Retour à

Identifier les tracés possibles et emplacements des nœuds

La pose des canalisations électriques demande une certaine rigueur et une réflexion préalable.

Les différents circuits seront disposés en épi, dont l'épine dorsale passe de préférence à l'écart des zones sensibles identifiées. Les lignes principales de l'installation seront ainsi concentrées hors de ces zones, tandis que, dans la mesure du possible, seules les branches secondaires, à usage local, ne seront autorisées à y pénétrer. De la sorte, on limite l'exposition aux seules applications locales, tout en concentrant le transport de puissance principal dans les couloirs, cages d'escalier, etc.

 

Exemple de tracé de circuitSource : Centre Urbain © Bruxelles Environnement

A l'extérieur et à proximité d'une chambre, on s'éloignera le plus possible du mur contigu à celle-ci. A l'intérieur, on ne fera passer que les circuits indispensables à celle-ci. Les prises seront éloignées de 50 cm du lit et on évitera autant que possible la présence d'appareil(s) sous tension à moins de 1,5 m de celui-ci. Les appliques en tête de lit seront également évitées. Si l'aménagement de la chambre n'est pas univoque, envisager une ou deux parois exemptes de câble pour limiter les ondes dans la zone de repos. Dans le cas contraire, on appliquera des mesures spécifiques au circuit concerné.

Il convient aussi de songer à l'aspect tridimensionnel du bâtiment : les éloignements sont à envisager horizontalement (au même étage), mais aussi et surtout verticalement (d'un étage à l'autre). On veillera à éviter les traversées dans les planchers ! Seuls les circuits d'éclairage de l'étage inférieur seront tolérés, avec les précautions en matière de coupure bipolaire, et en évitant tout éclairage avec transformateur.

Pour limiter les risques d'induction, on veillera à éviter les circuits qui forment une boucle entourant une pièce. Même si ce n'est pas une pratique répandue, il est parfois plus judicieux de diviser l'alimentation des prises sur plusieurs circuits, afin de se relier par exemple aux circuits de la pièce contigüe, plutôt que de travailler avec un circuit par pièce. On entre ici dans une logique de tracé plus que de pièce.

 

Circuit au niveau d'une pièceSource : Centre Urbain © Bruxelles Environnement

Pour limiter les longueurs des circuits configurés en épi, on peut judicieusement recourir à des coffrets divisionnaires.

Les nœuds de l'installation (coffrets, tableaux et compteurs) seront intelligemment disposés, en songeant que les bobines de ces nœuds génèrent des champs magnétiques relativement importants : il faudra ici aussi conserver une distance de minimum 2 mètres avec les zones sensibles et ce, dans l'absolu (c'est-à-dire horizontalement, verticalement et à travers les murs et le planchers ).