique consiste à faire passer l'air chaud à travers un échangeur humide. En s'évaporant, l'eau absorbe les calories de l'air qui se refroidit. Si le module adiabatique est correctement dimensionné, la consommation électrique supplémentaire est négligeable, tout comme sa consommation d'eau pouvant être issue de la récupération d'eau pluviale.

Par exemple, un air sec à 20°C avec 30% d'humidité relative est rafraîchi à 12°C en traversant un nuage d'eau. Son humidité relative est augmentée à 80%.

Ce principe s'applique au bâtiment dans les centrales de traitement d'air et dans les machines frigorifiques. Le présent dispositif est uniquement orienté vers les centrales de traitement d'air où l'air pulsé est rafraîchi en humidifiant l'air neuf (refroidissement adiabatique direct) ou l'air vicié (refroidissement adiabatique indirect).

Les groupes de refroidissement utilisent aussi le principe de refroidissement adiabatique :

  • en pulvérisant de l'eau sur les aérorefroidisseurs pour les groupes de refroidissement utilisant l'air comme source,

  • en installant les tours de refroidissement pour les groupes de refroidissement qui utilisent l'air comme source .

Refroidissement adiabatique de l'air neuf

Refroidissement adiabatique de l'air neuf© Architecture et Climat - LOCI – UCL

Le rafraîchissement adiabatique est plus efficace en été et plus particulièrement lorsqu'il fait chaud et sec. En effet, dans la plupart des pays européens, plus la température augmente plus l'humidité relative diminue. Ceci signifie que plus la température augmente, plus l'air est capable d'absorber de l'eau, augmentant ainsi son pouvoir rafraîchissant. Cette technologie n'est donc pas préconisée si les besoins de refroidissement doivent être satisfaits tout au long de l'année (type locaux serveurs,...).

Dernière révision le 14/07/2016