Vue d'ensemble des dispositifs

Les dispositifs dont l'objectif premier est la réduction des consommations d'eau du bâtiment, tout en s'inscrivant dans la démarche de gestion des eaux usées, ne sont pas développés dans la suite du dossier. Nous renvoyons le lecteur vers le dossier Faire un usage rationnel de l'eau, qui traite des dispositifs d'économies d'eau de type urinoirs sans eau, toilettes à séparation, toilettes à (pré)compostage, techniques de recyclage des eaux grises, etc.

Dans le cadre de ce dossier, seuls les aspects concernant l'épuration des eaux usées ‘in situ' seront abordés.

Etant donné l'obligation de raccorder ses eaux usées domestiques à l'égout public, lorsque l'espace public en est pourvu, les équipements d'épuration individuelle des eaux usées ne seront envisagés dans un projet que dans de très rares situations.

S'il n'est pas possible de raccorder le projet au réseau d'égouts, on privilégiera l'épuration des eaux usées par voie naturelle : techniques extensives de type lagunage ou techniques apparentées qui apportent une plus-value au projet. Les procédés d'épuration mixtes (extensive/intensive) permettront de réduire l'emprise au sol de l'installation. Enfin, les techniques intensives seront nécessaires dans certains cas spécifiques (zones non raccordées à l'égout et dont les contraintes de la parcelle ne permettent pas d'autres alternatives).

S'il existe un égout public, et que l'on peut déroger à l'obligation de raccordement, l'épuration ‘in situ' ne sera acceptable pour autant que le traitement apporté est au minimum aussi efficace en termes d'épuration que le traitement réalisé en stations d'épuration collectives.