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Mur massif et mur léger

Il existe une grande différence entre le cas d'une nouvelle construction et celui d'une rénovation. En cas de nouvelle construction, la marge de manœuvre est plus grande et il est facile de choisir une inertie suffisante pour des murs intérieurs. En cas de rénovation, l'ampleur des travaux est déterminante : lorsque les murs existants ne sont pas détruits ou déplacés, les possibilités d'augmenter l'inertie sont limitées. Ce qui est en revanche possible est l'ajout de matériaux à changement de phase (ou MCP) pour augmenter l'effet de déphasage des murs sur la température de confort. Dans le cas où les murs existants sont supprimés, il est alors plus facile d'opter pour un mur avec une masse thermique plus élevée.

La taille du bâtiment n'a pas d'influence directe sur le choix du type de mur intérieur. Cependant, l'élément crucial est l'affectation de la zone que ce mur délimite. Il est ainsi important de disposer d'une masse thermique suffisante dans les murs intérieurs qui délimitent des locaux avec un taux d'occupation très variable et des charges thermiques présentant de grandes fluctuations (par exemple, espaces de bureau). Les espaces qui ne sont utilisés qu'à titre occasionnel (par exemple, les salles de réunion) en ont moins besoin. Le même constat se pose pour les espaces dont le taux d'occupation est nul ou faible (par exemple, locaux pour archives) ou des locaux uniquement utilisés la nuit (par exemple, postes de garde).

Dans le cas des bâtiments de bureaux, une flexibilité spatiale accrue peut être souhaitée. Cela plaide alors en faveur des murs intérieurs légers. Afin d'en augmenter l'inertie thermique, différentes possibilités (remplissage massif, MCP) sont envisageables.

Voir Dossier | Assurer une grande inertie thermique

Dernière révision le 28/09/2016