Les noues, fossés, bassins et tranchées ou massifs enterrés seront végétalisés avec de préférence des variétés de plantes indigènes. Elles sont plus résistantes, nécessitent moins d'entretien et de traitements phytosanitaires et favorisent le développement de la biodiversité en fournissant abri et nourriture à la faune locale.
Voir dossier Favoriser la biodiversité
On favorisera les plantations semi-aquatiques (roseaux, scirpes, joncs...) et terrestres (arbres, arbustes, ...) qui permettent une meilleure infiltration de l'eau grâce à leurs racines qui aèrent la terre et favorisent la circulation hydraulique sous le dispositif. Elles permettent aussi d'évacuer l'eau par évapotranspiration.
Enfin, on choisira des plantes :
- adaptées aux fluctuations du niveau d'eau ;
- résistantes à l'arrachement ;
- présentant un système racinaire qui permet une bonne stabilisation du sol pour éviter l'érosion.
Les dispositifs de gestion des eaux pluviales doivent se réfléchir également sous l'angle paysager pour exploiter au mieux leur caractère fonctionnel et ainsi être pleinement intégrés à leur environnement. Il est donc aussi également important de prévoir une expérience en la matière dès la conception de l'ouvrage.
A cet égard la végétalisation est souvent un facteur clé pour assurer un rendu optimal du dispositif.
Dépendant de la croissance des plantes, le potentiel paysager des dispositifs peut prendre un peu de temps avant d'être atteint. La croissance des plantes a aussi un léger impact sur la gestion de l'eau pluviale (il y a une moins bonne évapotranspiration lorsque les plantes sont encore petites ou absentes).